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Cet auteur dont je ne sais presque rien (euh... en fait ... rien du tout !) si ce n'est qu'il a été l'anthologiste du recueil des "Plus belles histoires de peur (1942) aux éditions Emile-Paul Frères. A commis d'autres ouvrages dont celui-ci (trouvé récemment aux puces): "Le Baron Maëlstrom", sous titré "Histoire Fantastique", éd. La Nouvelle Revue Critique collection "Les Maîtres du Roman" - 1925. Quelqu'un a-t-il des infos bio. et bibliographiques (du domaine) complémentaires sur le bonhomme ? [Fantômas évite nous un copier-coller de la Bnf, stp merci ... je dis ça parceque de toute façon je n'ai rien trouvé sur leur catalogue Bn-Opale Plus ]
>>> [Gil] Pris en compte, merci
Dernière modification par Belzébuth (12-12-2006 18:17:44)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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>>> Pris en compte, merci
De rien, mais c'est à dire ? Je ne vois rien de nouveau sur la base ?
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Gil a écrit :>>> Pris en compte, merci
De rien, mais c'est à dire ? Je ne vois rien de nouveau sur la base ?
Je repose la question : "Pris en compte" ça veut dire quoi exactement dans le jargon Gilesque ?
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Cherchez l'erreur à la BNF (et je n'ai rien trafiqué ! notice publiée telle quelle):
Berger, Marcel (1885-19..)
Les Plus belles histoires de merde Blaise Cendrars, Paul Chack, Marguerite Comert, André Demaison, Jean Dorsenne, Georges Duhamel... [etc.] recueillies par Marcel Berger.
Dernière modification par Belzébuth (12-12-2006 18:19:14)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Belzébuth a écrit :Gil a écrit :>>> Pris en compte, merci
De rien, mais c'est à dire ? Je ne vois rien de nouveau sur la base ?
Je repose la question : "Pris en compte" ça veut dire quoi exactement dans le jargon Gilesque ?
Ca veut dire "pris en compte dans la version de BDFI qui est sur son PC mais pas encore sur le site, because léger retard de mise à jour suite à overboukage" ou quelque chose dans ce style
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Bonjour! Déterrons Marcel BERGER un auteur inconnu pour ses deux meilleurs livres:
"L'APPEL DES TENEBRES" aux éditions Ferenczi et Fils, en 1922, volume broché in-12° de 238 pages sans couverture illustrée.
Un jeune ingénieur, employé dans une usine d'automobiles, crée des alliages hyper-résistants et travaille sur des métaux plus durs que l'acier le mieux trempé. Pour 1922 l'intérêt conjectural d'un tel livre est des plus minime, même si ces dits métaux ont des performances extraordinaires pour l'époque.
Dans son entourage, bon nombre de ses amis ou d'amis de ses amis s'amusent à des séances spirites, font tourner des tables ou assistent à des apparitions d'ectoplasmes. Notre chimiste ne croyant pas à ces divertissement (et même s'il y croyait), la conjecture serait d'un niveau indigent des plus minces.
Pour que notre intérêt croisse avec le déroulement de l'action de ce livre, il faudrait (allez au pif!), une bonne tentative de prise de pouvoir par les travailleurs. Quel hasard! C'est ce qui est près d'arriver, mais malheureusement, les événements resteront plutôt restreint (grève générale et prise de la Tour Eiffel). Le principal meneur étant arrêté, tout rentre dans le bon ordre capitaliste après de solides coups de matraques sur les têtes prolétaires.
La petite amie de notre héros est l'une des meneuses de la tentative des travailleurs pour s'emparer du pouvoir, elle a un père complètement amorphe, comme si des bribes de son passé lui étaient restées en travers du cerveau. Quand à sa mère malade, on lui retire des entrailles un magnifique bijou, une pièce d'une valeur inestimable, dont les chirurgiens se demandent comment elle a pu arriver là.
La petite amie est une vraie garce, essayant de tirer parti et profit du chef de notre chimiste. Aucun de ses actes n'est gratuit puisque son but ultime est d'assassiner le roi d'Angleterre en visite en France. Notre chimiste commence à se poser de sérieuses questions sur sa "fiancée", qui en plus est une fausse brune (il s'en rend compte la seule fois ou il peut la voir en tenue d'Eve).
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Bref, le père s'avère être le Tsar Nicolas II et la mère en toute logique, Alexandra. Notre héros à "hérité "d'Anastasia. Quand je pense au mal que certaines personnes se sont donné pour passer pour la véritable Anastasia, alors que, justement la vraie faisait tout son possible pour rester incognito.... En tout cas, comment la famille impériale Russe a-t-elle survécu au carnage d'Ekaterinenburg? Et pourquoi veut-elle trucider le roi d'Angleterre? Mystères!
Anastasia est retrouvée morte plus tard à la consigne de la gare de Rouen, victime d'une de ses bombes qui lui a explosé au nez. Fin finale.
N. B. si l'histoire secrète de la famille Romanoff vous intéresse, vous pourrez vous reporter avec intérêt sur le roman de Philippe Jullian: "LA FUITE EN EGYPTE" , (1968), qui conte l'odyssée d'Olga, fille aînée du Tsar et seule rescapée du massacre, et la fondation d'une Principauté élitiste sur les bords de la Mer Rouge.
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"QUARANTE DE FIEVRE", Ernest Flammarion, éditeur, 1927, broché in-12° de 246 pages (couverture non illustrée)
Les livres où les héros ne sont pas les humains ne sont pas légion, le seul qui me passe par la tête en ce moment est "Les Formiciens" où y est narré les aventures de fourmis préhistoriques. Alors imaginez un bouquins ou les héros ne sont ni des hommes ni des animaux et ni des entités extra-terrestres, mais de vulgaires globules rouges, des grand mononucléaires.
