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Otrante "Art et littérature fantastiques" est une revue d'étude semestrielle sur l'art et la littérature fantastique.
Les revues regroupent, en fonction du sujet abordé, des études relatives à des supports tels que la littérature, la bande dessinée, la peinture, la photographie, le cinéma ou la télévision. Des illustrations ou fictions peuvent également y être accueillies.
La revue a été créée en 1991 par le GEEEFF (Groupe d'étude des esthétiques de l'étrange et du fantastique de Fontenay), groupe lui-même fondé par Lambert Barthélémy.
La revue est actuellement éditée par les éditions Kimé.
Le nom de la revue est une référence au château Italien du roman d'Horace Walpole.
Quelques premières de couverture :
Chaque numéro fait entre 150 et 250 pages et coûte vingt euros, hormis les numéros double (30 euros pour environ 350 pages).
Le site de la revue.
Hors ligne
Otrante n° 1
30 francs - Avril 1991
Otrante n° 2 – Le diable
1992
Otrante n° 3 – La ville fantastique
1992
Otrante n° 4 – Amours fantastiques
Janvier 1993
Otrante n° 5 – Machines
Automne 1993
Otrante n° 6 – Marcel Béalu : Le veilleur de nuit
65 francs - Eté 1994
Otrante n° 7 – Le labyrinthe
1995
Otrante n° 8 – Le double
1996
Otrante n° 9 – Fantastique et politique
200 pages - 1997
Otrante n° 10 – Claude Seignolle
248 pages - 95 Francs - Printemps 1998
Otrante n° 11 – L'homme artificiel
172 pages - Novembre 1999
Otrante n° 12 – Châteaux
204 pages - 2002
Otrante n° 13 – Fantastique et bande dessinée
180 pages - Avril 2003
Otrante n°14 – Jean Ray / John Flanders. Croisement d’ombres
224 pages - Automne 2003
Otrante n°15 – Le rire fantastique : grotesque, pastiches, parodies
224 pages - Printemps 2004
Otrante n°16 – Vies imaginaires
240 pages - Automne 2004
Otrante n°17 – Théâtre & fantastique : une autre scène du vivant
224 pages - Printemps 2005
Otrante n°18 – Jules Verne et la veine fantastique
176 pages - Automne 2005
Otrante n°19-20 – Rosny Aîné & les autres formes
352 pages - 2006
Otrante n°21 – Henry Rider Haggard : Archéologies du désir
Responsables éditoriaux : Arnaud Huftier & Jean-Pierre Picot - 192 pages - 20 € - Printemps 2007
Otrante n°22 – Dialogue des morts
Sous la direction d’Ariane Eissen - 192 pages - Automne 2007
Otrante n°23 – Londres fantastique
Responsables éditoriaux : Hélène Machinal & Denis Mellier - 192 pages - Printemps 2008
Otrante n°24 – Mondes imaginaires
Responsable éditoriale : Nathalie Dufayet - 192 pages - Automne 2008
Otrante n°25 – Hantologies : les fantômes & la modernité
Responsables éditoriaux : Raphaëlle Guidée et Denis Mellier - 176 pages - Printemps 2009
Otrante n° 26 – Fantastique & science
Responsable éditoriale : Hélène Machinal - 192 pages - Automne 2009
Otrante n°27-28 – Forêts fantastiques
Responsable éditorial : Lambert Barthélémy - 336 pages - 30 € - Automne 2010
Otrante n°29 – André Laurie
Responsable éditorial : Jean-Pierre Picot - 160 pages - 20 € - Hiver 2011
Otrante n°30 – Fantastique intérieur
Responsable éditoriale : Ariane Essen - 192 pages - 20 € - Automne 2011
Hors ligne
Otrante n° 31-32 – J.-G. Ballard : L’invention du réel
Responsable éditorial : Samuel Archibald - 360 pages - 30 € - Hiver 2012
Otrante n° 33-34 – Poétiques du zombie
Responsables éditoriaux : Samuel Archibald, Antonio Dominguez Leiva & Bernard Perron - 344 pages - 30 € - Hiver 2013
Otrante n° 35 – Washington Irving au temps des nations
Responsable éditorial : Arnaud Huftier & Scott Sprenger - 248 pages - 20 € - Printemps 2014
Otrante n° 36 – Le Fantastique de l’Est : dictatures imaginaires et politiques
Responsable éditorial : Anca Mitroi - 184 pages - 20 € - Automne 2014
Otrante n° 37 – Rêve & Fantastique
Responsables éditoriales : Marie Bonnot & Emilie Fremond - 192 pages - 20 € - Printemps 2015
Otrante n° 38 – Mutations 1 : Corps posthumains
Responsables éditoriaux : Jean-François Chassay & Hélène Machinal - 218 pages - 20 € - Automne 2015
Otrante n° 39 – Réceptions et réécritures aux XXe & XXIe siècles
Responsable éditoriale : Victoire Feuillebois - 200 pages - 20 € - Printemps 2016
Otrante n°40 – Aldous Huxley
Responsable éditorial : Patrick Bergeron - 176 pages - 20 € - Automne 2016
Otrante n° 41 – Écosse et Irlande fantastique
Responsables éditoriales : Catherine Conan et Camille Manfredi - 234 pages - 20 € - Printemps 2017
Otrante n° 42 – L'imaginaire en série - I
Responsable éditorial : ? - ? pages - 20 € - Automne 2017
