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De son vrai nom Raymond Ames-Semire. Auteur Français (1861 - 1940).
*"Le dernier Mammouth" préo. in "Lecture pour Tous" d'octobre 1902 à janvier 1903.
* en volume même titre chez Calmann-Lévy - 1904.
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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A été traduit en Anglais dés 1907 ! "The Last of the Mammoths". Noter que ce livre est paru sous le nom de Raymond Turenne.
London: Chatto & Windus 1907.
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Merci beaucoup pour l'image. Ca valait vraiment le coup !
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Merci beaucoup pour l'image. Ca valait vraiment le coup !
C'était seulement pour vous prouver son existence!
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Dave O'Brien a écrit :Merci beaucoup pour l'image. Ca valait vraiment le coup !
C'était seulement pour vous prouver son existence!
On a jamais vu dieu,pourtant on sait qu'il existe!:P
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On a jamais vu dieu,pourtant on sait qu'il existe!
D'ou tu sors ça ? Serais-tu devenu intégriste mon vieux Teddy ? Tu m'inquiètes ! T'as trop lu de Paul Bourget !
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Belzébuth a écrit :Dave O'Brien a écrit :Merci beaucoup pour l'image. Ca valait vraiment le coup !
C'était seulement pour vous prouver son existence!
On a jamais vu dieu,pourtant on sait qu'il existe!:P
Si tu préfére,on a jamais vu Dave mais pourtant on sait qu'il existe!
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Raymond AUZIAS-TURENNE (1861 - 1940), Canada
pseudonyme Amès Sémiré
Sous le nom d'Amès Sémiré, il a collaboré au journal le Temps comme journaliste géographe du Grand Nord mais il signe Auzias-Turenne des articles dans des gazettes et revues canadiennes agricoles, politiques ou littéraires quand il n'écrit pas des romans sous ce nom, pour la plupart édités en France. Il était le beau-fils de Louis Beaubien, un propriétaire terrien et homme politique canadien français et assumait d'ailleurs des fonctions agricoles et politiques lui-même.
Le Dernier Mammouth publié chez Lévy en 1904 et qui a été pré-publié dans Lecture pour Tous 1902-1903 4e année, n° 1, 2, 3, 4, d'octobre 1901 à janvier 1902 (édit. CJ 01/2013) :
Une image plus sympa de la troisième partie dans le n°3, illustrations de Raymond de la Nézière.
a aussi été publié dans Soleil du Dimanche (sans date connue) :
et en volume chez Rustica (sans date connue) dans les Romans de Rustica :
---
La BNF, Le New General Catalog of Old Books and Authors, le Dictionnaire biographique du Canada et Notre Mémoire en Ligne sur Canadiana se coupent et se recoupent, Raymond Auzias-Turenne est bien le nom d'état civil de cet auteur, Amès Sémiré étant un pseudonyme. Bien que publié en France, il est ressortissant du Canada où il a occupé des fonctions officielles et commerciales... ou que l'on me prouve le contraire!
Bon, comme BDFI n'a pas encore réalisé une fiche sur cet auteur, on n'a pas encore eu le temps de dire des bêtises non vérifiées
Ce qui veut dire qu'il serait temps de la réaliser...
Dernière modification par Cirroco Jones (08-01-2013 02:05:02)
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Merci Cirroco.
En voilà un qu'on pas vraiment rencencé par ici, je crois bien. Mais il me faudrait vérifier plus avant...
Je passerai l'information aux éventuels intéressés...
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De rien! et oui, bonne idée, vérifie sur place, je n'ai que les sources Internet et encore, elles sont parfois bridées.
"Notre Mémoire en ligne" est sympa à parcourir malgré les bridages, avec des scans de gazettes et revues du 19e. J'y ai trouvé pas mal de mentions d'Auzias-Turenne dont l'une, indirecte dans une revue littéraire féminine, est une critique d'un roman "Cow-boy"...
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Bon, comme BDFI n'a pas encore réalisé une fiche sur cet auteur, on n'a pas encore eu le temps de dire des bêtises non vérifiées
Et on peut encore réviser les révisions! Et tant mieux, les dates de la préo n'étaient pas les bonnes...
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Cirroco Jones a écrit :Bon, comme BDFI n'a pas encore réalisé une fiche sur cet auteur, on n'a pas encore eu le temps de dire des bêtises non vérifiées
Et on peut encore réviser les révisions! Et tant mieux, les dates de la préo n'étaient pas les bonnes...
"n° 1 à 4 entre octobre et janvier de l'année suivante", ce qui signifierait n°1 en octobre et 4 en janvier, ça me semble un peu étrange, non ?
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"n° 1 à 4 entre octobre et janvier de l'année suivante", ce qui signifierait n°1 en octobre et 4 en janvier, ça me semble un peu étrange, non ?
Non-non, c'est bien ça et c'est normal. La numérotation se comptait sur une année de parution. Le numéro 1 d'octobre 1901 est celui de la quatrième année de parution qui finissait en septembre 1902. Le tout premier numéro 1 datait d'octobre 1898 (si je compte bien). Chaque année, la numérotation était réinitialisée.
