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Noosfere s'étend avec pertinence sur le recueil de Contes de cet auteur republié en 2004 chez Terre de Brume [1ère édition en 1908 - Société Générale d'édition) (réédition mentionnée sur Bdfi):
http://www.noosfere.org/icarus/livres/n … 2146558703
Cet auteur Français (1874- 1941) [dates non mentionnées sur Bdfi]
a écrit aussi :
- Contes dans la nuit (12 nouvelles) (Chamuel éd. - 1898) [je n'ai pas le recueil, je ne peux pas détailler le sommaire... désolé ]
- rééd même titre - (Carrington - 1903)
- Le Spectre de Monsieur Imberger (Flammarion - 1922)
- L'Homme Sauvage, suivi de Julius Pingouin (2 petits romans fantaisistes) la Bnf signale une édition chez Juven en 1902.
réédition chez Flammarion en 1922.
Je n'ai pas le Terre de Brume, heureux possesseur(s) mettre la liste des nouvelles S.V.P
Boutet a du écrire d'autres contes ou nouvelles du genre (peut-être plus fantastiques que SF ?) certains titres vus à la Bnf sont évocateurs ...
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Je ne connais pas ce recueil, mais il faudrait sûrement y jeter un coup d'oeil :
Auteur(s) : Boutet, Frédéric
Titre(s) : Frédéric Boutet. Aventures sombres et pittoresques [Texte imprimé]
Publication : Paris, impr. Henry Maillet ; J. Ferenczi, éditeur, 9, rue Antoine-Chantin (XIVe), 1921. (24 mai.) In-16, 120 p. 1 fr. 50. [3574]
Description matérielle : 118 p. : couv. ill. ; 19 cm
Note(s) : Les Oeuvres inédites. N ̊ 22
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Par contre, celui-là contient de la SF :
Auteur(s) : Boutet, Frédéric
Titre(s) : Frédéric Boutet. Le Reflet de Claude Mercoeur, roman [Texte imprimé]
Publication : Paris, impr. L. Maretheux ; Ernest Flammarion, éditeur, 26, rue Racine, 1921. (21 juillet.) In-18, 283 p. Net, 6 fr. 90. [4916]
Description matérielle : 280 p. ; 19 cm
Contient aussi :
- L'Île ingrate
- Le Meurtre de l'Américain
Je ne me rappelle plus pour les deux autres nouvelles, mais la dernière citée est une histoire d'androïde.
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Y'a ça aussi :
L’ÉPOUVANTE de Frédéric BOUTET
(in “Journal de la femme” n° 353, vendredi 11 août 1939, ill.).
Une histoire de vivisection humaine très grand-guignolesque.
Probablement parue dans quelque recueil.
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Dave, as-tu le sommaire d'histoires vraisemblables ?
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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- Le Visage Vert n° 12, octobre 2002: L'expérience
("Aventures sombres et pittoresques", 1921)
- Le Visage Vert n° 12, octobre 2002: Un fantôme
("Histoires vraisemblables", 1898)
- Le Visage Vert n° 12, octobre 2002: Florence
("Contes dans la nuit", 1898)
. ********
ainsi que :
- Le Visage Vert n° 12, octobre 2002:
. Un auteur fantastique oublié : Frédéric Boutet - Article de Claude Deméocq
Dernière modification par Belzébuth (28-01-2006 22:06:52)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Dave, as-tu le sommaire d'histoires vraisemblables ?
Non.
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- Le Visage Vert n° 12, octobre 2002: L'expérience
("Aventures sombres et pittoresques", 1921)
Ce recueil appartient donc à notre domaine préféré.
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Frédéric BOUTET. L’HOMME SAUVAGE suivi de JULIUS PINGOUIN, deux petits romans fantaisistes.
Félix Juven, éditeur, 1902, broché in-12° de 298 pages, réédité par Flammarion en 1922, broché in-12° de 280 pages.
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« L’HOMME SAUVAGE du quai Bois-l’Encre ». Résumé historique avec la reproduction des documents originaux.
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Le dimanche de Quasimodo de l’An XXXX, le lustre de la salle à manger des Méandre atterrit dans la soupière, suivi d’un jet d’eau sale. Mr. Méandre réfuta tout de suite l’accident ayant trouvé sur son piano une pancarte sur laquelle était noté « Défense de jouer : Prière d’une Vierge », que Mlle Adelaïde étudiait sept heures par jour.
Mr. Méandre fit constater les dégâts par maître Cormoran, huissier, mais le locataire du dessus ne répondit pas aux citations.
