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"Qui est Paul Ronceray ?"J'ai posté cette question sur un newsgroup et je n'ai guère eu d'infos à son sujet. Je posséde un ouvrage de cet auteur "La Vengeance de l'Abîme" (récit d'humanité souterraine) édité chez Figuière en 1932. Il aurait écrit un autre roman "uchronique" en 1930 (tjs chez Figuière) selon Henriet qui le mentionne dans son ouvrage "L'Histoire Revisitée". Voilà, je ne sais guère plus mais j'ai confiance en votre curiosité et votre sagacité pour mener des recherches dignes de ce nom pour éclairer ma lanterne ! J'aimerai connaître sa biographie et, évidement, sa bibliographie. A vos grimoires donc ! Merci
Dernière modification par Belzébuth (11-12-2005 16:54:50)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Ah, au fait, le deuxième titre c'est "Plus vers le Nord" éd. E.Figuière 1930 (appartient aussi au domaine conjectural) c'est déja un début de biblio.
Dernière modification par Belzébuth (09-12-2005 17:23:34)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Paul Ronceray est et restera probablement à jamais un auteur totalement inconnu, comme la plupart des auteurs édités par Figuière.
A "La Vengeance de l'abîme", excellent lost-race novel souterrain assez cruel qui était déjà relativement connu des spécialistes, est venu s'ajouter récemment, dans le maigre savoir que l'on a de PR, ce "Plus vers le Nord" qui, comme l'a souligné Eric, relève de l'uchronie. Même la BNF n'a pas référencé ce second roman. Et il est fort possible qu'il n'en existe pas de troisième.
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"La Vengeance de l'Abîme" (récit d'humanité souterraine) édité chez Figuière en 1932.
Dernière modification par Belzébuth (10-01-2007 12:41:26)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Un des rares Figuière format poche (avec les André de Lorde, par exemple) à avoir une illustration en couverture. Encore un intérêt pour cet excellent texte !
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Pour avoir lu "la vengeance de l'abime" de Paul Ronceray, 1932, livre dont je ne sais quoi penser, j'ai pas mal cherché sur internet et un peu ailleurs sans trouver d'informations sur cet auteur... avis au spécialistes !
merci d'avance
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"Qui est Paul Ronceray ?" Je posséde un ouvrage de cet auteur "La Vengeance de l'Abîme" (récit d'humanité souterraine) édité chez Figuière en 1932.
Paul Ronceray est et restera probablement à jamais un auteur totalement inconnu, comme la plupart des auteurs édités par Figuière.
Pour avoir lu "la vengeance de l'abime" de Paul Ronceray, 1932, livre dont je ne sais quoi penser, j'ai pas mal cherché sur internet et un peu ailleurs sans trouver d'informations sur cet auteur...
Rien trouvé non plus ! Mais 1932 c'est une des années les plus prolifiques de Messac en termes d'études et de critiques sur le genre. En grattant un peu du côté des Amis de Régis Messac, je me demande si on ne trouverais quelque chose ?
Rien trouvé non plus ! Mais 1932 c'est une des années les plus prolifiques de Messac en termes d'études et de critiques sur le genre. En grattant un peu du côté des Amis de Régis Messac, je me demande si on ne trouverais quelque chose ?
J'ai suivi cette piste via internet, et bien, à part quelques infos très intéressantes sur Messac que je connaissais très mal comme personnage, nada!
Les Amis de Messac ne sont pas non plus présents sur le réseau.
Par contre, j'ai appris qu'un ouvrage était en train d'être réalisé sur cet auteur par Guibert Lejeune à paraître en 2009.
http://www.etab.ac-caen.fr/lebrun/histo … p?choix=11
En extrapolant sur le nom Ronceray, qui fait très normand-breton, rien non plus.
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Par contre, j'ai appris qu'un ouvrage était en train d'être réalisé sur cet auteur par Guibert Lejeune à paraître en 2009.
http://www.etab.ac-caen.fr/lebrun/histo … p?choix=11
En tout cas, la biblio que l'on y trouve en PDF est plus que sommaire. Les références sont vraiment des plus vagues.
