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Absent de la base ce recueil de nouvelles d'Yves Gandon: "En pays singulier, histoires insolites", H. Lefebvre éditeur, Paris, broché, 265 p. - 1949.
Contient :
1. Selon Hyacinthe
2. Défense de souffrir
3. Le passé neuf
4. La journée de quinze ans
5. Vie et Métamorphoses de Peter Finch.
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Rajouter année de décés de l'auteur dans la base : 1974. Merci.
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Une petite confirmation : Finch, ou Flinch ?
C'est bien Finch. Cette histoire est également paru dans Fiction n°52 (Mars 1958) puis a été rééditée dans l'anthologie "Le grandiose avenir" de Gérard Klein et Monique Battestini (1975).
La date de décés semble être 1975 et non 1974.
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A l'actif conjectural de Yves GANDON l'on peut rajouter le recueil de parodies : « LES MASCARADES LITTERAIRES », pour une nouvelle se moquant allègrement de Paul MORAND : « PAUL MORAND AU PAYS DES PLUMITIVOS ». Ce recueil a deux éditions : l'originale en 1930 chez M. P. Trémois et une réédition Belge en 1944 chez l'éditeur De Kogge.
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Petit extrait : « ….Je me croyais grand voyageur, et je me décernai le décevant brevet que la Terre n'avait plus rien d'inconnu pour moi. J'avais vu les Botocudos à la tête cubique et aux roses derrières de singes, les Hamamélis du Mozambique, qui portent deux tendres cornes de jeunes veaux derrière les oreilles, les Partouzaras Sumatra qui forniquent dans les bois comme des chiens, les Whowhowsks coprophages de la Terre de Baffin, aux longues canines descendant jusqu'au menton comme des défenses, mi morses mi-humains, produits d'incompréhensibles amours, les Bouduboudus mélanésiens qui s'expriment par la voie (voix) anale, et ces Mongols aux faces plates, adonnés à la magie, qui se coupent mutuellement la tête, en font l'échange avec de grandes politesses et ne paraissent pas autrement incommodés. D'un pôle à l'autre, dans les salons à astragales de Park-Avenue comme dans l'igloo du grand Cercle Arctique, l'homme m'avait paru le même bizarre animal.
Tout ce que j'avais vu, cependant, ne me préparait pas à ce que je devais voir aujourd'hui. Blanc, Noir, Jaune , Rouge, les races humaines se réduisaient, malgré tout, , pour moi, à ces quatre divisions traditionnelles. Je consentais encore à admettre les Indiens bleus, bleuité pustuleuse, résultant d'une maladie de peau. –Mais qui put exister des hommes verts, d'une gamme allant du vert d'un gazon fraîchement lissé de pluie au vert jade en passant par le vert émeraude, le vert Nil, le vert amande, le vert mousse- et j'en passe- cela, on me l'eût difficilement fait admettre. Cette race existe pourtant, perpétuée par une peuplade africaine de la région des Grands Lacs, peuplade dite des Plumitivos, dont le grand chef m'héberge dans sa case depuis ce matin…. »
Le reste de ce récit explique les us et coutumes (plus qu'exotiques) de ce peuple fier et chaleureux. Isma
Dernière modification par Ismaël II (09-12-2010 14:02:51)
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