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TEFRI, pseudonyme Thérèse FRISCH, Suissesse d’origine Alémanique ayant pas mal œuvré dans nos domaines dont :
TEFRI. AU GRAVITOR, Fantaisie.
Lausanne, imprimeurs-Réunis, 1960. Broché in-12° de 136 pages.
Réédité par les éditions du Scorpion en 1962 dans la collection « Alternance ». Broché in-8° de 160 pages.
Des astronomes de la Terre observent un étrange phénomène luminescent dans le ciel, un objet assez conséquent est en train de quitter notre planète.
Le vaisseau extra-terrestre (car s’en est un) provient de la planète Gravitor et emporte à son bord six étrangers et deux Terriens : Michel Vaillant (tiens donc !) et sa femme Christine. Les Extra-terrestres ressemblent trait pour trait aux Terriens et traduit dans notre langage le nom de l’engin transportant vers leur planète les huit personnes se nomme « La Curieuse »
Suit une description de la planète Gravitor et du mode de vie des Gravitoriens, sorte d’utopie non dogmatique mis en parallèle avec la vie sur Terre qui ne ressemble pas à un modèle du genre.
Sur Gravitor l’argent n’existant pas, tout est gratuit. Les déplacements se font à l’aide de trottoirs roulant gigantesques nommés « les chemins roulants ». Les maisons n ‘existent pas et les gens vivent où ils veulent. Les locaux sont télépathes, Christine s’en rend compte en communiquant avec une enfant. Un passage assez comique, car les Gravitoriens sont chrétiens : (discussion entre extra-terrestre)
« -Tu dis qu’ils sont chrétiens comme nous ?
-Chrétiens, oui. Une grande partie d’entre eux. Mais pas comme nous.
-La différence –Frère Alido, je pleure à te le dire : les Terrestres d’alors ont crucifié le Christ.
Yafrana se cache le visage de ses mains. Il aurait voulu rester tolérant devant les faiblesses terrestres. Mais, c’en est trop. Indigné, il gémit :
-Les monstres ! »
Le mode d’éducation des jeunes, basé sur le dégoût du mal et du « moins bien » est assez original et pourrait entretenir de nombreuses discussions hautement philosophiques. Des éléphants s’auto-apprivoisant de génération en génération réservent une humoristique surprise au premier réveil des deux Terriens sur ce monde presque idyllique.
Un an s’écoule ainsi au Gravitor , si bien qu’au moment de rentrer sur Terre, Michel et Christine décident sur l’invitation des locaux, de rester sur ce monde plus agréable à vivre que leur planète mère.
Bouquin à lire pour se donner une idée de l’esprit de l’auteur, les idées les plus simples étant les moins compressibles dans un résumé basique.
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« LE DOCTEUR OLFA, fantaisie ». A première vue une unique édition aux Presses des Imprimeries Réunies, 1953, petite plaquette in-12° de 32 pages.
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Par docteur Olfa, il faut comprendre Olfactif, ce génial savant à dressé son chien nommé Tube à « flairer » certaines maladies chez ses patients, et à première vue cela marche. Un peu de temps après avoir lu cet opuscule je me suis rendu compte qu’à notre époque cela n’était plus tout à fait de la science fiction (voir la presse d’il y a quelque temps)
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Mais TEFRI nous a concocté d’autres textes de nos domaines :
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« AU PILADOC, fantaisie », éditions du Scorpion, 1963, collection « Alternance », broché in-8° de 194 pages.
« LES SUCCES DU DOCTEUR OLFA », Lausanne, Imprimeries Réunies, 1956, broché in-12° de 290 pages
« AU ROULAMORT, fantaisie », éditions du Scorpion, 1969, collection « Promotions et éditions », broché in-8° de 160 pages
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