Vous n'êtes pas identifié(e).
Le but n'est pas de lister les chefs-d'œuvre, mais plutôt les livres qui marquent, qui dérangent, ou qui longtemps après avoir été refermés nous perturbent ou nous titillent encore... Les pages qui se sont installées en vous et ne veulent plus vous quitter... Les intrigues étranges, marquantes, tristes, émouvantes, ou qui vous pousse à réfléchir... mais puissance 10 !
Même si cette réaction peut n'être pas partagé, être purement personnelle ou dépendre de l'état d'esprit au moment de la lecture, n'hésitez pas à partager (attention de ne pas trop spoiler et de conserver une part de mystère)
Quelques idées :
Les saisons de Maurice Pons (1965)
Roman non encore lu, mais d'après les commentaires glanées ici et là... (et c'est lui qui m'a fait pensé à ouvrir ce sujet)
un roman qui raconte l'histoire d'un étranger, écrivain, qui trouve refuge dans un village de montagne où il n'y a que deux saisons, un hiver glacial et extrêmement long (40 mois), alternant avec une saison des pluies à peine moins longue (1 an et demi). Ambiance glaciale, humide et étrange... Le nouvel arrivant finira par persuader certains habitants de tenter d'échapper à cette fatalité et les entraînera dans un exode... Mais jusqu'à où ?
Le pays du fou rire de Jonathan Carroll (1980 The Land of Laugh)
Premier roman de Jonathan Carrool, et quelle claque ! Un homme souhaite écrire la biographie d'un auteur jeunesse décédé, Marshall France, qu'il a adoré enfant, et part en quête d'informations; Il finira par retrouver la région ou a vécu l'auteur, et rencontrer sa fille ainsi que les personnes qui l'ont connu. Bref, vous avez dépassé la moitié du bouquin, et, quoi, du pur meanstream semble-t-il, non ? Mais ne lui cacherait-on pas quelque chose ? Ou les choses ne seraient-elles pas ce qu'elles semblent être ? Ou est-ce lui qui deviendrait fou ? Un bouquin qui m'a énormément marqué...
Le grand dieu Pan de Arthur Machen (1894 The great God Pan)
Lu il y a bien longtemps, j'aurai du mal à en faire un résumé. Mélange de genre, science (le point de départ est une hypothèses scientifique et une opération), fantastique, avec des aspects mythologiques et psychatriques. J'étais relativement jeune donc, et le roman a pu être lu comme souvent à cette époque à des heures très très avancées, ce qui a pu influencer le souvenir que j'en ai. Une livre prenant, d'une étrangeté poussée à l'extrême et un peu dérangeante.
Je pourrai encore au moins citer Parleur, de Ayerdhal, ou Les racines du mal, de Dantec... Mais j'en garde pour plus tard...
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Bonjour! De tels livres font aimer lire (c'est un peu idiot comme raisonnement) et découvrir leurs auteurs. Des bouquins qui m'ont plus ou moins marqués il y en a un bon paquet et dans tous les genres de la conjecture. Des premiers Jean Ray chez Marabout en passant par "la Nuit des Mutants" de Jean Sadyn, toujours chez Marabout, quand j'étais môme. Ados, j'avais été fortement impressionné par le "Rosa" de Maurice Pons, au thème fantastique unique. En remontant en 1988, chez Actes Sud le formidable roman de Hiber Conteris; La Diane au Crépuscule, cache sous des dehors littéraire une formidable histoire de science-fiction et plus récemment le roman de Connie Willis: Le Grand Livre, mérite bien son titre. Tous ces titres sont trouvables et je vous conseille de les lire, n'hésitez pas à donner vos impressions après lecture (sauf pour les Jean Ray que tout le monde connaît et sauf si vous en avez envie). Isma
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Le but n'est pas de lister les chefs-d'œuvre, mais plutôt les livres qui marquent, qui dérangent...
