[Auteur] Georges-Gustave Toudouze

Cirroco Jones · 23-05-2006 00:33:36

Georges-Gustave Toudouze (1877-1971) est le fils de Gustave Toudouze, écrivain également et d'après Wikipedia, doté d'une belle ascendance:

Gustave Toudouze, (Paris, 1847-1904), écrivain
Il est le fils aîné de l'architecte et graveur Gabriel Toudouze, auteur d'une série d'eaux-fortes et d'une belle œuvre dessinée, conservée à la Bibliothèque nationale. Sa mère, Anaïs Colin, artiste peintre, était la fille d'Alexandre Colin, élève de Girodet-Trioson et descendant de Simon Challes, le statuaire du XVIIIe siècle. Après de brillantes études au collège Sainte-Barbe de 1855 à 1869, il devint un familier des dimanches de Gustave Flaubert, qui encouragea ses débuts, puis du « grenier » d'Edmond de Goncourt, il fut lié avec Zola, Daudet, Dumas fils et surtout Guy de Maupassant.

http://www.camaret-sur-mer.com/Cite_art … m#TOUDOUZE
(ils se confondent un peu sur ce site, le père se nomme Gustave)
C'est en 1886 que Gustave TOUDOUZE séjourna pour la première fois à Camaret. A Paris, ses amitiés littéraires lui faisaient côtoyer les GONCOURT, MAUPASSANT, DAUDET, ZOLA. Ce fut sur les conseils d'Eugène BOUDIN dont il appréciait les oeuvres qu'il décida de passer ses étés à Camaret. Il prit pension chez Rosalie DORSO à l'Hôtel de la Marine et loua deux chambres au second étage d'où le regard embrasse tout le spectacle du port. De ce jour, son oeuvre prit une nouvelle dimension et la vie camarétoise devint un de ses sujets de prédilection. "Péris en Mer", "Ma Douce", "Le Bateau des sorcières", "Le Reboutou", autant de romans qui recueillent les louanges d'E. de GONCOURT : " Mon cher Toudouze, vous voici passé le maître peintre de Camaret... ".

le Café de la Marine sur le quai Toudouze (anciennement l'hôtel de la Marine tenu par Rosalie DORSO)

Gustave TOUDOUZE, au moment de la crise sardinière, joua un rôle important avec André ANTOINE dans la collecte de fonds destinés aux familles nécessiteuses. Par reconnaissance, les Camarétois donnèrent son nom au quai nouvellement achevé.

Son fils Georges-Gustave TOUDOUZE fut, pendant toute sa jeunesse, un enfant de Camaret. Plus tard, il s'installa dans sa maison de Dirag-ar-mor, face à la plage du Toulinguet. Historien et romancier fécond, il laisse plusieurs oeuvres qui célébrent Camaret : "Les Compagnons de la Tour Dorée", ou "Les sous marins fantômes".

http://www.chass.utoronto.ca/french/sab … s/toud.htm
TOUDOUZE, Gustave (Paris, 1847 ~ 1904)
Il était le fils aîné de l'architecte et graveur Gabriel Toudouze, auteur d'une série d'eaux-fortes et d'une belle oeuvre dessinée, conservée à la Bibliothèque nationale. Sa mère, Anaïs Toudouze, artiste peintre, était la fille d'Alexandre Colin, élève de Girodet-Trioson et descendant de Simon Challes, le statuaire du XVIIIe siècle. Après de brillantes études au collège Sainte-Barbe (1855-1869), Gustave Toudouze fut employé au Crédit foncier de France de 1866 à 1880. ~ Dès cette époque, il donna des études d'art et de littérature dans les journaux et revues: il tint la critique dramatique dans Le Monde artiste de 1875 à 1877, la critique d'art dans la Revue illustrée (Salon de 1881) et la critique bibliographique dans la revue Le Livre de 1880 à 1890. Familier des dimanches de Gustave Flaubert, qui encouragea ses débuts, puis du «grenier» d'Edmond de Goncourt, il fut lié avec Zola, Daudet, Dumas fils et surtout Guy de Maupassant, à qui la Société des romanciers, que Toudouze fonda en 1893, éleva un monument. ~ De 1873 à sa mort, il édifia d'année en année avec une étonnante régularité une oeuvre considérable. Il publia des études d'archéologie sur Les Fouilles du Palatin (1873), une intéressante monographie, Albert Wolff, histoire d'un chroniqueur parisien (1883), trois recueils de nouvelles et vingt-huit romans: Octave, scènes de la vie parisienne au XIXe siècle (1873): La Sirène, souvenir de Capri (1874); Le Cécube de l'an 79 (1877); La Coupe d'Hercule, papyrus pompéien (1878); Madame Lambelle (1880); La Séductrice, roman parisien (1883); Le Père Froisset, moeurs modernes (1884); Péri en mer (1890); Le Miroir tragique (1902). Lui-même subdivisa cette abondante production en plusieurs séries: Les Visions antiques, La Vie passionnelle, La Vie familiale et sociale, L'Ame bretonne, A travers l'épopée. Il laissa un drame lyrique: Le Coffret de Salomé, qu'il tira d'un de ses premiers romans portant ce titre et dont la musique est d'Edouard Potjès, ainsi qu'un roman inachevé que son fils Georges Toudouze termina et publia sous le nom de son père et le sien propre. ~ Romancier fécond, Gustave Toudouze faisait partie, depuis avril 1875, du comité de la Société des Gens de lettres, dont il fut à trois reprises le vice-président, en particulier en 1891-1892 et 1892-1893, lorsque Zola en était le président. Il était aussi, depuis 1892, membre de l'Association des journalistes parisiens. Les relations entre Zola et Toudouze, faites d'estime et d'amitié, débutèrent en 1879; elles ne cessèrent qu'avec la mort du premier.
Un livre de Gustave Toudouze père qui est peut-être vaguement fantastique en collection électronique:
http://jydupuis.apinc.org/dotclear/inde … e-toudouze