Faire un résumé d'un tel livre est possible mais comment tout raconter en un espace restreint, car l'imagination de l'auteur est débordante. Le plus simple serait de rééditer le volume, racontant les aventures de "Grand-Pâle", lors d'une crise fièvre de 40°, héros qui mourra en nous faisant de la peine mais qui renaîtra à la dernière page de ce livre.
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- "Cette nuit là, Grand-Pâle s'éveilla. Avait-il dormi jusqu'alors? Non, pas dormi. Mais au sein de quelle eurythmie presque inconsciente il se laissa toujours emporter par le flot immémorial! De vivifiants effluves métalliques le lestaient, le délestaient tour à tour, au hasard de son périple."
- "Que d'étranges régions visitées au long de cette torpeur nourricière! Il en repérait deux entre toutes où le fleuve enchanté le ramenait avec régularité: la région du feu et du vent, de l'imprégnation lumineuse dont il savourait, quant à lui, le coup de fouet mortel pour d'autres, et celle du tourbillon central où des parois convulsives vous entrechoquent et vous propulsent dans deux directions opposées".
- "Il ressortait, flageolant, de la région des tempêtes. Son oisiveté lui pesait, l'appétit vers une autre tâche (dont il ne se faisait point la moindre idée), le sollicitant, il commença d'accélérer sa reptation. Le froid aussi, contre quoi réagir....: En logeant les Parois-Rivages, il découvrait celles-ci formées de créatures analogues à lui, mais fixes.... Soeurs au calme vénérable! Cependant, d'un balancement plus accusé que de coutume, elles chassaient les ondes vitales... et elles parlaient..."
.......
- "Grand-Pâle nagea un moment aux côté d'un ancien de sa race.
-Danger, danger!
-Qui?
-Ce qui se passe! Ce qui se passe depuis plusieurs rythmes!..
Ils nagèrent en silence quelques instants remontant un bras de mer moutonneux où se faisaient de plus en plus rares, méduses blafardes, leurs pareils... Sortant de sillonner une fois de plus la région du Feu et du Vent et celle du tourbillon Central, Grand-Pâle murmura:
-Est-ce que le Fleuve ne court pas moins rapidement?
Ils s'arrêtaient, si rapprochés de la parois tiède qu'ils éprouvèrent la caresse de son revêtement vibratile.
-Oui, vois comme les Sombres se réjouissent."
.....
- "Minute tragique! Le flux sanguin bat, enragé, contre ses rives. Des Sombres meurent en foule à la tâche; leurs dépouilles croupissantes concourent à l'engorgement des vaisseaux. Il y a recrudescence de transports; il y a des élans effrayants de toutes les Cellules, de tous les Globules vers leur unité musicale. Les bolides d'or brun continuaient à sillonner le territoire de leurs trajectoires provocatrices. Malgré la frénésie du Rythme de la diligence pulmonaire combien peu de poisons s'échappaient par les chemins volatiles! Il y eut des démarches massives, des pressions désespérées auprès du Rein qui, depuis longtemps, avait cessé tout travail. Sans résultat. Abandonné! Des Monstres, par chapelets, périssaient, et leurs vestiges pestiférants s'associaient, pour les plus perverses conspirations vénéneuses, à tout ce que charriait de méphitique le courant souillé... D'affreuses saccades agitèrent l'univers; tentatives de réchauffement contre le froid mortel s'insinuant sous une exaltation de surface; séismes vous balançant de gouffres noirs à des diaphanéité d'aube, de cacophonie désolées à de miraculeux concerts."
-"Un peuple vivait et se renouvelait depuis le commencement des siècles en son domaine retranché du reste de l'univers. Je parle des infusoires annelés, au flancs piqués de cils vibratiles qui donnaient le ton dans cet empire; mais, sur ces mêmes bords prospéraient, en bonne entente avec elles, presque tout ce qui porte un nom dans la faune microbienne: "Bacillus prodigiosus", et staphylocoque perfringens, et brunes larves tétaniques, et bâtonnets frisés de Doepler. Une espérance habitait ce peuple; c'est qu'un jour il lui serait donné de quitter son royaume de ténèbres pour se répandre dans un monde voué à l'acceptation de sa loi...."
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VOYAGE EN COSMOGONIE INTERIEURE. Un texte tout à fait extraordinaire changeant radicalement des autres textes d'anticipation de l'époque. L'univers décrit ici est de pure science-fiction, les paysages et les créatures pourraient faire partie d'un ouvrage moderne de hard-science. Tout le volume est du même niveau littéraire que les extraits ci-dessus. Le grouillement de la vie en ces pages est ahurisssant et le seul petit problème se situe au niveau descriptif scientifique en début de roman où il est difficile de reconnaître les "bons" des "mauvais". Ici pas de "Voyage Fantastique", pas d'humains miniaturisés dans une dizaine de décors Hollywoodiens minimalistes, mais un univers entier, un cosmos complet avec ses lois logiques (et pour cause), sa faune et sa flore se battant pour sa survie. Les descriptions de l'effet d'un médicament envahissant l'organisme sont grandioses ainsi d'ailleurs que l'agression de la maladie sous forme de créatures étrangères au milieu ambiant et qui vaut facilement bien des médiocres invasions extra-terrestres cinématographiques de ces derniers temps. Le récit finit bien, en fait par une guérison. J'aime à imaginer les descriptions détaillées de l'auteur si le patient du roman trépassait: la fin d'un monde s'effondrant sur lui même. En bref, la mort vue de l'intérieur. Ce livre est a classer parmi les meilleurs du genre conjectural. Isma
Dernière modification par Ismaël II (16-09-2010 19:16:44)
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