Quelques idées :
Les saisons de Maurice Pons (1965)
Roman non encore lu, mais d'après les commentaires glanées ici et là... (et c'est lui qui m'a fait pensé à ouvrir ce sujet)un roman qui raconte l'histoire d'un étranger, écrivain, qui trouve refuge dans un village de montagne où il n'y a que deux saisons, un hiver glacial et extrêmement long (40 mois), alternant avec une saison des pluies à peine moins longue (1 an et demi). Ambiance glaciale, humide et étrange... Le nouvel arrivant finira par persuader certains habitants de tenter d'échapper à cette fatalité et les entraînera dans un exode... Mais jusqu'à où ?
Euh... c'est possible, ça, d'être marqué ou dérangé par un livre qu'on n'a pas lu ?!
A part dans le cas (tout de même assez) particulier du Nécronomicon, je n'aurais pas cru cela possible !
"What I tell you three times is true."
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gil a écrit :Le but n'est pas de lister les chefs-d'œuvre, mais plutôt les livres qui marquent, qui dérangent...
Quelques idées :
Les saisons de Maurice Pons (1965)
Roman non encore lu, mais d'après les commentaires glanées ici et là... (et c'est lui qui m'a fait pensé à ouvrir ce sujet)un roman qui raconte l'histoire d'un étranger, écrivain, qui trouve refuge dans un village de montagne où il n'y a que deux saisons, un hiver glacial et extrêmement long (40 mois), alternant avec une saison des pluies à peine moins longue (1 an et demi). Ambiance glaciale, humide et étrange... Le nouvel arrivant finira par persuader certains habitants de tenter d'échapper à cette fatalité et les entraînera dans un exode... Mais jusqu'à où ?
Euh... c'est possible, ça, d'être marqué ou dérangé par un livre qu'on n'a pas lu ?!
A part dans le cas (tout de même assez) particulier du Nécronomicon, je n'aurais pas cru cela possible !
Je ne crois pas que le cas soit si isolé... Moi, par exemple, c'est l'essai de R.-V. Lothringer, "Histoire d'un mythe, La Terre creuse. Etude historique, scientifique et littéraire", qui m'a marqué et dérangé, et que je n'ai pas lu...
Oncle Joe
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Je ne crois pas que le cas soit si isolé... Moi, par exemple, c'est l'essai de R.-V. Lothringer, "Histoire d'un mythe, La Terre creuse. Etude historique, scientifique et littéraire", qui m'a marqué et dérangé, et que je n'ai pas lu...
Oncle Joe
Je dois reconnaître que je ne comprends guère. Serait-il possible d'avoir quelques explications à ce sujet ? Car j'imagine assez mal comment cela serait possible, à moins d'une "exposition" au contenu en dehors de sa lecture directe...
Mais, plutôt que me perdre en conjectures à ce sujet, je préfère demander !
Dernière modification par snarkhunter (07-12-2010 21:13:01)
"What I tell you three times is true."
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gil a écrit :Les saisons de Maurice Pons (1965)
Roman non encore lu, mais d'après les commentaires glanées ici et là... (et c'est lui qui m'a fait pensé à ouvrir ce sujet)Euh... c'est possible, ça, d'être marqué ou dérangé par un livre qu'on n'a pas lu ?!
A part dans le cas (tout de même assez) particulier du Nécronomicon, je n'aurais pas cru cela possible !
Dans ce cas particulier, et bien on va dire qu'il s'agit de dérangement par procuration
Les premières critiques lues disaient la même chose, et les commentaires confirmant largement, sa fait plus que 2-3 avis qui vont dans le même sens, j'estime qu'il a largement sa place.
Par contre effectivement, j'aurai du justifier un peu plus... Je rattrape donc avec ces extraits :
Ce n'est pas un livre dont on sort indemne. C'est un aérolithe, quelque chose d'unique
C'est à vous glacer le sang, certes, mais ce serait dommage de passer à côté de ce chef-d'oeuvre
Je l'ai relu dans la foulée, en tentant de mettre à plat ce qui en fait la force et la puissance ... Il est étrange et excellent ... l fait peur, déconcerte et révulse
Pour moi, c'est tout simplement une des plus grandioses lectures de ma vie
Dans Les Saisons, le grotesque et le comique reposent sur de nombreuses aberrations qui viennent dérouter le récit de son cours tranquille et attendu
C'est simple, il y a un avant et un après, tu ne retrouveras pas cette expérience de lecture.
