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Auteur Français (1858 - 1953)
La majeure partie de sa biblio (que j'ai pas envie de retaper) est sur la Noosfere (rien sur Bdfi ?): http://www.noosfere.org/icarus/livres/a … uteur=1050
Dernière modification par Cirroco Jones (10-11-2011 01:41:44)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Hem, sa biblio quasi-complète est juste dans le dernier (maintenant avant-dernier) Rocambole, numéro spécial Georges Le Faure, avec un certain nombre de précisions supplémentaires et notamment son état-civil vérifié (et corrigé des erreurs précédentes), ce qui ne fait pas de mal
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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Auteur Français (1858 - 1953)
La majeure partie de sa biblio (que j'ai pas envie de retaper) est sur la Noosfere (rien sur Bdfi ?): http://www.noosfere.org/icarus/livres/a … uteur=1050
Je post ici les couv. manquantes (enfin celles que j'ai !)
Pas conjectural (encore une fois).
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La deuxième aventure du "Savant russe" :
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Et il est pas bô, Jojo ?
Dernière modification par Dave O'Brien (16-01-2006 16:57:47)
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Hem, sa biblio quasi-complète est juste dans le dernier (maintenant avant-dernier) Rocambole, numéro spécial Georges Le Faure, avec un certain nombre de précisions supplémentaires et notamment son état-civil vérifié (et corrigé des erreurs précédentes), ce qui ne fait pas de mal
Un très bon numéro (comme d'habitude!) ce Rocambole!
Le prochain est sur les cousins de Jules Verne.
Site: http://collectiondaventures.monsite.wanadoo.fr
Blog consacré aux fictions mettant en scène des peuples précolombiens: http://lespeuplesdusoleil.hautetfort.com/
Forum: http://litteraturepopulaire.winnerbb.net/portail.htm
Blog sur la SF ancienne: archeosf.blogspot.com
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Totofouinard a écrit :Hem, sa biblio quasi-complète est juste dans le dernier (maintenant avant-dernier) Rocambole, numéro spécial Georges Le Faure, avec un certain nombre de précisions supplémentaires et notamment son état-civil vérifié (et corrigé des erreurs précédentes), ce qui ne fait pas de mal
Un très bon numéro (comme d'habitude!) ce Rocambole!
Le prochain est sur les cousins de Jules Verne.
Nooooon ? Première nouvelle.
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Un très bon numéro (comme d'habitude!) ce Rocambole!
Le prochain est sur les cousins de Jules Verne.
Bienvenue au club
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Fantomas a écrit :Totofouinard a écrit :Hem, sa biblio quasi-complète est juste dans le dernier (maintenant avant-dernier) Rocambole, numéro spécial Georges Le Faure, avec un certain nombre de précisions supplémentaires et notamment son état-civil vérifié (et corrigé des erreurs précédentes), ce qui ne fait pas de mal
Un très bon numéro (comme d'habitude!) ce Rocambole!
Le prochain est sur les cousins de Jules Verne.Nooooon ? Première nouvelle.
Tout le monde ne le sait pas je pense (pour le numéro sur Le Faure voir le topic fanzines, prozines,...)
Site: http://collectiondaventures.monsite.wanadoo.fr
Blog consacré aux fictions mettant en scène des peuples précolombiens: http://lespeuplesdusoleil.hautetfort.com/
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On en a déjà parlé ici.
(Mais il est vrai que pour retrouver une info...)
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Et il est pas bô, Jojo ?
On t'a reconnu, Galopin !
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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Je post ici les couv. manquantes (enfin celles que j'ai !)
Ed. Tallandier, Le Livre national - Grandes Aventures & Voyages Excentriques 1ere série, n° 24 - 1924
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Gallica propose depuis peu (janvier 2006)
Les Aventures extraordinaires d'un savant russe / G. Le Faure et H. de Graffigny ; préf. de Camille Flammarion...
Allez grand moment de générosité:
Edit Cirroco : J'ai retiré le lien, le texte n'est plus sur Gallica pour des "raisons juridiques" inconnues (en tout cas, je ne sais pas, peut-être bien pour des raisons de droits, Le Faure étant mort en 1953) mais on le trouve sur le Projet Gutenberg ici http://www.gutenberg.org/browse/authors/l#a8850
Dernière modification par Cirroco Jones (10-11-2011 01:49:18)
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C'est le premier tome. Attendons maintenant les trois autres.
Si Gallica fait comme avec Féval... Au départ il y avait plus d'un tiers des oeuvres qui était en fait de Paul Féval FILS...
Mais bon, c'est un outil et une banque de textes extrêmement intéressants pour des ouvrages souvent difficiles à trouver.
Dernière modification par Fantomas (06-02-2006 15:37:06)
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Le Livre National, Collection Bleue, Bibliothèque des Grandes Aventures, Tallandier, 1926
n°86, Le Carré diabolique
Des voleurs qui opèrent dans les palaces pour soulager les riches de leur surplus de fortune et subventionner la défense de la France contre une attaque allemande.