L'extrait en gras précédent explique peut-être le Gustave collé à Georges dans le patronyme du fils que ce dernier aurait conservé par la suite par commodité ou par reconnaissance. Père et fils semblaient très proches, j'ai eu entre les mains "Madagascar L'ile aux mystères" de Gustave qui date de 1891 dédié à son fils Georges. Un roman très colonialiste et revanchard, d'ailleurs:

Cirroco Jones · 23-05-2006 00:38:19

L'Esprit qui flottait sous les eaux
Georges G. Toudouze
Le Livre d'Aventures n°48 (?, peu visible) Tallandier, sans date

A priori, y'a de la pieuvre géante... smile

Totofouinard · 23-05-2006 10:26:08

Cirroco Jones a écrit :

Georges-Gustave Toudouze (1877-1971) est le fils de Gustave Toudouze, écrivain également et d'après Wikipedia, doté d'une belle ascendance:

Décédé en 1972

Cirroco Jones · 27-05-2006 08:22:17

Totofouinard a écrit :

Cirroco Jones a écrit :
Georges-Gustave Toudouze (1877-1971) est le fils de Gustave Toudouze, écrivain également et d'après Wikipedia, doté d'une belle ascendance:
Décédé en 1972

Pourquoi tous les sites un tant soit peu sérieux mettent 1971?

Fantomas · 27-05-2006 09:47:31

Cirroco Jones a écrit :

Totofouinard a écrit :
Cirroco Jones a écrit :
Georges-Gustave Toudouze (1877-1971) est le fils de Gustave Toudouze, écrivain également et d'après Wikipedia, doté d'une belle ascendance:
Décédé en 1972
Pourquoi tous les sites un tant soit peu sérieux mettent 1971?

Pas tous! Voici ce que l'on trouve sur le site de la BNF:

Toudouze, Gustave (1847-1904) forme internationale

Nationalité(s) : France
Langue(s) : français
Sexe : Masculin
Responsabilité(s) exercée(s) sur les documents : Auteur
Naissance : 1847-05-19, Paris
Mort : 1904-07-02, Paris

Ne pas confondre avec son fils : Toudouze, Georges Gustave (1877-1974)

Dernière modification par Fantomas (27-05-2006 09:47:53)

Cirroco Jones · 27-05-2006 10:55:16

Fantomas a écrit :

Cirroco Jones a écrit :
Totofouinard a écrit :
Décédé en 1972
Pourquoi tous les sites un tant soit peu sérieux mettent 1971?
Pas tous! Voici ce que l'on trouve sur le site de la BNF:

Ne pas confondre avec son fils : Toudouze, Georges Gustave (1877-1974)

C'est de pire en pire, la fourchette prend de l'ampleur! smile

Fantomas · 27-05-2006 11:16:45

Donc mettre: Toudouze, Georges Gustave (1877 - 1971-1974 par là quoi) wink

Totofouinard · 29-05-2006 11:17:20

Internet est un excellent outil pour propager n'importe quelle erreur ou approximation, CQSD (= ce qu'on savait déjà) roll !