L'un de ces livres dont la marque indélébile s'imprime profondément en vous, dont la frappe par trop singulière s'insinue et hante votre esprit longtemps après en avoir tourné la dernière page.
Le tout en provenance de, par exemple :
http://www.cuneipage.com/archive/2010/0 … -pons.html
http://leblogduphage.over-blog.com/arti … 77943.html
http://leshumeursdesther.blogspot.com/2 … -pons.html
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Je ne pense pas que les avis donnent réellement une idée du choc/dérangement/malaise que le livre peut poser. Les "commentaires" que tu cites en exemples se retrouve de nos jours en 4° de couverture sur à peu près n'importe quel roman d'horreur ou thriller (par ex: M. Chattam qui reçoit régulièrement les éloges d'un certain S. King). Je ne remets pas en cause le contenu du livre en lui-même, juste le type d'arguments employé dans cette "classification" sans l'avoir lu. C'est plus une critique de la méthodologie que du livre.
PS: je précise que je n'ai pas lu l'ouvrage en question.
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Je ne pense pas que les avis donnent réellement une idée du choc/dérangement/malaise que le livre peut poser. Les "commentaires" que tu cites en exemples se retrouve de nos jours en 4° de couverture sur à peu près n'importe quel roman d'horreur ou thriller (par ex: M. Chattam qui reçoit régulièrement les éloges d'un certain S. King).
Hum, perso, je vois une énorme différence entre un texte de 4ième de couv' et des avis (récurrents) de lecteur.
Je ne remets pas en cause le contenu du livre en lui-même, juste le type d'arguments employé dans cette "classification" sans l'avoir lu.
C'est plus une critique de la méthodologie que du livre.
Sur le fond, tu as raison, c'est sur. Mais c'est en voyant cette convergence d'avis (suite à la recherche d'un ancien lecteur, cf autre sujet) que j'ai eu l'idée du sujet, il était juste que je lui rende hommage... Je pense qu'il a sa place, mais j'aurai du faire un post bien distinct.
Pour ma part, je confirmerai... ou pas, après l'avoir lu
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Pour en revenir au sujet du topic. Le premier livre de S. F. que j'ai lu: "LE 9 DE PIQUE" de Jean AMILA (Jean Meckert), au rayon Fantastique, avec sa chute surréaliste, m'a fortement impressionné quand j'étais môme. Maintenant si je le découvrait aujourd'hui c'est sur que j'éclaterais de rire quant au final. Le livre de Stefan WUL: "LE TEMPLE DU PASSE", sans aucun équivalent dans la narration et toujours avec une chute extraordinaire. Au cinéma, ou plutôt à la télévision, "LA MAISON DU DIABLE", de Robert Wise qui m'avait terrifié et pourtant bien après j'ai lu de Richard MATHESON: "LA MAISON DES DAMNES", et là aussi et même plus que le film, j'ai fortement été impressionné (en signalant que le film de Wise n'est pas tiré du roman de Matheson). Isma
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Pour en revenir au sujet du topic. Le premier livre de S. F. que j'ai lu: "LE 9 DE PIQUE" de Jean AMILA (Jean Meckert), au rayon Fantastique, avec sa chute surréaliste, m'a fortement impressionné quand j'étais môme. Maintenant si je le découvrait aujourd'hui c'est sur que j'éclaterais de rire quant au final. Le livre de Stefan WUL: "LE TEMPLE DU PASSE", sans aucun équivalent dans la narration et toujours avec une chute extraordinaire. Au cinéma, ou plutôt à la télévision, "LA MAISON DU DIABLE", de Robert Wise qui m'avait terrifié et pourtant bien après j'ai lu de Richard MATHESON: "LA MAISON DES DAMNES", et là aussi et même plus que le film, j'ai fortement été impressionné (en signalant que le film de Wise n'est pas tiré du roman de Matheson). Isma
"La maison du diable" est le film qui m'a fait le plus peur de ma vie (je me revois, recroquevillé sur la banquette familiale, devant la télé...) et "Le temple du passé" est effectivement formidable: un choc!