Construction d'aéroplanes merveilleux et scènes fantastiques de spiritisme et de médium.
(Revue des lectures, février 1926)
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Un des plus beaux foutoirs de la litt' pop' de l'époque.
SF, spiritisme, détective de l'étrange, espionnage, polar. Jojo s'est vraiment lâché sur ce titre-là !
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Un des plus beaux foutoirs de la litt' pop' de l'époque.
SF, spiritisme, détective de l'étrange, espionnage, polar. Jojo s'est vraiment lâché sur ce titre-là !
Le titre aurait dû être Diabolique²
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Georges Le Faure (12/06/1856, Paris - 25/05/1953, Paris)
En attendant de m'enchaîner à de topic consacré à Georges Le Faure pour en faire un exemple de recensement conjectural parce que sur ce coup-là, on est en-dessous de tout par rapport à la concurrence, pas même une entrée dans la base au nom de l'écrivain et de son best-seller* depuis cinq ans... euh, ah oui, donc, en attendant, disais-je, voici un "petit truc" (sic) presque juvénile de cet auteur fantasque, en collaboration avec Pierre Delcourt (11/04/1852 - 6/12/1931), surtout journaliste et moins connu. V'là au moins une bricole présentée en exclusivité sur nos pages!
*Les amateurs d'anticipation ancienne connaissent de lui une autre collaboration célèbre, avec Henri de Graffigny, pour une série en quatre parties parue à la fin du XIXe, Aventures extraordinaires d'un savant russe, dont les cartonnages attisent les désirs intersidéraux
La Tour De Nesle, par Pierre Delcourt et Georges Le Faure
Éditions Dépot Central, sans date (circa 1880), 272 livraisons, 2158 pages, reliure en deux tomes. Illustration de José Roy
(Dépot sans ^ sur le o)
On ne va peut-être quand même pas cataloguer tout ce qui, un instant, s'aventure dans le fantastique le plus fou. Surtout lorsque à l'époque, et encore aujourd'hui, des âmes plus innocentes que leurs croyances diaboliques sont persuadées qu'il s'agit de la vérité vraie. Voici donc un court extrait de l'énorme roman écrit d'après l’œuvre originale d'Alexandre Dumas et reprise par deux auteurs à l'imagination débordante qui firent le bonheur des campagnes avec 272 livraisons, en tout 2158 pages, dans le courant des années 1880.
Ce gros pavé de littérature populaire ne manque ni de panache ni de rebondissements grandioses, il est doté d'un Méchant absolument abominable, un italien qui en remontrerait aux Borgia et nous avons droit à une galerie de personnages truculents, de femelles lubriques et de vierges malmenées par Orsini et mal gardées par quelques chevaliers aussi forts que naïfs. Grâce au ciel, quelques lames mieux trempées comme celle du vaillant Buridan sauveront la mise de tous un peu avant la dernière page pendant que les horribles périront dans d'atroces souffrances.
Trois pages et quatre personnages, Louis X et son brave surintendant Bournonville, Orsini, le mal incarné, et Feutrier, le confesseur de la reine, son acolyte sur la pléthore d'acteurs et de figurants de cette fresque historique sans respect aucun pour l'Histoire, mais quel panache! C'est peu mais cela suffit pour que le lecteur plonge irrémédiablement dans les antichambres de l'enfer avec une superbe description de rite satanique, illustrée d'ailleurs par une belle gravure. Tremblez bonnes gens!
- Sommes-nous arrivés? murmura Loys à l'oreille de Bournonville.
- Oui, chuchota le surintendant, glissez-vous là, à côté de moi.
Il s'était traîné sur les genoux jusqu'à l'endroit d'où, la veille, il avait aperçu Orsini et Feutrier occupés à leur mystérieuse besogne.
Quand le roi l'eut rejoint, Bournonville déplaça un éclat de roc, et, par l'ouverture ainsi formée, une lumière apparut aux yeux étonnés de l'époux de Marguerite.
- Par saint Jacques ! gronda-t-il, mais c'est Orsini que je vois là !
D'une forte pression de main, son compagnon lui imposa silence.
Mais le roi venait de reconnaître le diacre, et il ne put retenir un mouvement de surprise.
- Feutrier, murmura-t-il à voix basse, cette fois; Guillaume Feutrier, le confesseur de la reine !
Bournonville se pencha à l'oreille du roi.
- Oui, Sire, fit-il, l'Italien et le diacre sont les deux dignes complices dont je vous ai parlé.
- Et vous dites qu'ils veulent me...
Le roi n'osa pas continuer,tellement le mot qu'il voulait prononcer l'épouvantait.
- Je l'ai dit, Sire, riposta le surintendant, et vous allez assister par vos yeux à la confirmation de mes paroles.
En ce moment, Orsini et Feutrier qui, silencieusement jusque-là, s'étaient livrés à d'étranges besognes, se redressèrent.
L'Italien alla à un sablier posé sur une table, et, l'examinant avec attention :
- Voici l'heure, dit-il d'une voix grave.