Cirroco Jones · 29-05-2006 12:46:47

Totofouinard a écrit :

Internet est un excellent outil pour propager n'importe quelle erreur ou approximation, CQSD (= ce qu'on savait déjà) !

Alors comment qu'on sait qui a raison? (bon d'accord, je te donne l'avantage mais encore...)

Totofouinard · 29-05-2006 17:01:21

Cirroco Jones a écrit :

Totofouinard a écrit :
Internet est un excellent outil pour propager n'importe quelle erreur ou approximation, CQSD (= ce qu'on savait déjà) !
Alors comment qu'on sait qui a raison? (bon d'accord, je te donne l'avantage mais encore...)

On peut pas savoir ! En plus je peux me gourrer complètement puisque je n'ai aucun document sous la main ! Mais figure-toi qu'on est sur internet, ICI ! AH AHA AHHA AH (rire sardonique), donc j'ai le droit de participer au chaos rampant, larvaire et grouillant, de le propager, et de l'augmenter tant et plus, et ainsi de créer des espaces d'incertitudes insolubles big_smile !

Fantomas · 29-05-2006 18:03:59

Le pire est que Toudouze, Georges Gustave serait né en 1878 ! lol

Totofouinard · 30-05-2006 12:32:24

C'est sla oooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiii....................

Fantomas · 31-05-2006 15:03:04

Totofouinard a écrit :

Internet est un excellent outil pour propager n'importe quelle erreur ou approximation, CQSD (= ce qu'on savait déjà) !

d'où:

Fantomas a écrit :

Le pire est que Toudouze, Georges Gustave serait né en 1878 !

Eh eh

Totofouinard a écrit :

On peut pas savoir ! En plus je peux me gourrer complètement puisque je n'ai aucun document sous la main ! Mais figure-toi qu'on est sur internet, ICI ! AH AHA AHHA AH (rire sardonique), donc j'ai le droit de participer au chaos rampant, larvaire et grouillant, de le propager, et de l'augmenter tant et plus, et ainsi de créer des espaces d'incertitudes insolubles !

Dernière modification par Fantomas (31-05-2006 15:04:32)

Totofouinard · 31-05-2006 17:45:44

Naaaaaaaaan, j'avais pas compris que tu faisais le malin lol !

Cirroco Jones · 02-06-2006 18:08:56

Un Georges un jour, Deux Gustave Toudouze (sorry)

Un nouvel élément sur le fils Georges (Gustave) Toudouze (1877-1971(à74)), il fut président de la société de l'Histoire du Costume! Il l'était encore en 1945, époque ou parut ce charmant opuscule:
Georges G.-Toudouze
Le Costume Français
Larousse, Collection Arts, Styles et Techniques, 1945

Vous remarquerez l'orthographe de son nom. Après avoir été accolé au prénom, le Gustave est passé dans le nom de famille sous la forme d'une initiale.

Fantomas · 02-06-2006 18:12:56

L'est pas entérré à L'Hay les roses le Toudouze?

Tiens on trouve ceci sur le site de la ville:
La famille Toudouze
La famille Toudouze est connue pour le souvenir qu’elle a laissé dans des arts aussi variés que la sculpture, la gravure, la peinture ou encore la littérature. Citons Gabriel-Auguste, architecte et dessinateur, son épouse Adèle Anaïs Colin, graveur et illustratrice de mode, Gustave, critique d’art, journaliste et romancier. Édouard Toudouze se distingua, quant à lui, dans la peinture et obtint le prix de Rome en 1871.

Dernière modification par Fantomas (02-06-2006 18:14:38)

Cirroco Jones · 03-06-2006 17:17:02

Fantomas a écrit :

L'est pas entérré à L'Hay les roses le Toudouze?
Tiens on trouve ceci sur le site de la ville:
La famille Toudouze
La famille Toudouze est connue pour le souvenir qu’elle a laissé dans des arts aussi variés que la sculpture, la gravure, la peinture ou encore la littérature. Citons Gabriel-Auguste, architecte et dessinateur, son épouse Adèle Anaïs Colin, graveur et illustratrice de mode, Gustave, critique d’art, journaliste et romancier. Édouard Toudouze se distingua, quant à lui, dans la peinture et obtint le prix de Rome en 1871.

En fait, celui qui nous intéresse le plus est le moins talentueux! smile

Cirroco Jones · 06-07-2008 19:47:27

Pour ne pas laisser dire que ce topic fut ouvert pour rien, un autre monstre marin pour l'auteur des grandes jeunes aventurières de la mer:

Pierrette la téméraire, 1956, Hachette Idéal-bibliothèque n°116, Illustrations de Françoise Bertier.