Oncle Joe
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Pour participer à ce topic (que j'avais zappé à sa création), il est difficile de citer un seul livre qui m'ait marqué à vie, mais il y a au moins celui qui a contribué à me faire tomber dans la SF, il y a maintenant plus de quarante ans :
La planète oubliée de Murray Leinster, dans son édition Ditis empruntée à la bibliothèque de l'usine Calypso-Péchiney de St Michel de Maurienne par une tata à moi pendant les vacances d'été. Mon premier vrai roman de SF, que j'ai bien du lire 2 ou 3 fois pendant ces vacances.
Pas dérangeant, mais qui m'a marqué et qui ne m'a pas laissé indemne, y a qu'à voir dans quel état je suis aujourd'hui (et dans quel état sont mes étagères).
Bon je sais, je radote, je vous l'ai déjà raconté 10 fois cette histoire
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J'ai une question et une objection votre honneur!
On parle de l'émoi primordial reçu dans la tendre enfance ou l'adolescence perturbée ou des "moi" adultes pour la (les) baffe(s)?
Objection, Gil! Les commentaires d'égos (tant qu'on est dans les "moi") inconnus peuvent être une indication de popularité mais sûrement pas qualitative ni personnelle.
Tiens, une exemple outrancier. Je n'ai jamais lu Mein Kampf (juste parcouru quand même et remisé dans les limbes de mes neurones) , il en a eu des commentaires depuis l' idolâtre jusqu'au haineux sur ce bouquin, presque toujours très forts et écrits par des inconnus ou des gens célèbres, qui me donnent le sentiment de choc dont tu parles mais il ne peut être que le retour des sentiments des autres, négatif ou positif dans ce cas; cela reste complètement et totalement hors contexte personnel, juste une communication sociale (très forte dans cet exemple).
Par contre j'ai lu Rêve de Fer qui a également reçu les mêmes commentaires, moins c'est vrai, mais mon ressenti à moi : j'ai tendu la joue gauche (sic) avec bonheur
En bref, c'est ça qui est terriblement frustrant en littérature par rapport aux sciences dites exactes, difficile d'avoir un modèle stricte de valeurs universelles*. C'est ce qui fait aussi tout son intérêt pour les lecteurs "moi".
* même s'il s'agit d'une valeur transitoire.
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Expansion à ton ego (et à mes dépens), Cirroco, ne préfèrerai-tu pas causer de petits fascicules Ferenczi?, ce qui serait plus accessible à mon faible intellect. (comment fait-on pour mettre un petit truc jaune rigoalard pour montrer qu'il s'agit ici d'humour?). Isma
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Ben quoi? tu n'apprécies pas mon analyse sociétale?
Bon ben je remballe mon Freudo, mon Junggy et mes perles du facteur...
Pour faire des petits trucs jaunes, c'est toi qui le dis! tu peux regarder tout en bas sur cette page : http://forums.bdfi.net/help.php#bbcode
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Puisqu'il faut être sérieux, ma liste de livres-claques :
Couac le canard et ses amis, de K&B Jackson, illustré par Richard Scarry, Les Deux Coqs d'Or, Le petit livre d'argent (1949) qui m'a appris que les animaux parlaient et qu'ils avaient une société bien plus compréhensible que celle des grands humains. Puisqu'ils savaient parler en secret, j'ai appris à lire en douce. On peut donc dire raisonnablement que ce fut un grand livre-baffe.
La Route au Tabac, Erskine Caldwell, en livre de poche, que j'ai lu aussitôt que j'ai su lire, c'était abominable et formidable, je savais bien que les adultes étaient fous. Je n'ai malheureusement pas pu lire plus de 50 pages avant qu'on me le retire brutalement avec un sermon cuisant, une claque quoi!