Otrante n° 43 – Mutations 2 : Homme / machine
Responsables éditoriaux : Jean-François Chassay & Isabelle Boof-Vermesse - 192 pages - 20 € - Printemps 2018
Otrante n° 44 – Margaret Atwood
Responsables éditoriaux : Patrick Bergeron & Arnaud Huftier - 138 pages - 20 € - Automne 2018
Otrante n° 45 - “No age, please, we’re posthuman !’’ - Le posthumain au prisme de la jeunesse
Responsable éditorial : Matthieu Freyheit - 200 pages - 20 € - Printemps 2019
Otrante n° 46 - Paradoxes de l’espace-temps
Responsables éditoriaux : Sylvie Bauer, Hélène Machinal, Denis Mellier - 144 pages - 20 € - Automne 2019
Hors ligne
Les publications plus récentes : (post du 31/12/2021, mais décalé pour faire de la place au dessus )
Otrante n° 47-48 - Apocalypses
Responsables éditoriaux : Hélène Machinal, Monica Michlin, Arnaud Regnaud - 408 pages - Printemps-Automne 2020
Nous serions désormais dans un spatial turn, dans lequel les questions de l’espace et des mondes se seraient imposées face au privilège ancien d’un récit du temps, de sa perception et de ses transformations.
Comment dans un régime culturel de l’écran, dans une fiction où les devenirs technologiques ne cessent de tracer de nouvelles perceptions et possibilités pour le sujet humain — jusqu’à son dépassement ou sa disparition —, les catégories de l’espace et du temps négocient-elles nouvellement leurs relations ? Les fictions de l’imaginaire, la SF et le fantastique, les anticipations dystopiques ou encore l’enquête policière sont-ils plus particulièrement aptes à révéler de nouvelles configurations fictionnelles de l’espace et du temps ? À moins que certaines de leurs propriétés formelles et imaginaires n’aient contribué précisément à ce tournant spatial ?
À travers des études consacrées aux paradoxes temporels, à la circularité du récit, aux brouillages génériques, aux dispositifs médiatiques et textuels offerts par les relations de la littérature et du numérique, de Star Trek à Sherlock Holmes, de Don DeLillo à Lauren Beurkes, d’Alain Damasio à William Burroughs, du blockbuster Arrival à l’œuvre expérimentale de Scott Tomasula, ce numéro d’Otrante, cherche à montrer le renouvellement des représentations et des conceptions qui affectent les imaginaires du temps et de l’espace dans la fiction (littérature, cinéma, séries) contemporaine.
Otrante n° 49 - Femmes et fantastique au Canada
Responsables éditoriaux : Patrick Bergeron, Arnaud Huftier & Nathalie Watteyne - 258 pages - Printemps 2021
Fantastique, femmes et Canada : pris séparément, chaque terme renvoie à des territoires, amenant avec eux leur lot de questions sur les frontières. Mais qu’en est-il lorsqu’ils sont associés ? Ne verrait-on pas émerger une nouvelle cartographie, créant ainsi un regard neuf sur les frontières ?
C’est ce regard inédit sur les frontières qui nous intéresse dans ce volume d’Otrante : les récits à effets de fantastique d’auteures québécoises et canadiennes permettent de dégager une nouvelle perspective sur les questions de genres, d’identités, de langues. Ils permettent aussi d’envisager d’une manière autre un au-delà des frontières, qu’il s’agisse des États-Unis voisins ou de l’Europe.
Il convenait d’arpenter cette cartographie avec pour guides des écrivaines représentatives, à différents égards. On retrouve ainsi dans ce volume des auteures phares de la littérature canadienne (Anne Hébert, Margaret Atwood), des voix de la relève (Christiane Vadnais, Maude Deschênes-Pradet), des voix nouvelles autochtones (Tanya Tagaq), de même que des voix dites migrantes (Ying Chen, Silvia Moreno-Garcia). On y retrouve par ailleurs des entrées dans les territoires du fantastique par des auteures généralement associées à la science-fiction et à la fantasy (Élisabeth Vonarburg), ainsi que des auteures qui revisitent la tradition, aussi bien celle du conte (Emma Donoghue, Audrée Wilhelmy) que celle de la littérature gothique (Martine Desjardins) ou nouvellière (Christiane Lahaie). Autant d’auteures qui, dans la diversité de leurs points de vue, interrogent avec le plaisir de l’effroi les frontières d’une cartographie qui a pour titre Femmes et fantastique au Canada.Avec les contributions de : Mélanie Beauchemin, Sophie Beaulé, Patrick Bergeron, Rachel Bouvet, Nicole Côté, Emma Donoghue, Noémie Dubé, Gilles Dupuis, Yves Favreau, Valérie Fiset-Sauvageau, Arnaud Huftier, Christiane Lahaie, Jean-François Létourneau, Mathieu Lottiaux, Manuela Mohr, Silvia Moreno-Garcia, Camille Néron, Nathalie Watteyne.