Deux "Sea-Scouts-girls" (terme de l'auteur), l'une française et l'autre canadienne, sont des marins expérimentées malgré leurs 15 ans. Après un pari, elles se lancent sur les traces d'un monstre marin, un serpent de mer long de 40 à 50 mètres dont le mâle porte crinière. L'une veut prouver son existence, la seconde le contraire. Mais au large des Açores, les deux filles (cousines de surcroit) vont laisser tomber leur antagonisme pour lutter conjointement contre les aléas maritimes.

Finalement, la bête existe en couple. Dans la préface, il est dit que l'auteur eut l'idée d'écrire ce roman après avoir prononcé une conférence à l'Institut Océanographique de Paris où il résuma toute les connaissances historiques et zoologiques à propos du serpent de mer.

Cirroco Jones · 24-07-2008 19:27:34

Début de récapitulatif des roman de Toudouze qui ont leur place dans BDFI (Y compris celui d'au-dessus Pierrette la téméraire, 1956, Hachette Idéal-bibliothèque n°116, Illustrations de Françoise Bertier)

Il y a eu des images qui accompagnaient certains titres recensés par Dave O'Brien ou Belzébuth, mais PixNofrag n'a laissé que les vignettes...

Le Petit roi d'Ys - Ouvrage couronné par l'Académie Française

- Préo Mon Journal du 25 janvier au 5 juillet 1913, Hachette, ill. H. Morin

- Hachette Bibliothèque des écoles et des familles, 1914, ouvrage illustré de 95 gravures d'après Henry Morin, In-8 ° , 231 p., fig. et pl., couv. ill.

- Hachette Bibliothèque Verte 1948, Illustrations de E. de Berthier, 255 p

- Hachette Bibliothèque de la jeunesse, 1948, 255 p.

Les Sous-marins fantômes

- Hachette Bibliothèque des écoles et des familles,1921, 84 illustrations de Dutriac
2e édition en 1927

- Hachette Bibliotheque Verte, 1958, 254p Illus Henri Faivre
- Hachette Bibliothèque Verte N°59, 1964

L'Homme qui volait le Gulf Stream

- Gallimard, 1925, Les Chefs-d'oeuvre du roman-feuilleton, In-16, 256 p., couv. ill. en coul.

- Gallimard, 1925, Collection Chefs-d'œuvre du roman d'aventures Les Aventuriers de la Science n°1 Nouvelle édition, 254 pages sous couv. ill., 115 x 185 mm

- A. Bonne, 1966

Le secret de l'ile d'acier

- Tallandier Grandes Aventures N°38, Paris, 1953, 256 p.

Le Cécube de l'an 79 (1877)

- Boudoir des Gorgones n° 16 (Octobre 2006)

Les derniers jours d'Ys-la-Maudite

- Editions Armoricaines In-8 Couverture illustrée Morlaix 1947 Ouvrage broché, illustrations de C. Herouard, 236 pages,

Est-ce le même roman que le suivant?

Les derniers jours de la ville d'Ys

- Éd.Armoricaines, Morlaix, 1948

- Editions Terre de Brume, 1994 ISBN 2-84362-024-4

Dahut, le fille du roi Gradlon, règne en souveraine absolue sur la puissante et prospère cité d'Ys. Elle y vit dans le luxe et la débauche tout en vénérant des dieux que réprouvent Gwennolé et Corentin, proches conseillers du roi Gradlon et tenants de la nouvelle religion.

L'Esprit qui flottait sous les eaux

- Tallandier, 1938 Le Livre d'Aventures n°48

La derniére sentinelle de la ville d'YS

- Tallandier, Lisez-moi Aventures, Magazine pour tous, n°28, Juillet 1949. 16x24 pages 145 à 192 Revue bimensuelle paraissant le 1er et le 15 de chaque mois. Couverture " dans la stratosphère" composition de Maurice TOUSSAINT

Les Compagnons de l'Iceberg en Feu

Il semblerait qu'il y ait eu deux éditions simultanées. Ou qu'Albin Michel et Ollendorf fusionnent?