Quelques temps plus tard, des racines se mirent à percer le plafond d’un débarras. L’histoire commença à se répandre et Sébastien Cruchot, un journaliste, commença son enquête. Il apprit qu’une très forte somme d’argent avait été versée à maître Gémissant, notaire, pour payer le loyer et la nourriture que fournissaient le boucher, le boulanger et l’épicier toujours à heure fixe et au travers d’un guichet.
Le commissaire Eglantine décida alors de faire opérer une saisie. Avec Mr. Truie, sénateur, propriétaire de l’immeuble, le docteur Vollière, du comité d’hygiène, maître Cormoran, les inspecteurs Andréas et Troley, Panari, le serrurier qui avait blindé la porte, ils tentèrent de pénétrer dans l’appartement. Après bien des palabres la porte s’entrouvre et laisse passer le commissaire Eglantine et les autres. Puis quelque chose de rond et visqueux les entoure et ils s’évanouissent.
Quand ils reviennent à eux, ils sont dans un décor évoquant la forêt vierge, la jungle et la brousse. Le sol, recouvert de terre produit de curieux arbres exotiques, cocotiers, palmiers, baobabs, etc, ainsi que des arbres fruitiers d’espèces courantes. Sous le dôme formé par les arbres poussent fougères, cactus et bien d’autres sortes de plantes.
Une source jaillit qui forme un petit ruisseau envahi de roseaux. Un espace a été aménagé en piscine dans laquelle s’ébattent des animaux aquatiques et même un jeune hippopotame. L’homme sauvage est là, maigre, calme et sardonique. Ses compagnons sont des créatures velues et muettes, vaguement humaines, probablement des gorilles. Un babouin méchant et vicieux, une grande ourse brune, Samuel, un tamanoir, qui promène sa langue partout. Ce pandémonium se complète de l’hippopotame, d’un kangourou, d’une chèvre, d’un boa constrictor, un tatou et un vautour gypaète, plus quelques animaux domestiques et une nuée de moustiques.
Chacun des captifs est plus ou moins torturé par l’un des monstres ce qui rend leur captivité encore plus pénible. Maître Cormoran a été suspendu à une branche et le boa s’enroule constamment à chaque partie de son individu. Le sénateur Truie a un sort plus atroce, le babouin s’occupe de lui et lui fait subir des tourments raffinés et dégoutants (sic). Barnabé Cruchot est condamné à manger chaque matin, les huit pages du journal qui l’emploie. Le docteur Vollière a été enfouie dans la terre par le tamanoir. Seule la tête dépasse sur laquelle, parfois, un aigle vient se nicher. Mr. Eglantine est tenu en laisse par la grande ourse qui l’oblige à l’épucer deux fois par jour. Panari a disparu, mais la concierge n’a plus d’honneur, tout le monde le lui a ravi.
Andréas qui avait tenté de résister a été lié et mis à tremper dans un bassin sous la surveillance de l’hippopotame. Pour faire céder l’homme sauvage les autorités ont empêché l’envoi des nourritures quotidiennes. Alors, celui-ci fait passer un mot menaçant de mager les prisonniers. La livraison de la nourriture reprend.
Les autorités tentent de percer un forage au plafond, mais c’est juste à l’emplacement du bassin et l’eau s’écoule en torrent en tuant 14 personnes. Andréas se trouve sur la trajectoire de la foreuse. Atteint de tétanos il meurt 24 heures plus tard.
Le préfet décide de faire sauter la porte au canon, mais l’homme sauvage prévient que, derrière la porte il a placé 71 bombes à la mélinite : -« Ils tirent, on sautent »
Une tentative de pénétration par échelle, échoue et Truie tombe dans un état dans un état de démence sénile. L’homme sauvage reçoit le télégramme d’un Américain qui lui offre une île déserte dans l’océan Pacifique. Mr. Eglantine disparaît, il a sauté par la fenêtre du cinquième étage et est tombé dans le fleuve et s’est noyé.
L’homme sauvage accepte les propositions du milliardaire Américain aux conditions suivantes : il ne sera pas inquiété et une cravate de Commandeur de la légion d’honneur sera remise au roi de l’esturgeon. Mlle Méandre sera versée aux mains de l’homme sauvage pour y être livrée aux bêtes. Le sénateur Truie demeurera la propriété exclusive du babouin qui s’est attaché à lui.
Le gouvernement accepte toutes les conditions sauf la livraison de Mlle Méandre qu’il échange contre 25 caisses du meilleur Champagne. A minuit un long cigare aérien s’amarre sur les toits et le déménagement commence. La concierge part avec eux ainsi que Cormoran qui ne peut se résoudre à se séparer du boa. Monsieur Méandre n’obtint jamais réparation.
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« LE VOYAGE DE JULIUS PINGOUIN »
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Il paraît que quelque-part sur une île déserte se trouve une nouvelle Toison d’Or. Toutes les expéditions sont revenues bredouilles…. Quand elles sont revenues.