Otrante n° 50 - Valeur du romantisme noir
Responsable éditoriale : Émilie Pézard - 166 pages - Automne 2021
Il y a exactement deux siècles, en 1821, Charles Nodier inventait l’appellation «genre frénétique» pour désigner la face sombre du romantisme, sa part d’horreur et d’excès, et il fustigeait l’immoralité du genre tout en reconnaissant les séductions sulfureuses que celui-ci exerce sur le lecteur. Alors que la critique du XXesiècle, des surréalistes à Annie Le Brun et Jean-Luc Steinmetz, a retourné la condamnation moralisatrice du XIXesiècle en faisant l’éloge de la portée subversive de ces œuvres qui structurent leurs intrigues autour du conflit entre le bien et le mal, il est temps d’adopter une approche dépassionnée des morales du romantisme noir.
Si les œuvres noires, comme on le leur a parfois reproché, se caractérisent par leur manichéisme, celui-ci peut prendre des formes variées. Les romans valorisant la vertu et l’innocence de l’héroïne s’opposent ainsi aux récits sadiens faisant goûter au lecteur les délices vertigineuses de la cruauté. Dès l’époque romantique se multiplient les œuvres ambivalentes, qui, infusant l’ironie dans le modèle du roman noir, rendent plus incertaine la frontière entre bien et mal. Quelles sont les valeurs défendues dans ces fictions ? Les variations morales dessinent-elles une évolution historique ? Sont-elles corrélées à des tendances esthétiques particulières ? Les études réunies ici proposent quelques réponses à ces questions, à travers l’analyse de l’axiologie du romantisme noir de Ducray-Duminil à Gaston Leroux, en passant par Nodier, George Sand, Balzac ou Pétrus Borel.Avec les contributions de : Jérémie Alliet, Guillaume Cousin, Florence Fix, Kathia Huynh, Sylvain Ledda, Marilyn Mallia, Jessy Neau, Isabelle Rachel Casta, Sébastien Vacelet, Marc Vervel.
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Otrante n° 51 - Mutations 3 : Posthumain et écran
Responsables éditoriaux : Sylvie Bauer, Lucie Bernard et Hélène Machinal - 210 pages - 20 € - Printemps 2022
Ce numéro s’inscrit dans le sillage des deux premiers volumes portant sur les mutations : Otrante 38, “Mutations 1 : corps posthumains” et Otrante 43 “Mutations 2 : Homme/machine”. Dans ce nouveau volet, sont proposés des articles qui déclinent les représentations des devenirs de l’humain et de leurs environnements (ce qui permet de croiser figures du posthumain et représentations de sociétés postcataclysmiques) mais aussi des articles qui s’inscrivent plus généralement dans la rhétorique de l’après. Il s’agira également d’explorer des imaginaires présents ou à venir dans lesquels la culture de l’écran est omniprésente et s’illustre en particulier par des dispositifs de contrôle et de surveillance qu’ils soient individuels ou collectifs. Les corpus proposés sont tous contemporains et se distinguent par le fait que les objets culturels analysés sont ancrés dans la diversité (romans, nouvelles, jeux vidéos, films, séries télévisées, etc.). Par ailleurs, tous les articles s’inscrivent dans la recherche contemporaine sur les temporalités et les imaginaires du futur.
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Otrante n° 52 - Effigies fantastiques d’Europe centrale, paru fin 2022
Responsable éditoriale : Hélène Martinelli - 222 pages - 20 € - Automne 2022
L’Europe « familière » sinon « familiale » de Czesław Miłosz a été en quelque sorte « défamiliarisée » en « une autre Europe ». S’il n’est ni possible ni souhaitable de cantonner l’étrangeté de cet espace à une réception déplacée, doublée de son annexion politique à l’Est, qui en fait un « Occident kidnappé », cette « infamiliarité » ou « défamiliarisation » fait en revanche écho à la mythologie d’une Europe centrale fantastique et grotesque, en vertu de concepts fondateurs tels que l’« Unheimliche » de Sigmund Freud, (1919) et la « Verfremdung » de Wolfgang Kayser (1957).
Si le versant fantastique de cette « autre Europe » a déjà été commenté, l’originalité de ce volume d’Otrante est d’aborder cet « autre » fantastique par le prisme de son actualisation dans les arts visuels, même quand il s’agit d’aborder l’illustration ou l’adaptation d’une œuvre littéraire. En se focalisant ainsi sur l’image, les études ici réunies entendent alors situer cet « autre » fantastique dans l’œil, ou dans la monstration et l’effet de sidération que l’image induit.
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