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Le rayon SF mentionne de Gabriel Bernard :
Satanas : (5 fascicules - 1931)
1) La Comtesse Eléonore
2) Les Chevaliers de L'étoile
3) L'Enigme du Désert
4) La Cité des Prodiges
5) Le Secret de Patrice Oriel
Tous édités par Tallandier.
Puis mentionne une reliure éditeur sous le titre générique "Satanas", toujours chez Tallandier en 1932.
Eternel chineur, je viens de trouver ça :
Chez Ferenczi apparemment ! Est-ce la reliure éditeur mentionnée par le Rayon SF ? Ou un fascicule indépendant (l'un des 5 titres ?) ?
Vos avis m'intéressent. Merci.
Dernière modification par Belzébuth (22-12-2005 22:55:21)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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C'est la première édition, parue avant celles de Tallandier.
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C'est la première édition, parue avant celles de Tallandier.
Elle contient tous les titres des fascicules de chez Tallandier ?
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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C'est plutôt Tallandier qui a découpé l'édition Ferenczi en 5 tranches.
Et qui a rajouté une curieuse préface dans le recueil (je ne me rappelle plus si elle figure dans les brochures.)
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Et qui a rajouté une curieuse préface dans le recueil (je ne me rappelle plus si elle figure dans les brochures.)
Pkoi curieuse ?
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Dans mon souvenir (lointain), il me semble qu'elle traite des - prétendus - phénomènes de "radio humaine". Ou d'un sujet tout aussi curieux illustré par le roman.
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Dans mon souvenir (lointain), il me semble qu'elle traite des - prétendus - phénomènes de "radio humaine". Ou d'un sujet tout aussi curieux illustré par le roman.
Cool :
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Dernier truc : le titre, Satanas, pourrait laisser penser à un épigone de Fantômas.
Eh bien, pas du tout. Tout comme Fascinax.
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Dernier truc : le titre, Satanas, pourrait laisser penser à un épigone de Fantômas.
Eh bien, pas du tout. Tout comme Fascinax.
Ben là pô cool :
Remarque l'illustration du premier plat par Armengol est pas mal !!
Et tiens à propos d'Armengol (ça sonne comme Collargol son nom !) des infos sur cet illustrateur de talent ? ou en trouver ?
Dernière modification par Belzébuth (12-11-2005 19:05:42)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Remarque l'illustration du premier plat par Armengol est pas mal !!
Elle n'a pourtant rien, mais alors rien, mais alors franchement rien, à voir avec le roman.
Et tiens à propos d'Armengol (ça sonne comme Collargol son nom !) des infos sur cet illustrateur de talent ? ou en trouver ?
In "LE VISAGE VERT" N° 7 OCTOBRE 1999
Contenu :
Sommaire franco-allemand en diable pour la septième livraison du Visage Vert. Michel Meurger ouvre le ban avec une longue étude sur le motif de la Chasse Sauvage et de l'Autel Païen chez Friedrich de La Motte Fouqué, passionnant éclairage sur les antiquités germaniques. En terre germanophone, l'on découvrira aussi Paul Busson et ses maléfiques " Joyaux de Tormento ". Plus au nord, du nouveau sur le Flamand Jean Ray. L'érudit Claude Déméocq analyse la correspondance qu'il entretint avec Maurice Renard - l'auteur des Mains d'Orlac - et nous livre une nouvelle de ce dernier jamais reprise depuis sa publication en 1932. Retour en France avec Balzac, dont le Visage Vert fête à sa manière le bicentenaire : Philippe Riviale décortique Le Député d'Arcis (dans sa version achevée par Charles Rabou) pour y mettre en lumière les mécanismes du politique et de l'économique. Et dans la rubrique En Cimaise, de François Ducos, on pourra contempler quelques œuvres de l'illustrateur Armengol.N'oublions pas pour autant nos amours d'outre-Manche : une nouvelle macabre de Rider Haggard, une histoire de malédiction du prolifique et captivant A.M. Burrage, et - last but not least - un somptueux résumé du génie poétique et comique d'Edward Lear : sa botanique et des recettes nonsensiques.