Cristal qui songe, Sturgeon (éditions diverses recensées ici), qui est une merveille de paranoïa enfantine; en pendant fantastique, La Foire aux ténèbres m'a presque fait le même effet. Et en troisième position, l'incroyable Cirque du docteur Lao de Finney et Journal d'un monstre de Matheson. J'y associerai le film Freaks qui est terrifiant. C'était sans aucun doute ma période monstre
Et le film de genre qui m'a le plus frappé reste L'Invasion des Profanateurs de tombes, de quoi inspecter tous les jours dessous de lit, vieux placards et arrière jardin avec une batte... et ça ne finit pas bien du tout.
En période adulte, je ne vois pas trop, faut croire que que je suis devenue insensible, il faudrait que j'ai le temps d'y réfléchir. Certains Philip Dick m'ont remuée... ah si, peut-être ma première lecture de Bug Jack Barron de Spinrad, c'était keke chose!
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[...]Certains Philip Dick m'ont remuée... [...]
Ubik.
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Puisqu'il faut être sérieux, ma liste de livres-claques :
Cristal qui songe, Sturgeon (éditions diverses recensées ici), qui est une merveille de paranoïa enfantine; en pendant fantastique, La Foire aux ténèbres m'a presque fait le même effet. Et en troisième position, l'incroyable Cirque du docteur Lao de Finney...
... aaahh !
Alors, là, je ne sais trop que dire.
Les deux chefs-d'oeuvre "enfantins" de Sturgeon (c'est-à-dire "Cristal qui songe" et "Les plus qu'humains") sont deux des premiers titres qui s'étaient instinctivement présentés à mon esprit lorsque j'avais découvert le thème de ce fil. Alors je ne puis que t'approuver ici.
Le Finney, je l'avais acheté et lu à l'époque (chez J'ai Lu) ; mais il n'a sans doute pas été un tel choc pour moi, malgré la relative proximité des thèmes.
Peut-être aussi "Candy Man", de Vincent King : on y trouve en effet la même ambiance oppressante. Et "Les singes du temps", de Jeury, qui m'a longtemps hanté après sa lecture. Mais il n'est pas certain que je trouverais le second aussi grandiose si je le relisais aujourd'hui.
D'une façon très différente, "Vermillion Sands", de Ballard, et "L'enchâssement", de Ian Watson. Fort marquants aussi.
Mais la palme d'or incontestable revient pour moi aux deux "Alice" de Carroll : ils m'accompagnent en effet depuis une trentaine d'années...
Ce serait peut-être bien d'étendre la thématique aux bandes dessinées.
Dernière modification par snarkhunter (08-12-2010 21:44:11)
"What I tell you three times is true."
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Faisons comme tous le monde et donnons un avis sur le sujet.
Depuis "La couleur tombée du ciel" de H.P. Lovecraft que j'ai lu à 10 ans, rien ne m'a plus réellement dérangé ou mis mal à l'aise après cette lecture. J'ai vraiment été pris par la terreur qui se dégageait de l'histoire. Bien que je me doute qu'à cette âge là, je n'ai pas pu prendre mesure de toute l'indicible horreur contenue dans la nouvelle, cela a suffit pour déranger mon esprit d'enfant pire et innocent.
Ah si, il y a une autre nouvelle de H.P. Lovecraft qui m'a laissé des séquelles pendant pas mal de temps "Les chiens de Tindalos, lu plus ou moins à la même période, j'étais terrifié en regardant les angles des murs de ma chambre. Pour le reste, je suis sain de corps et d'esprit.
Parenthèse: Le cirque du Dr Lao" de Finey, je l'ai lu dimanche et je l'ai trouvé tout à fait magnifique et déjanté. Il n'est pas aussi marquant pour moi que ce que tu as pu vivre, mais il fait partie des petites baffes de l'année. Je vais me mettre en quête d'autres ouvrages de cet auteur.
