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En passant hier chez mon bouquiniste préféré (celui qui a des bacs pleins de drouilles à 0,20...), je suis tombé sur un petit bouquin charmant, dont la jolie couverture illustrée m'a fort intrigué. On y voit un jeune garçon remuer de gros oeufs, sous l'oeil attendri de son grand père, et le regard vigilant de deux bestioles qui ressemblent fort à des dinosaures. Même que sur le dos du livre, un bébé saurien sort d'une coquille d'oeuf, ça fait joli tout plein sur le rayonnage ! Tout ça s'appelle Le cataclysme et est paru en traduction dès 1947 chez Stock. Etonnant, comme dit Belz !
Une lecture cursive indique qu'il ne s'agit pas d'une daube le moins du monde, mais d'une étonnante histoire, où les personnages découvrent dans leur coin de campagne des "dragons", c'est-à-dire des sauriens, et tout ce qui s'ensuit (les villageois sont pas du tout contents, et le jeune garçon et son grand père prennent le parti des dragons contre eux).
Le livre est référencé dans le Rayon SF, dès la 1re édition. Il est commenté par George Locke (volume 2), qui le classe en Science Fantasy.
Je ne l'avais encore jamais rencontré.
La BNF nous fournit sa fiche :
Gilbert, Stephen
Stephen Gilbert. Le Cataclysme [Texte imprimé], traduit de l'anglais par Jean Talva. - Paris, Delamain et Boutelleau [c'est-à-dire : Stock, Note de Totofouinard] ; (Lagny, impr. de E. Grevin et fils), 1947. In-16 (190 x 120), 287 p. 200 fr. [D. L. 3853] -XcR-.
Talva, Jean (pseud. de Mme Lévêque). Traducteur
C'est la traduction de The Landslide (Londres, Faber, 1943). L'auteur a écrit d'autres bizarreries mais qui n'ont pas été traduites.
Comme quoi, y a pas que les achats en ligne pour découvrir des petites merveilles rigolotes et bon marché.
PS. Si quelqu'un met la couverture en ligne, qu'il n'oublie pas de scanner aussi le dos en plus du 1er plat !
Dernière modification par Totofouinard (04-01-2006 13:30:08)
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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Ce roman n'a pas échappé à l'attention de Jean-Louis Brodu :
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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Il fut analysé dans un des premiers numéros du "Bulletin", ce me semble.
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PS. Si quelqu'un met la couverture en ligne, qu'il n'oublie pas de scanner aussi le dos en plus du 1er plat !
J'ai l'ouvrage en question et dès que mon scan est livré je post tout ça !
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Il fut analysé dans un des premiers numéros du "Bulletin", ce me semble.
Les articles en ligne de Jean-Louis Brodu sont ceux qu'il a publié notamment dans le Bulletin
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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Sans le signaler, d'ailleurs...
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Totofouinard a écrit :PS. Si quelqu'un met la couverture en ligne, qu'il n'oublie pas de scanner aussi le dos en plus du 1er plat !
J'ai l'ouvrage en question et dès que mon scan est livré je post tout ça !
Oui merci ! Il est tellement chou le bébé dino qui vient de sortir de son oeuf sur la tranche de ce bouquin.
Au fait, le Rayon SF indique qu'il s'agit d'une jaquette. Mon exemplaire est broché avec couv. illustrée (non signée). A croire que certains ex ont une couverture non illustrée, avec une jaquette par dessus ?
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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Bon, c'et déjà mieux que rien, mais j'avions prévenu : y manque la partie gauche de l'illos qui se prolonge sur le dos... Ah la la. Mais on peut déjà apprécier la collection de bestioles du plat. Bravo, en attendant la suite !
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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Bon, c'et déjà mieux que rien, mais j'avions prévenu : y manque la partie gauche de l'illos qui se prolonge sur le dos... Ah la la. Mais on peut déjà apprécier la collection de bestioles du plat. Bravo, en attendant la suite !
Ben voilà Toto fallait le demander.......
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Sur la quatrième de couverture, y'a rien (m'en rappelle plus) ?
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Pour en savoir un peu plus sur l'auteur : GILBERT, Stephen
(Newcastle, comté de Down, 1912 — ). Né dans une famille de la bourgoisie d’affaire de Belfast, après la Deuxième Guerre mondiale, il a pris la direction de la société de son père. Auteur de cinq romans (Le Cataclysme, 1943 ; Bombardier, 1944 ; Monkeyface, 1948 ; The Burnaby Experiments, 1952 ; Ratman’s Notebooks, 1968).
— Le Cataclysme (The Landslide, 1943), roman, traduit de l'anglais par Jean Talva. [Paris], Éditions Stock, 1947, 288 p., épuisé.
FILMOGRAPHIE : sous son nom ou sous ceux de Gil Ralston, Gilbert Ralston ou Gilbert Alexander, il a beaucoup écrit pour la télévision américaine ; pour le cinéma, il a signé sous le nom de Gilbert Ralston l’adaptation de son roman Ratman’s Notebooks [1968], filmé sous le titre Willard (États-Unis, 1971), réal. Daniel Mann, avec Bruce Davison, Elsa Lanchester, Ernest Borgnine.
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Sans le signaler, d'ailleurs...
Ouaip, pas coool
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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Totofouinard a écrit :Bon, c'et déjà mieux que rien, mais j'avions prévenu : y manque la partie gauche de l'illos qui se prolonge sur le dos... Ah la la. Mais on peut déjà apprécier la collection de bestioles du plat. Bravo, en attendant la suite !
Ben voilà Toto fallait le demander.......
Exceeelllent........ Juste une chtite lichette de sectionnée sur la gauche mais on va pas pinailler... Non le 2e plat n'est pas illustré, y a juste un catalogue des nouveautés Stock de l'époque
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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La couv. de l'édition Américaine du Cataclysme (Landslide) est bcp moins belle que la Française !
En effet, très quelconque, ne rend pas du tout justice au roman. Les américains nous ont habitué à mieux question couverture.
Cela dit, le style de l'illustration française, un peu naïve, me fait penser à un dessinateur français de livre pour enfants, mais qui ?
L'idée de prolonger le dessin sur le dos ne me semble pas courant pour ce type d'édition et à cette époque.
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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