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Il fallait bien que quelqu'un "ouvre" un topic pour l'illustre Cami. Alors je me lance en en me fendant d'une zolie illustration d'un de ses bouquins (pas conjectural, il me semble) peu courant :
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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-"Les aventures de Krick-Robot" "Les kidnappés du Panthéon" Editions Paul Dupont 1947 illustré par l'auteur
-" Krick-Robot" Détective à moteur "L'enigme des 5 Pavillons" Editions Paul Dupont 1945 illustré par l'auteur
Suite au prochain épisode....il se fait tard!
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Références de l'E.O. :
Auteur(s) : Cami (1884-1958)
Titre(s) : La Famille Rikiki, par Cami. Dessins de l'auteur [Texte imprimé]
Publication : Corbeil, impr. Crété ; Paris, Libr. Hachette, 1928. (11 janvier 1929.) In-4, 43 p. [3190]
Description matérielle : 140 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 25 cm
et de la réédition :
Auteur(s) : Cami (1884-1958)
Titre(s) : La Famille Rikiki [Texte imprimé] / Cami ; présenté par Michel Laclos
Publication : [Paris] : J.-J. Pauvert, 1972
Imprimeur / Fabricant : 59-Condé-sur-l'Escaut : impr. C. Descamps
Description matérielle : 211 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 21 cm
Note(s) :
Br.: 17,50 F
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-"Les aventures de Krick-Robot" "Les kidnappés du Panthéon" Editions Paul Dupont 1947 illustré par l'auteur
-" Krick-Robot" Détective à moteur "L'enigme des 5 Pavillons" Editions Paul Dupont 1945 illustré par l'auteur
Suite au prochain épisode....il se fait tard!http://smileys.sur-la-toile.com/reposit … i/0028.gif
- "Les Farfelus,Roman Camique" Editions Baudiniére 1958 , fort volume de 426 pages,couverture et illustrations intérieures par l'auteur.
- "Les mystéres de la forét noire" je ne connais pas l'editeur (je sais que notre ami Dave posséde le volume) j'ai une référence de date dans l'ouvrage de Chapuis sur "Les automates dans les oeuvres d'imagination" 1913?
Par contre a été réédité en 1978 chez Pauvert J.Jacques
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Un petit article de Wipikédia sur Cami : Pierre-Henri Cami (Pau, 1884 - Paris, 1958). Humoriste français. Passionné d'opérette et de tauromachie, Cami voit débuter sa carrière comique par le truchement du bulletin des pompes funèbres... le si bien nommé "Petit corbillard illustré".
Doué pour la caricature mais plus particulièrement encore pour un théâtre d'une loufoquerie rarement atteinte parmi les auteurs comiques français, Cami jouit d'une grande renommé dès 1914. Il créé des personnages burlesques fort appréciés jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, tels que Loufock-Holmès, César Rikiki.
Jacques Prévert qui, à l'instar de Roland Topor ou Jean Jacques Pauvert, était au (compte) nombre de ses admirateurs proposa le terme de « camisard » pour désigner ses admirateurs.
[Hem, inutile de vous dire que je suis un de ces camisards !]
Dernière modification par Belzébuth (15-12-2005 18:01:32)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Ahah, il t'a marqué, ce smiley (si on peut encore l'appeler comme ça !)
Exact.
"Le Jugement Dernier, roman prématuré" - éd. Baudinière - 1928.
"L'oeuf-à-voiles ou la véritable découverte de l´Amérique" - éd. Baudinière - 1934
Dernière modification par Belzébuth (15-12-2005 22:59:05)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Bon, le dernier, on ne peut pas réellement le considérer comme conjectural. Quoique...
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Une petite couverture oubliée lors de mon dernier post
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Let's go :
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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And we continue :
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Toujours prêt :
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Dernière modification par Dave O'Brien (29-12-2005 22:07:48)
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encore une petite bien fun,pour une texte toujours aussi délirant,un de mes préférés
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un dernier pour mes potes amateurs de Sherlock
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Rappel : "Chez les Martiens ou gare là-dessous" nouvelle de Cami dans le recueil " Quand j'étais jeune fille....Mémoires d'un gendarme " ed. Baudiniére 1937.