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Tiens encore du Armengol sur mon site aux enchères préféré : (bon c'est pas de la SF mais c'est trés rétro ... mais moi j'aime beaucoup !)
Dernière modification par Belzébuth (07-12-2005 22:33:36)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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On pourrait d'ailleurs créer un fil sur les illustrateurs avec tout ce que l'on peut trouver comme scans kitsch et/ou rétro sur le Net ? Non ?
Dernière modification par Belzébuth (12-11-2005 19:46:07)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Ici, c'est quand même BDFI, donc cela implique un minimum de conjecture.
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Ici, c'est quand même BDFI, donc cela implique un minimum de conjecture.
Ouais t'as raison je vais me calmer !
Dernière modification par Belzébuth (12-11-2005 21:48:51)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Sur Armengol, voici ce qu'en dit le "Dico-Solo" :
Henri HARMENGOL-DURIEZ ( vers 1880-1939 ) :
signe ARMENGOL, DURIEZ, HARMENGOL, ou de son nom complet.
en 1932, fonde un éphémère hebdomadaire humoristique : "Plume au vent".
Sociétaire des "Humoristes"
Pour qu'il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes
( devise shadock )
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C'est plutôt Tallandier qui a découpé l'édition Ferenczi en 5 tranches.
Dans les "Drames de la TSF Humaine" tout un programme ! (de radio ?)
Dernière modification par Belzébuth (07-12-2005 22:33:08)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Faudrait comparer les deux éditions, mais je crains que la seconde n'apporte rien de plus, à part la préface.
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Ajouter à la biblio :
"La Croisière de l'Energique" - Tallandier "Grandes Aventures Voyages Excentriques" n°71 - 1925
rééd. - Tallandier "Grandes Aventures Voyages Excentriques" n°519 - 1934.
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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A la fois polar, aventures et SF, si je ne confonds pas.
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FAIT DIVERS: Tout le monde connait Gabriel BERNARD (1855-1934), auteur de "SATANAS" en 1923, de "LA CROISIERE DE L'ENERGIQUE", en 1925 et des "COMPAGNONS DE LA HAINE", en 1928. L'année de sa mort est bien connue, par contre les circonstances de celle-ci sont ignorées de la plupart des amateurs de littérature populaire.
Avant guerre, Géo LONDON fut le chroniqueur judiciaire le plus connu de la "Belle-époque", de 1924 à 1939 il édita chaque année aux Editions de France: "LES GRANDS PROCES DE L'ANNEE", et dans le volume consacré à l'année 1934 l'on trouve coincé entre le compte-rendu du procès de Violette Nozière (condamnée à mort pour avoir quelque peu assassiné ses parents, mais non exécutée, la justice française de l'époque graciant systématiquement les femmes - un des rares bon-point de l'inégalité des sexes -), et un banal meurtre en automobile, le petit article suivant:
.............................
UNE PLAISANTERIE MORTELLE - 12ème chambre correctionnelle de la Seine. Audience du 16 juillet:
.............................
"Quelle émotion avait provoquée dans le monde des lettres et des journaux la nouvelle inattendue de la mort du bon romancier populaire Gabriel BERNARD. Il avait succombé brusquement, le soir du dimanche 3 juin, à la suite d'une stupide plaisanterie qui, l'ayant bouleversé, avait déterminé chez lui un affaissement cardiaque auquel il ne put résister.
Il passait tranquillement, vers 10 heures du soir, rue du Louvres, en compagnie de sa femme, de son jeune fils et d'une amie, Mme Rubin, lorsqu'un individu descendit d'une auto et se précipita sur son fils qu'il saisit par son veston. En bon Papa, M. Bernard s'interposa. Mme Bernard intervenant à son tour, dit à son mari: -"Laisse-le ce doit être un ivrogne"
Ces paroles si naturelles déclenchèrent la colère de l'homme qui s'écria: "- Ah! vous allez voir!" Là-dessus il prit, dans un pot de peinture qui se trouvait sur la chaussée, un pinceau humide et le dirigea vers le visage de M. Gabriel Bernard. Un agent intervint. M. Gabriel Bernard, brave homme pacifique, s'éloignait bientôt avec les siens, quand il s'écroula.
