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Dix traducteurs de nos genres favoris nous parlent et c'est bien (en plus on voit leurs têtes )
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Intéressant, mais, où est Jacques Papy ?
Boomer trentenaire misanthrope et aSsocial.
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Dix traducteurs de nos genres favoris nous parlent et c'est bien (en plus on voit leurs têtes
)
Oui, super page web ! Très sympa à tous égards !
On peut même brûler de l'encens devant leurs portraits : ce sont des saints et des saintes (ou des masos, ou les deux à la fois)
Car pour ramener (oun' poquito) ma fraise, et bien que le British ce soit mon boulot et que j'aie toujours adoré la traduction (thème comme version) pendant mes études d'angliciste -- j'y ai même connu un certain succès... -- je dois avouer que je ne connais rien qui essore davantage le cerveau !!!!
Et sans enfoncer des portes ouvertes depuis longtemps (cf. traduttore traditore, etc.), à mes yeux les immenses écrivains d'une langue ne peuvent pas vraiment être appréciés à leur juste valeur -- et par-là je parle du texte lui-même -- dans une autre langue, quelle qu'elle soit.
Un seul exemple : au début de sa pièce Macbeth, Shakespeare se sert d'une des trois sorcières pour annoncer la venue de Macbeth (A drum, a drum! / Macbeth doth come.) Eh bien je souhaite bien du plaisir aux courageux qui essaieront de rendre en français la musique de la langue anglaise, en l'occurrence une extraordinaire imitation de tambour "ra-ta ! ra-ta ! ra-ta-ta-ta !
Et pour les pros de la douchette -- j'en connais... -- on peut l'entendre soit version caisse sourde avec l'accent anglais de l'époque (imitation pathétique en le lisant "à la française" : euh droum euh droum, macbess douce coum) ou soit version caisse claire avec l'anglais contemporain (imitation pathétique en le lisant "à la française" : euh drame euh drame, macbess dasse came). MAIS DANS LES DEUX CAS l'annonce "militaire" de sa venue est maintenue
Pour se faire peur, voici deux occurrences de traduction (strictement identiques) qui sont les deux premières que j'ai trouvées sur internet sur la traduction complète de l'oeuvre : Le tambour ! le tambour ! Macbeth arrive. Il y a sans doute mieux, mais point de moquerie de ma part ici, c'est pour moi mission impossible, et malgré ce que disent certains franchouillards ("Impossible n'est pas français") je préfère une version plus réaliste : "A l'impossible nul n'est tenu"
Point n'ai/n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer.
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