Une rencontre humoristique sur Mars entre une délégation terrienne et des Martiens qui vont profiter des intentions pacifistes des humains pour nous envahir, l'invasion ayant déjà commencée.
Dernière modification par Belzébuth (30-12-2005 18:23:07)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Et bien alors là je suis époustouflée, Le neveu du Baron de Crac n'est pas encore exposé!
Je m'empresse de combler ce vide le temps de faire quelques scans supplémentaires....
...voilà:
Le Neveu du Baron de Crac, Cami, illustré par l'auteur
Petite Bibliothèque Blanche, Hachette, 1927 (é.o.)
Réédition dans la même collection, 1938
Quelques illustrations sympathiques et significatives (en fait, c'est pour le plaisir de les montrer)
La fameuse Machine-à-explorer-l'avenir / La-vache-à-brouter-les-siècles (ou vache aux tomates)/Retour de voyage dans le temps
L'illustration de la réédition a dû être colorisée après coup et pas par Cami, non? Les deux éditions sont semblables mise à part cette couverture.
Et c'est SF et ce n'est pas dans [BDFI]
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un site sur le monsieur
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Déjà cité dans BDFI, mais quelques détails de l’histoire :
« LES FARFELUS » de CAMI. Dernier ouvrage de l’auteur. Probablement que le succès d’avant-guerre n’est plus celui de l’après-guerre. Pourtant tout le délire de l’auteur se retrouve dans ce roman « Camique ».
Edité par Baudinière en 1951 sous jaquette illustrée et comportant de nombreux dessins de l’auteur. Broché in-8° de 430 pages.
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Manon fait le trottoir sous l’égide de son grand-père à rouflaquettes, car son Jules « L’Ondulé du Sébasto », préfère jouer aux cartes. L’Ondulé met le feu avec un mégot et le grand-père à rouflaquettes meurt asphyxié. Manon est sauvée par le pompier « Pompom » et c’est le coup de foudre réciproque.
Manon est recueillie par son voisin « Tonton l’Agonisant », qui a des crises de fou-rire incoercibles à cause de sa rate dilatée et qui agonise à chaque fois. Tonton a déjà une jeune nièce, Catherine, qui gagne sa vie en cousant des boutons de braguette.
Tonton sous-loue son appartement à « Bosselé », un génial inventeur (voir Voyage Inouï de Monsieur Rikiki) et ancien maquereau à Bueno-Aires, où il avait inventé le « seximètre » pour contrôler les recettes de ses collaboratrices.
Bosselé à prélevé l’hymen de Manon avant qu’elle ne devienne péripatéticienne et il le lui regreffera lors de son mariage avec Pompom.
L’Ondulé apporte 100 millions à Bosselé pour aider la science. Il les a volé à des faux-monnayeurs. Bosselé accepte car il veut canaliser la force d’inertie pour fabriquer la bombe H Bis, qui endormira tous les combattants. Pour ne pas léser les marchands d’armes, ils fabriqueront des lits pour coucher les dormeurs.
Tonton l’Agonisant reçoit la visite de la marquise d’Hustuberlu et de son valet La Hire. Ils sont à la recherche d’un enfant adultérin de la marquise, qui portait au cou une chaîne d’or dix fois plus grosse que nature quand elle l’a abandonnée dans une poubelle. Tonton avoue que Catherine est cette enfant mais qu’en réalité c’est un garçon.
La Hire, lui, est le fantôme de l’antique manoir des Hustuberlu, mais la marquise l’a affublé d’un costume breton pour que ce soit moins voyant que des chaînes et un suaire.
L’huitre ( ???) contient une perle merveilleuse mais refuse de s’ouvrir ; elle le fait quand même un jour où tout le monde baille.
Eric Ekcoetera, fils adultérin du feu marquis, vient trouver la marquise. Il revient de chez les Jivaros qui ont réduit sa tête à la grosseur d’une tête d’épingle. Il la glisse dans l’huitre pour mieux voir, mais celle-ci se referme et il est tué.