- Ollendorff (In-8 Couverture illustrée) 1922, Le roman de mer et d'Outremer, sous la direction de Pierre MILLE, 191 pages

- Albin Michel (Couverture non illustrée), 1922, Le Roman de Mer et d'Outremer n°4, 191 pages

Au début du XXe, un noblion de bonne famille française a été envoyé aux Amériques pour redorer un blason désargenté en se mariant avec une héritière. Les projets ayant échoués, le fils à papa s'engage dans différentes professions de peu d'estime : chercheur d'or, homme de main, trafiquant, marin pour finir par parfaire un beau profil d'aventurier. Acoquiné cette fois avec un yankee aussi rustre que brute, il embarque pour une campagne baleinière qui finit mal, le bâtiment bloqué dans les glaces. Après avoir éliminé ou laissé mourir tout leur équipage, le duo mal assorti monte un attelage avec le moteur du bateau et tente de trouver du secours. Ils vont finalement tomber sur un authentique galion du 16e siècle congelé depuis la défaite de l'Empire espagnol devant Drake. C'est une aubaine pour les deux hommes qui y découvrent diamants et doublons, mais le navire est encore peuplé des cinquante marins et du capitaine, ainsi que d'une jeune femme, tous bien conservés dans la glace depuis 350 ans.
Au cours d'une beuverie, notre frenchie coureur des mers a l'idée d'expérimenter une méthode dont il a lu le résumé dans un livre d'Edmond About, avec le moteur électrique, il décongèle l'Hidalgo et sa maîtresse, une jeune et très jolie abbesse, et réussit à les ranimer tous deux.

Un roman étonnant et très amusant, d'un cynisme rare qu'oubliera le Toudouze de la bibliothèque verte. Le huis clos au milieu des glaces entre les deux dévoyés espagnols, demeurant des fanatiques de l'Inquisition, le yankee trivial et cruel et l'aventurier français plein d'entregent mais sans aucune morale est parfaitement distrayant. La décongélation donne lieu a elle toute seule a une description plutôt savoureuse.
Je viens de trouver ce livre sur une braderie et malgré son aspect peu reluisant, je suis très satisfaite de cet achat smile

okbdfi [Gil] 12/09/2010 Enfin !

Fantomas · 25-07-2008 19:32:09

Cirroco Jones a écrit :

Le secret de l'ile d'acier
- Tallandier Grandes Aventures N°38, Paris, 1953, 256 p.

Signalons la publication dans Lisez-moi Aventures 10/1950 n°53 (version abrégée)

Cirroco Jones · 21-05-2011 15:00:51

Cirroco Jones a écrit :

Pour ne pas laisser dire que ce topic fut ouvert pour rien, un autre monstre marin pour l'auteur des grandes jeunes aventurières de la mer:
Pierrette la téméraire, 1956, Hachette Idéal-bibliothèque n°116, Illustrations de Françoise Bertier.
Deux "Sea-Scouts-girls" (terme de l'auteur), l'une française et l'autre canadienne, sont des marins expérimentées malgré leurs 15 ans. Après un pari, elles se lancent sur les traces d'un monstre marin, un serpent de mer long de 40 à 50 mètres dont le mâle porte crinière. L'une veut prouver son existence, la seconde le contraire. Mais au large des Açores, les deux filles (cousines de surcroit) vont laisser tomber leur antagonisme pour lutter conjointement contre les aléas maritimes.
Finalement, la bête existe en couple. Dans la préface, il est dit que l'auteur eut l'idée d'écrire ce roman après avoir prononcé une conférence à l'Institut Océanographique de Paris où il résuma toute les connaissances historiques et zoologiques à propos du serpent de mer.

Ce récit est d'abord paru en 1927 dans la Bibliothèque de la Jeunesse de chez Hachette, une des plus jolies séries de cette collection qui connut plusieurs présentations jusque dans les années 1970.

Pierrette la téméraire, 1927, Hachette Bibliothèque de la Jeunesse, Illustrations de Georges Dutriac, 79 pages.

Georges Dutriac n'est pas le meilleur illustrateur de grosse bête bizarre, dommage, son serpent n'est pas très impressionnant...

okbdfi

gil · 08-06-2011 14:51:56

Cirroco Jones a écrit :

Ce récit est d'abord paru en 1925 dans la Bibliothèque de la Jeunesse de chez Hachette (...)
Pierrette la téméraire, 1927, Hachette Bibliothèque de la Jeunesse, Illustrations de Georges Dutriac, 79 pages.

Juste une petite question pour vérifier qu'il n'y a pas d'erreur, que la première publi est bien 1925, même si tu présente la couv de 1927. C'est ça ?

Cirroco Jones · 08-06-2011 17:25:41

Non-non, j'ai coquillé et écris une c.. bêtise. C'est 1927 pour les deux, je corrige dans le poste initial. Désolée.

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