Mais Julius Pingouin, capitaine de bateau-Mouche a un plan. Il vole son navire et avec le lieutenant Homard, le pilote Bouture, le pilote Bayados, le mécanicien Christallin et le chauffeur Magloire, plus le docteur Plain, le géographe Joseph,et le marin Le Rempart. ils partent à l’aventure. Certains passagers refusent de débarquer. En pleine mer ils sont attaqués par des douaniers, mais les douaniers ont vite le dessous et ils sont jetés par-dessus bord. Julius change alors son bateau-Mouche contre celui de la douane, plus confortable. Un 21 novembre ils arrivent en vue de l’île Livide.
Journal de Homard :
23 novembre : On pêche un homme-poisson qui après avoir recherché la vérité sur terre la recherche dans la mer. On le rejette à l’eau.
30 novembre : La bonne-à-tout-faire meurt de surmenage. Un homme en Jaune est emporté par une lame de fond car malgré la tempête il avait refusé de quitter le pont.
3 décembre : Abordons une île où tous les hommes sont égaux. Chacun fait le même travail dans le même temps. Tout le monde mange la même chose à la même heure et la même quantité. Chacun dort le même nombre d’heures dans le même lit semblable. Chacun est libre puisqu’il fait ce que tout le monde a décidé de faire.
Ni mariage, ni union-libre. Toutes les semaines chaque individu reçoit un bon de reproduction numéroté et tiré au sort. Il y a autant de numéros pour les hommes que pour les femmes. Les couples ne se forment seulement que pour une nuit. Les enfants ne connaissent ps leurs parents et réciproquement.
8 décembre : Nous manquons d’eau douce et abordons dans une baie que nous signale Bouture. Celui-ci a trahi et nous sommes accueillis par une bonne centaine de douaniers. Coco connaît les indigènes et nous réussissons à vaincre, mais nous perdons le Pasteur et d’autres passagers. Coco est élu roi de l’île et nous donne six nègres pour le remplacer. Bouture est exécuté.
11 décembre : Nous faisons escale dans un port international pour nous ravitailler. Le cuisinier vole le plan et s’enfuit mais il est rattrapé, le plan récupéré et le cuistot flanqué à la mer. Deux nègres désertent. Nous ne sommes plus que 5 sans compter les nègres restants.
22 décembre : Une nuée de poux volants s’abat sur le navire Nous provoquant des fièvres intenses et la mort d’un des nègres.
30 décembre : L’homme en Jaune qui avait été enlevé par une lame est de nouveau assis sur le pont. Quand on approche il disparaît, c’est signe de mort. Le docteur devient fou.
31 décembre : L’homme en Jaune est toujours là.
1er janvier : Le docteur se suicide et l’homme ne Jaune s’en va.
3 janvier : Nous naviguons sur une mer rose saumon et sous un ciel vert pomme. On aperçoit des chauves-souris aquatiques et des poissons-volants. Des tortues lisent le journal et des phoques jouent du violon. Des enfants bleus s’amusent au bilboquet avec leur tête et un serpent de mer joue de l’orgue de Barbarie.
4 janvier : Nous naviguons à nouveau sur une mer normale.
15 janvier : Nous sommes entourés d’un brouillard dense dans lequel apparaissent des têtes effrayantes. Nous arrivons dans un étroit passage entre deux volcans en éruption dont les laves mettent le feu aux voiles. Christallin nous annonce qu’il n’y a plus de charbon, alors nous brûlons tout ce que nous pouvons pour nous sortir de cet enfer. Nous réussissons mais Christallin meurt d’épuisement. Le vaisseau est inutilisable et nous prenons une chaloupe. Nous ne restons plus que trois et un nègre…
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Il y a longtemps que nous naviguons sur une mer noire comme de l’encre. Il fait très froid et la neige tombe.. Le dernier nègre meurt à son tour. Puis, au moment ou nous désespérons le plus, nous sommes arrivés au pied d’une montagne. Pendant de longues heures nous avons grimpé jusqu’au sommet. De là, le capitaine Pingouin s’est jeté dans l’océan. Le Rempart est devenu roi chez la peuplade qui nous a recueillie et moi je suis revenu ici, je ne sais comment !
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Deux textes assez modernes pour 1902. Imagination débridée ou délire aux substances prohibées ? Le premier ressemble à une sous-Tarzannerie de légende urbaine et le second au « Psautier de Mayence » d’un Jean Ray psychédélique. Deux nouvelles ne sachant pas elle-même si elles sont du domaine du comique ou du domaine du tragique. La réédition chez Flammarion ne doit pas être trop dure à trouver, par contre pour l’édition originale chez Juven, je ne l’ai jamais vue.
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