L’Ondulé essaye de voler l’huitre mais la Hire le rattrape. Pour se venger, il vole le coffret qui contient le pucelage de Manon. Après bien des aventures le Bosselé le récupère.
L’Ondulé est reconnu par mes faux-monnayeurs mais Bosselé le sauve et fait un arrangement avec eux pour qu’ils puissent fabriquer leur fausse monnaie dans les oubliettes du château d’Hustuberlu. Il a besoin d’argent pour mettre au point une charrue à peigne pour déparasiter la Champagne pouilleuse.
Tout le monde part au château. La Hire trouve un parchemin qui, décrypté par Bosselé conduit au merveilleux trésor des émigrés. La marquise fait donner des cours d’éducation sexuelle à Catherin qu’elle trouve trop efféminée, mais il se fait renvoyer pour avoir violé toutes les femmes de l’immeuble de son professeur.
L’ « Amiral à éperons » vient rendre visite à la marquise ; c’est un ancien loup de mer qui, sur son bateau à chenillette, est devenu un vieux loup de terre. Le Fisc enquête sur les faux-billets, mais lorsque le ministre des finances voit le trésor des émigrés, tout s’arrange, d’autant que la marquise consent un prêt fabuleux sans intérêt à l’Etat et que les faux-monnayeurs se retirent, fortune faite.
La noce de Manon et de Pompom a lieu après que le Bosselé ait proécédé à la greffe du pucelage. Catherin se fait encore remarqué en violant la chiassière et la demoiselle d’honneur. Au repas, chacun y va des a chanson, même La Hire, qui apparaît au dessert, dans un magnifique suaire brodé.
Les mariés gagnent enfin la chambre nuptiale, mais au moment le plus psychologique, La Hire vient leur souhaiter une bonne nuit. Enfin tout finit bien sauf pour Bosselé qui voit anéantir son chef-d’œuvre : la greffe du pucelage de Manon…
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Un livre testament peut-être un peu plus délirant que les autres et qui reprend un peu de tous les livres de l’auteur. Cami, le comique par l’absurde à l’humour un peu daté surtout pour les lectures longues distances de style roman. Dans l’ensemble de son œuvre je préfère les courtes nouvelles, quoique ce roman soit plutôt une suite de saynettes mises bout-à-bout.
Dernière modification par Ismaël II (24-05-2012 09:45:32)
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CAMI. PSSITT ET PCHUTT, dans le cirque de la vie. Entrées Camiques.
Editions Baudinière, 1933. Couverture illustrée et illustrations hors-texte de l’auteur. Broché in-12° de 286 pages.
Encore un recueil de gros délires et de folles conjectures, où l’on y trouve pêle-mêle, un voyage extra-atmosphérique, une fée, des spirites, le sauvetage de la Seine d’un homme-chien, l’invention du parapluie nasal, un congrès de rat et plein d’autres choses peu ordinaires.
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CHEZ LES MARTIENS ou GARE LA-DESSOUS !
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Premier tableau
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(La scène se déroule à Genève, dans la Palais de la Société des Nations, en 1960)
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Le Président de la Société des Nations :
-Messieurs et chers collègues, après le triomphe définitif de la Société des Nations sur notre globe, enfin pacifié, il nous reste, messieurs, à élargir d’une façon grandiose le champ de notre activité. Je m’explique. Grâce aux explorations de la stratosphère et à l’invention tenue secrète jusqu’à ce jour d’un appareil aéronautique susceptible de transporter les passagers jusqu’aux planètes les plus éloignées de notre Terre, une délégation de la Société des Nations va pouvoir se rendre dans quelques-uns de ces mondes habités et jeter les basses d’une nouvelle Société pacifique universelle : le S. D. C.
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Chœur des membres de la S. D. N.
-La S. D. C. ?
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Le représentant de l’Uruguay.
-Quès aco ?
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Le Président.
-La Société des Constell… Nations !
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Deuxième tableau
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Pacifistes et Martiens. (Quelques semaines plus tard la délégation de la S. D. N., ayant pris place dans l’aér-obus-interplanétaire, arrive et descend sur la planète Mars).