Dernière modification par Nazzred (09-12-2010 00:49:02)
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D'une façon très différente, "Vermillion Sands", de Ballard, et "L'enchâssement", de Ian Watson. Fort marquants aussi.
Je comptais également citer Vermillion Sands. Il y a des bouquins qui filent des baffes et s'installent en vous comme s'ils étaient chez eux au travers de leur étrangeté, ou via un épilogue aussi violent qu'inattendu, et d'autres.... sans que l'on sache dire exactement pourquoi. C'est le cas ici. Comme je ne suis pas vraiment porté sur la poésie, que je n'y connais absolument rien, et que j'aime bien parler des trucs que je ne connais pas en expliquant de ce que ça devrait être pour que j'adore, je dirais que pour moi, c'est le nec plus ultra de la littérature poétique, qui imprime sa marque indélébile insidieusement, sans terreur ni violence
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J'ai une question et une objection votre honneur!
On parle de l'émoi primordial reçu dans la tendre enfance ou l'adolescence perturbée ou des "moi" adultes pour la (les) baffe(s)?
Objection, Gil! Les commentaires d'égos (tant qu'on est dans les "moi") inconnus peuvent être une indication de popularité mais sûrement pas qualitative ni personnelle. [...]
Pour la question : oui, on peut ! Mais il vaut peut-être mieux le signaler, tout le monde a vérifié sous son lit après la première histoire un peu angoissante. Enfin, de mon temps, maintenant y'a des monstres surprenants mais gentils dans plein de placards de plein de livres pour les petits z'enfants. Résultat ils n'ont plus peur du noir, plus peur des monstres, et ne font plus de cauchemars.
Pour l'objection, je n'ai rien compris
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Pour l'objection, je n'ai rien compris
Je crois qu'Ismael l'a déjà dit, la seule différence, c'est que tu sais déjà faire les petits trucs jaunes rigolards
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D'une façon très différente, "Vermillion Sands", de Ballard, et "L'enchâssement", de Ian Watson. Fort marquants aussi.
J'ajouterai parce que je les ai lus tous les trois à la même époque Limbo de Bernard Wolfe, un roman très choquant.
Moins connu, Parade Nuptiale de Kingsbury était assez déconcertant, et plus tard, Chroniques du pays des mères de Vonarburg ou la Servante Écarlate de Margaret Atwood qui étaient pas mal surprenants.
Amusant, j'ai souvent des repères tripartites
Et puis aussi, parce que c'est tellement Énormeuh, En Terre Étrangère d'Heinlein. La Main Gauche de la nuit de Le Guin qui est un des romans plus plus dépaysants que je n'ai jamais lu et pourtant si proche.
J'ai toujours trouvé aussi que les Seigneurs de l'Instrumentalité auraient presque pu être écris en vers, comme une épopée.
Tout récemment, j'ai été très impressionnée par American Gods de Neil Gaiman.
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Au fait, pour vite revenir au Le cirque du Dr Lao, quelqu'un a vu le film de George Pal (1964) - en anglais Seven Faces of Dr. Lao. Pour savoir si il en vaut la peine.
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snarkhunter a écrit :D'une façon très différente, "Vermillion Sands", de Ballard, et "L'enchâssement", de Ian Watson. Fort marquants aussi.
J'ajouterai parce que je les ai lus tous les trois à la même époque Limbo de Bernard Wolfe, un roman très choquant.
Moins connu, Parade Nuptiale de Kingsbury était assez déconcertant, et plus tard, Chroniques du pays des mères de Vonarburg ou la Servante Écarlate de Margaret Atwood qui étaient pas mal surprenants.
Amusant, j'ai souvent des repères tripartites
"Limbo", je n'ai jamais pris le temps de le lire...
Je crois que "Abattoir 5" m'avait pas mal impressionné aussi, à l'époque.
Pour ce qui est de la dernière remarque, tu ne serais pas d'ascendance raméenne, par hasard ?!
Cela m'a donné envie de redécouvrir le roman de Jack Finney, dont je n'ai aujourd'hui plus aucun souvenir.