Transporté à l'hôpital de la Charité, il y succomba peu après.
Voici maintenant l'auteur de ce drame lamentable devant la 12ème chambre. Il s'appelle Maurice Kupperfarb et est âgé de 30 ans. Après une jeunesse orageuse - il a été élevé dans une maison de correction - il exerce un vague métier de camelot. Cet homme qui, par une agression inexplicable contre un enfant, a causé la mort d'un honnête homme, plongé une famille dans l'affliction, n'a pas l'air bien repentant. Sans doute affecterait-il plus de remords s'il risquait une peine sévère. Mais Kupperfarb, qui sans raison fit mourir un honnête homme, sait bien qu'il ne risque pas grand chose.
Sous prétexte que M. Gabriel Bernard souffrait d'une affection cardiaque -une de ces affections avec lesquelles on vit parfois 80 ans- Kupperfarb n'est inculpé que de violences et de voies de fait. On l'a, en outre, remis en liberté provisoire. IL s'en faut de peu qu'on ne lui présente des excuses pour l'avoir dérangé. En Angleterre, les auteurs de ce qu'on appelle , Outre-Manche les practicals jokes (plaisanterie d'ordre matériel), sont sévèrement punis lorsque ces plaisanteries ont des suites fâcheuses.
Mais notre code n'a rien de prévu à cet égard, et Kupperfarb ne doute pas qu'il sera rendu à ses boniments de camelot et à ses plaisanteries d'imbécile.
Il deviendra, sans doute, un héros de bistrot et racontera l'histoire de "son" mort et de "son" procès. Rougeaud, courtaud, vulgaire, malgré l'élégance de ses vêtements, Kupperfarb plastronne dès le début de l'interrogatoire que lui fait subir le président Mongin
KUPPERFARB - Je suis négociant en tissu. Le jour de la chose, j'étais camelot éventuel.
Il est moins flambant lorsque le magistrat lui rappelle que c'est pour vol et recel qu'il fut envoyé dans une colonie pénitentiaire. Kupperfarb nie, malgré les témoins, avoir eu un geste violent à l'égard du fils Bernard.
LE PRESIDENT MONGIN - L'intervention de M. Bernard père ne s'explique que parce que son fils était menacé.
KUPPERFARB - J'ai plaisanté comme j'aurai plaisanté avec vous, si vous étiez passé là. Je n'ai rien eu avec le fils Bernard. Je ne sais qu'elle idée m'a pris de mettre le pinceau sous le nez de M. Bernard père
Dominant avec peine son trouble et sa douleur, Mme Gabriel Bernard expose clairement l'inqualifiable agression dont Kupperfarb s'est rendu coupable contre son fils et son mari et comment son malheureux mari a pu croire qu'il avait affaire à un apache.
Le fils de la victime, M. Gabriel-Alexandre Bernard, âgé de 16 ans, confirme que Kupperfarb s'est précipité sur lui, sans aucune raison, l'a pris au collet et a tenté de le frapper sur la tête.
M. BERNARD FILS - Quand ma mère a dit : "Ce doit être un ivrogne", il a dit: "Ah! vous allez voir ce que je vais faire".
Mme Rubin corrobore les deux dépositions précédentes.
Quelques amis de Kupperfarb viennent dire que son geste fut involontaire.
Maître Charles Candelier est l'interprète éloquent de l'affliction de Mme Bernard et de son fils, qui ne réclame qu'un franc de dommages-intérêts.
Le réquisitoire du substitut Gavalda est, comme toujours, plein de mesure et d'une note juste.
Maître Lazurick, défenseur de Kupperfarb, estime que le geste de son client fut seulement celui d'un "Gavroche"
Et Kupperfarb s'en tire avec quinze jours de prison avec sursis et 50 francs d'amende? C'est pour rien. Géo LONDON
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