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Chœur des Martiens
-Qui êtes-vous, téméraires étrangers qui osez descendre sur la planète Mars ?...
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Le chef de la délégation.
-De pacifiques Terriens…
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Un Martien (Hurlant)
-Pacifiques ! Quelle horreur ! Ah ! ne prononcez plus ce mot chez nous si vous tenez à la vie !...
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La délégation
-Mais…
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Le Martien
-Silence dans les rangs ! Sachez que sur la planète Mars, le mot « paix » est subversif, car notre état normal c’est la guerre !
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Un délégué (à mi-voix)
-Charmant pays !
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Le Martien.
-La paix évoque pour nous de trop pénibles souvenirs ! Lorsque nous ne sommes plus en guerre c’est la misère qui s’abat sur nous ! Notre industrie nationale de canons, de projectiles et d’engins meurtriers n’a plus de débouchés ; notre commerce de jambes et de bras artificiels tombe dans le marasme et la fabrication des cercueils en grande série –source principale de nos revenus- est réduite à néant ! Ah ! oui, la paix est une bien horrible chose avec son sinistre cortège de faillites, de chômage et de désolation !
D’ailleurs, ici, la nature elle-même nous incite à la guerre. Elle nous approvisionne en munitions, car la grêle qui tombe fréquemment sur notre planète n’est pas composée de grêlons, mais de véritables boulets de canon.
C’est pour cela que nous appelons ces averses les giboulets de Mars !
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Le chef de la délégation
-Il était temps que nous montions pacifier cette belliqueuse planète !
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Le Martien.
-Regardez, nos vaillants guerriers s’avançant pour défiler, tambours et musique en tête !
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Le chef de la délégation.
-Oh ! ils ont d’étranges têtes ! Regardez messieurs ! ils ont le nez en forme de mitrailleuses ou de canons !
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Le Martien.
-Oui, c’est la race la plus guerrière, la plus pure de notre planète. Ces purs Martiens naissent avec un « nez-canon ». Ils se nourrissent de projectiles et lorsqu’ils éternuent, ils sèment la mort dans les rangs ennemis !
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Un délégué (spirituel)
-C’est bien le cas de dire qu’ils sont « nez » pour la guerre !
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Le Martien.
-Ce sont les terribles « nez-obus » ou « Nazobus ». Ecoutez, ils chantent leur chant de guerre.
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Le délégué (spirituel)
-Oui, leur chant… de Mars !
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Chœur des Nazobus.
-« Enfants préférés de Plutus
C’est nous les cruels Nazobus !
Notre patron c’est Lucifer !
Et vrai « Nazobus » belliqueux
Nous crachons du plomb et du fer !
Et nous éternuons du feu !
(Ils éternuent avec un bruit de canonnade)
Atch… Boum !
Atch… Boum !
Atch… Boum ! badaboum ! Boum !
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Le chef de la délégation
-Ils sont complètement grotesques ! (il éclate de rire avec sa délégation)
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Le général des Nazobus (furieux)
-Sales Terriens ! Nous vous pulvériserons, vous et toux ceux de votre planète ! Vous pouvez aller le répéter à vos frères ! Nous préparons depuis longtemps déjà l’invasion de la Terre ! Ces longs canaux que vos naïfs astronomes croient apercevoir dans la planète Mars sont tout simplement des canons à longue portée que nous fabriquons pour vous bombarder !
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Le maréchal des épidémies.
-Nos régiments de microbes militarisés sont également sur le pied de guerre ! J’ai passé en revue mes bataillons de « microcoques », d’ « arcines », d’ « ascocoques » et de « leuconostocs ». Leur moral est excellent. Toutes les « bactéries » ont manœuvré à la perfection. Le défilé des « Streptocoques de l’érysipèle », des « micrococcus prodigiosus » et des « vibrions cholériques » m’a donné pleine satisfaction. J’ai été également enthousiasmé par l’allure martiale des bacilles de la lèpre, de la morve, de la peste écarlate et du tétanos à barbe.
L’armée microbienne est prête à fondre sur l’ennemi terrestre. IL ne lui manque pas un bouton de guêtre !