"What I tell you three times is true."
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Plus récemment,
même si j'ai eu un peu de mal au début.
"La Cité des Permutants"
Qui l'a lu ?
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Plus récemment,
même si j'ai eu un peu de mal au début."La Cité des Permutants"
Qui l'a lu ?
Un livre étourdissant. Un vrai chef-d'oeuvre de la SF. Je tiens le pari qu'il sera encore lu dans plusieurs années.
Oncle Joe
Dernière modification par Nick Talopp (10-12-2010 10:52:17)
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Dr Mabuse a écrit :Plus récemment,
même si j'ai eu un peu de mal au début."La Cité des Permutants"
Qui l'a lu ?
Un livre étourdissant. Un vrai chef-d'oeuvre de la SF. Je tiens le pari qu'il sera encore lu dans plusieurs années.
Oncle Joe
Abandonné au bout d'une centaine de pages.
Des goûts et des couleurs et toutes ces sortes de choses...
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Parenthèse: Le cirque du Dr Lao" de Finey, je l'ai lu dimanche et je l'ai trouvé tout à fait magnifique et déjanté. Il n'est pas aussi marquant pour moi que ce que tu as pu vivre, mais il fait partie des petites baffes de l'année. Je vais me mettre en quête d'autres ouvrages de cet auteur.
Je viens juste de découvrir l'existence d'un film de George Pal (de 1964) qui est l'adaptation de ce roman. Ce qui est regrettable est que son titre américain trahisse quelque peu l'un des "secrets" du récit, ce qui n'était pas le cas du roman ("The Circus of Dr. Lao")...
Dernière modification par snarkhunter (10-12-2010 16:11:42)
"What I tell you three times is true."
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Au fait, pour vite revenir au Le cirque du Dr Lao, quelqu'un a vu le film de George Pal (1964) - en anglais Seven Faces of Dr. Lao. Pour savoir si il en vaut la peine.
Cela vaut toujours la peine de voir les adaptations, enfin, c'est vrai que je regarde n'importe quoi en SF et le seul film dont je n'ai jamais vu la fin pour cause de somnolence demeure Independance Day, mais celle-ci est tout à fait sympathique (l'adaptation du Cirque du Dr Lao, n'est-ce pas? ma phrase s'alambique sur la fin).
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J'ai bien aimé. Bien fait. Georges Pal décoit rarement. Bonne performance de l'acteur principal dans un multitude roles très différents entre autres. Plus humoristique mais tout de meme suffisamment grincant également. Des beaux effets, pour l'époque. Le livre, bien entendu. était difficile a surpasser, au départ. Toute une tradition la, qui va deàu Something Wicked This Way Comes de Bradbury a The Dreaming Jewells de Sturgeon en passant par le toujours pas traduit, et c'est bien dommage, unique roman de Tom Reamy.
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Alors pour y être de ses "marquages" indélébiles :
- "l'Ile Mystérieuse" du vieux Jules (pas César , l'autre) : comment reconstruire la civilisation à partir de rien
- "Robur le Conquérant" par le même : le tour du monde en Albatros est un fantasme que je traine encore à l'âge adulte
- "les Seigneurs de l'Instrumentalité" par Cordwainer Smith : l'Histoire vue de la fin (de l'éternité ?)
- "2001 l'Odyssée de l'Espace"par A.C. Clarke : lu à 10 ans bien avant de voir le film... l'un des rares livres de SF (à mon goût) qui donne une perception au lecteur de l'immensité du Temps et de l'Espace
et côté ciné :
- Jason et les Argonautes de Ray Harryhausen : le réveil de Talos (découvert à la TV en N/B dans "la séquence du spectateur" ) continue de me glacer le sang
Yeti du Harz
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et j'oubliais bien sûr toute l'oeuvre de HPL avec une préférence pour "démons et merveilles" / "à la recherche de Kadath" parce que sans être une histoire d'horreur c'est une histoire si alien / in-humaine ....
Yeti (bis)
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