Sans répondre, le diacre tira d'un ballot jeté en un coin une grande robe blanche toute couverte d'ornements diaboliques brodés en fil d'argent, et qui, à la lueur des torches, jetaient des feux étranges; puis, il rejeta en arrière son capuchon et se couvrit la tête d'une cagoule rouge autour de laquelle, également brodée en soie verte, un serpent s'enroulait, venant reposer sa tête entre les deux trous réservés pour les yeux.
C'était par ce moyen que l'invocateur se plaçait sous la protection directe de Belzébuth.
De son côté, Orsini avait revêtu une robe toute noire, brodée d'argent, et avait couvert sa tète d'une cagoule blanche, sur laquelle un serpent était brodé également.
Seulement, le serpent était en fil d'or.
Cela fait, et toujours sans prononcer un mot, le diacre prit dans une sorte de cage une bête immonde et visqueuse que le roi, frissonnant, reconnut pour un crapaud.
Mais c'était un crapaud énorme ; à la lueur des torches, sa peau rugueuse luisait comme de l'écaille et, tout étonné de cette grande lumière, il roulait ses gros yeux glauques en ouvrant sa large gueule, comme pour happer des mouches imaginaires.
Le diacre le plaça sur le sol, au centre d'un cercle qu'il traça au moyen d'une baguette de coudrier, autour de laquelle une couleuvre vivante s'enroulait, attachée par la tête et par la queue, tordant ses anneaux autour du bois et poussant de petits sifflements aigus.
Ensuite, Orsini s'approcha et enroula autour de la bête une longue mèche de cheveux noirs et par-dessus ces cheveux, une écharpe de soie qui fit faire au roi un mouvement de surprise.
- Cette écharpe m'a appartenu, murmura-t-il à l'oreille de Bournonville; je la reconnais... c'est Marguerite qui me l'a brodée.
- Silence, Sire, fit le surintendant, écoutez.
En effet, Feutrier demandait à l'Italien :
- Êtes-vous bien sûr, maître, que ce sont là des cheveux du roi?
- Tranquillise-toi, Guillaume, répondit Orsini ; ces cheveux m'ont été fournis par la reine elle-même.
- Et l'écharpe?
- Elle m'a été également donnée par dame Marguerite.
- Alors, nous pouvons commencer.
Et, sortant du cercle au centre duquel le crapaud se tenait immobile, il prit un vase d'argent dans lequel il plongea la main; il la retira toute mouillée d'eau avec laquelle il aspergea la bête immonde, en traçant un signe de croix.
- Au nom de Belzébuth, roi tout-puissant des sombres enfers, moi, Guillaume Feutrier, son dévoué serviteur, je te baptise Loys, dixième du nom, roi de France.
Et de nouveau, il aspergea l'ignoble bête, qui sous l'influence de l'eau sans doute, poussa un lugubre croassement.
Le roi étreignait de ses doigts crispés le bras de son compagnon.
Puis, Orsini s'agenouillant, entr'ouvrit délicatement la gueule du crapaud, dans laquelle Feutrier introduisit une ostie consacrée qu'il venait de tirer d'un ciboire en argent.
- Sacrilège! gronda le roi d'une voix défaillante et en se signant à plusieurs reprises, sacrilège!
Il avait détourné la tète ; mais un cri terrible lui fit à nouveau diriger ses regards vers la salle basse où se trouvaient Orsini et son complice.
En ce moment, le crapaud gisait sur le sol, perdant tout son sang par une horrible blessure que, d'un seul coup de couteau, Orsini venait de lui faire, et, c'est en se sentant frapper qu'il avait poussé ce cri de douleur qui avait attiré l'attention du roi.
Vivement Feutrier plongea sa main dans le corps de l'immonde animal et, triomphant, ramena au bout de ses doigts un objet sanglant qu'il jeta à terre.
C'était le cœur du crapaud que, tout palpitant, Orsini perça, par trois fois, d'une longue épingle.
Avidement penché sur le corps de l'animal, le diacre étudiait son agonie.
- Il a respiré trois fois, murmura-t-il.
- Le cœur a battu trois fois, répliqua Orsini.
Tous deux se relevèrent et se regardèrent un moment silencieux.
- C'est donc trois mois que Loys le dixième a encore à vivre, prononça l'Italien d'une voix ferme.
- Trois mois ! répéta le diacre comme un écho fidèle.
Extrait p.1626 à 1628 (orthographie respectée)
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Georges LE FAURE, « LES ROBINSONS LUNAIRES - Nouvelles aventures». E. Dentu, éditeur, 1893. Grand in-8° polychrome de 302 pages.
Premier plat et dos au décor de José ROY sur une maquette de Paul SOUZE et couverture intérieure en couleurs de Fernand FAU. Ouvrage illustré de 220 dessins in et hors-texte de Fernand FAU.
Sortie probablement parallèle chez Fayard la même année dans la collection des "VOYAGES SCIENTIFIQUES EXTRAORDINAIRES", en deux volumes, numéros 8 et 9
Dernière modification par Ismaël II (16-11-2011 15:42:40)
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