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Le général des Nazobus.
-Oui, bientôt tous les Nazobus Martiens vont envahir votre Terre dans leurs « avions-bolides » et mettront votre planète à feu et à sang !
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Le général de la délégation.
-Oh ! ce n’est pas la peine de vous déranger ! Si c’est là tout votre programme, vous avez du retard.
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Les Nazobus (furieux)
-Mitraille !!! Nous avons du retard ?
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Le général de la délégation.
-Oui, il y a déjà des Martiens sur la Terre !
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RIDEAU
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Cette fantastique nouvelle prémonitoire de CAMI datant de 1937, provient du recueil « QUAND J’ETAIS JEUNE-FILLE…. MEMOIRE D’UN GENDARME », édité par Baudinière.
Ce recueil contient plein d’autres bonnes choses dont :
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« LES TEMPS FUTURS ou TOUT LE MONDE EN BAS ! Anticipation Camique.
Une chambrée dans une caserne souterraine en l’An 1967… ou peu après.
Des bidasses discutent sur la guerre qui perdure maintenant depuis plus de 10 ans. Ici, sous terre à plus de 800 mètres de profondeur la ligne « Borniol » est imprenable. D’ailleurs l’ennemi possède les mêmes défenses. Toutes les villes ont été enterrées et même Paris est devenue « Paris-sous-Seine ». La tour-Eiffel a été également descendue sous terre. Dans les villes souterraines tout le confort moderne aide à la vie domestique et les savants y ont installé des ersatz de soleil pour chauffer les récoltes.
Un jour, le haut-parleur diffuse de bonnes nouvelles, les militaires viennent d’inventer la « taupe d’acier », sorte de tank taupe capables de lancer des « taupilles » souterraines garnies de gaz asphyxiants ou contenant des microbes particulièrement virulents. Des taupavions viennent compléter la panoplie. Le mot d’ordre es « toujours plus bas ». Mais les ennemis d’en face font les mêmes découvertes au même moment.
Décor identique mais 20 ans plus tard.
Un trouffion écrit à ses parents les prévenant que pour éviter les engins des adversaires leurs abris et leur cité vont être encore descendus plus profond. Le bidasse se réveille, tout n’était qu’un affreux cauchemar
(L’auteur aurait pu faire se réveiller son héros dans la ligne Maginot)
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« LA GUERRE IMPOSSIBLE »
Une non-Guerre future où les escadrilles de la Société des Nations endorment à l’aide de gaz soporifiques des armées entières. Des élèves et leur professeur viennent visiter le champ de bataille où les belligérants ont été endormis tel quel et ou, le terrain des hostilités ressemble au Musée Grévin.
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« INTERVIEW SENSATIONNELLE DU CONCIERGE DE L’OBELISQUE
Le « reporter-ennemi-du-déjà-lu » interview le gardien de l’Obélisque qui s’avère être l’ancien concierge d’un palais d’un pharaon de l’Egypte antique. L’obélisque est transformée en hôtel pour les momies égyptiennes en visite dans notre beau pays depuis que des milliers de touristes et les archéologues envahissent leurs tombeaux. Un texte qui fleure bon l’Adèle-Blanc-Sec.
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« GENS DE LA LUNE ou LE SECRET DU BONHEUR »
Ou nous retrouvons les gens de la S. D. C. (Société des Constell.. Nations), venus sur la Lune pour rassurer les Lunatiques du fait que les Terriens n’ont nullement l’intention d’envahir leur planète malgré le fait qu’à chaque élection les candidats Terriens promettent la Lune.
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« UNE VIE DE GARçONNE »
Qui malgré son titre est une nouvelle aventure (totalement fantastique) de Loufock-Holmes.
Ce volume contient pratiquement que des histoires qui frôlent nos domaines de prédilection. De toute manière tous les textes de CAMI sont complètement déjantés.
CAMI n’est tout de même pas prêt d’être rééditer en intégrale à la Pléiade mais tout est possible en littérature, après tout si un jour…. PPDA était à l’Académie Française ! Hein ?
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