La notation doit être "4e année, n° (ou livraisons) 1 à 4, oct. 1901/ jan. 1902." D'ailleurs les pages sont numérotées en fil continu, pages 1-92 en oct., puis 93-185 en nov., etc.
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gil a écrit :"n° 1 à 4 entre octobre et janvier de l'année suivante", ce qui signifierait n°1 en octobre et 4 en janvier, ça me semble un peu étrange, non ?
Non-non, c'est bien ça et c'est normal. La numérotation se comptait sur une année de parution. Le numéro 1 d'octobre 1901 est celui de la quatrième année de parution qui finissait en septembre 1902. Le tout premier numéro 1 datait d'octobre 1898 (si je compte bien). Chaque année, la numérotation était réinitialisée.
La notation doit être "4e année, n° (ou livraisons) 1 à 4, oct. 1901/ jan. 1902." D'ailleurs les pages sont numérotées en fil continu, pages 1-92 en oct., puis 93-185 en nov., etc.
Effectivement, juste après avoir posté, je me suis dit que peut-être ils comptaient les années depuis la date de création, et non calendaire... Donc ça roule !
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Guy Costes nous cause!
Tous les renseignements de ton post sur Auzias-Turenne sont bons. Nous aussi, avec Joe on a eu du mal à les trouver. Sauf que tu peux préciser qu'il n'est pas né au Canada, mais qu'il s'y est exilé en 1884 pour fuir la IIIe République qu'il détestait et que le roman fut traduit chez Chatto & Windus, Londres, (The Last of the Mammoths, 1907) sous le nom de Raymond Turenne.
Donc, nationalité française à l'origine. Après, je ne sais pas s'il a été naturalisé canadien ou non.
Donc-bis, à nouveau
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Il y a de grandes chances là, mais il faudrait vérifier... Je crois qu'il est curieusement absent des bases de données des auteurs canadiens, contrairement à beaucoup d,autres émigrés Français devenus Canadiens et ayant oeuvré dans nos genres. Faudrait en avertir qui de droit (Claude Janelle, pour ne pas le nommer ici) ...
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Euh, si on fie à ce qui est écrit plus haut, il semble avoir partagé son temps entre les deux contrées. Bref, ce n'est pas tout à fait clair ici. Encore moins qu'elle fut la nationalité qu'il a choisie... Un émigré qui était Consul de France... Des choses m'échappent visiblement ici... Une vie grouillante en tous les cas...
Dernière modification par geaibleu (25-01-2013 11:31:35)
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Excellent, Moby Dick! On est à présent au mieux de la mini-bio de l'auteur.
Je note une coquille dans l'entrée : http://www.bdfi.net/auteurs/a/auzias_tu … aymond.php
Et il faudrait ajouter Raymond AUZIAS DE TURENNE comme nom initial, ainsi que Montréal comme lieu de décès.
Alias Amès Sémiré.
Biographie courte :
Réfractaire au service militaire de la République, Raymond Auzias-Turenne s'exile d'abord dans les Black Hills aux États-Unis pour y créer un haras avant de fuir les guerres indiennes en 1890 et s'installer au Canada. Il épouse la fille du Ministre de l'agriculture du Québec puis occupe divers postes officiels, agricoles ou financiers au Canada et aux États-Unis tandis qu'il continue d'écrire des articles pour les journaux et des fictions.
[Nota: lieu de décès ajouté en base, mais non affiché pour l'instant par le script]
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Il ne s’est pas exilé au Canada, mais aux USA (du moins au début) ; il est par la suite devenu citoyen des États-Unis, sa vie à elle seule est un roman :
Dans “L'Amérique comme modèle, l'Amérique sans modèle” (Équipe ELAN, Études Lilloises sur l'Amérique du Nord ; études réunies par Jacques PORTES — Lille : Presses universitaires de Lille, 1993, Collection UL3 : travaux & recherches — ISBN 2-86531-056-6), Jacques PORTES, nous offre en guise de conclusion une étude intitulée “L’Itinéraire d’un cow-boy français de la Belle Époque” où il retrace la vie aventureuse de notre homme, dénommé d’ailleurs ici Raymond AUZIAS DE TURENNE.
Né à Grenoble en 1861, issu de la noblesse languedocienne, refusant d’accomplir ses devoirs militaires pour la République, notre baron quitte la France pour les USA où il s’établit dans les Black Hills, en 1884 ou 1885, élevant des chevaux de race dans un ranch qu’il baptise “Fleur de Lys”. En 1890, il fuit les guerres indiennes et s’installe au Canada, se fixe à Montréal, épouse la fille du ministre de l’agriculture du Québec, fonde la Compagnie nationale des Haras, écrit des romans, prend part à la Ruée vers l’Or au Klondyke en 1898 où il occupe le poste de consul de France à Dawson City, devient ensuite banquier, s’installe à Seattle où il sera un des notables de la ville. Il restera royaliste jusqu’à sa mort en été 1940 à Montréal.
La photo du post de Moby Dick ne représente pas Raymond Auzias Turenne, mais le comte de Turenne (d'Aynac) consul de France à Québec. Raymond Auzias Turenne meurt à Seattle le 20 septembre 1940 (et pas en été à Montréal) voilà la photo de Raymond en cow-boy
Acte de décès à Seattle
Dernière modification par jisse (01-01-2022 14:56:13)
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