Et jamais entendu parler de ce bouquin :
David H. Keller
LE FOU DU CIEL ET AUTRES CONTES
comprend :
– Le Fou du ciel
– La Lune de miel perpétuelle
– Pourquoi ?
suivi de :
Régis Messac
David H. Keller et le roman scientifique aux États-Unis
(Tiens, on a fait dévier le topic, là, non ? )
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Cirroco Jones a écrit :Par contre, j'ai appris qu'un ouvrage était en train d'être réalisé sur cet auteur par Guibert Lejeune à paraître en 2009.
http://www.etab.ac-caen.fr/lebrun/histo … p?choix=11En tout cas, la biblio que l'on y trouve en PDF est plus que sommaire. Les références sont vraiment des plus vagues.
Et jamais entendu parler de ce bouquin :
David H. Keller
LE FOU DU CIEL ET AUTRES CONTES
comprend :
– Le Fou du ciel
– La Lune de miel perpétuelle
– Pourquoi ?
suivi de :
Régis Messac
David H. Keller et le roman scientifique aux États-Unis(Tiens, on a fait dévier le topic, là, non ? )
Voui, et tu as déjà un bout de réponse dans le topic consacré à Régis Messac, Mdr
Apparemment, ça serait pour un article sur son pote DHK :
David Henry Keller And The Scientific Novel In The United States - Regis Messac
Voir : http://www.westcity.org.uk/html/arkham_ … -no_5.html
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Cirroco Jones a écrit :Par contre, j'ai appris qu'un ouvrage était en train d'être réalisé sur cet auteur par Guibert Lejeune à paraître en 2009.
http://www.etab.ac-caen.fr/lebrun/histo … p?choix=11En tout cas, la biblio que l'on y trouve en PDF est plus que sommaire. Les références sont vraiment des plus vagues.
Sans doute, sans doute... on y trouve des bizarreries. Mais pourtant, j'avais vu juste : y figure une référence à Ronceray et à La Vengeance de l'abîme. Curieux tout de même que cela ait échappé à ta sagacité .
Dave O'Brien a écrit :Cirroco Jones a écrit :Par contre, j'ai appris qu'un ouvrage était en train d'être réalisé sur cet auteur par Guibert Lejeune à paraître en 2009.
http://www.etab.ac-caen.fr/lebrun/histo … p?choix=11En tout cas, la biblio que l'on y trouve en PDF est plus que sommaire. Les références sont vraiment des plus vagues.
Sans doute, sans doute... on y trouve des bizarreries. Mais pourtant, j'avais vu juste : y figure une référence à Ronceray et à La Vengeance de l'abîme. Curieux tout de même que cela ait échappé à ta sagacité .
Ce n'est en aucun cas une référence : cela prouve juste que le roman figurait dans sa bibliothèque...
De là à dire que RM pourrait apporter des renseignements sur l'auteur, il y a un gouffre plus grand que l'abîme décrit par ce texte.
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En plus, Messac a bien écrit un article sur les mondes perdus souterrains... mais en 1929 !
VOYAGES MODERNES AU CENTRE DE LA TERRE
par Régis MESSAC
In "REVUE DE LITTERATURE COMPAREE" de Janvier - Mars 1929. 9ème année, numéro 1
Auquel cas, s'il n'a plus traité du sujet par la suite, il risque de n'avoir jamais rien écrit sur Ronceray !
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Ah si, j'ai un scoop.
Ronceray était pharmacien :
RONCERAY,pharmacien
L'ASPERGE-Sa culture industrielle-Conserves
Impr.Morand-Bouget,Orléans-S.D.-Plaquette in8 agrafée de 60p,couv.papier gris imprimée en noir-Petit manque au haut du 1er plat-Mouillures claires à quelques pages-BE
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Pour avoir lu "la vengeance de l'abime" de Paul Ronceray, 1932, livre dont je ne sais quoi penser, j'ai pas mal cherché sur internet et un peu ailleurs sans trouver d'informations sur cet auteur... avis au spécialistes ! merci d'avance
Des informations sur Ronceray, je ne crois pas en disposer. Par contre, la Vengeance de l’abîme a bien fait l’objet d’une critique de Régis Messac, en 1932, au moment de sa parution. Si Lucien Rigaud ne sait pas quoi en penser, voici toujours les réflexions que la lecture de ce roman a inspirées à Régis Messac. Je vous livre ici l’introduction et la conclusion de l’article :
La Vengeance de l’abîme, par Paul Ronceray. (Figuière)
L'intérieur de la terre, cette région singulière de l'espace si proche de nous et pourtant si mystérieuse, plus mystérieuse et moins connue que les régions les plus lointaines de la voie lactée, a toujours exercé sur l'imagination une sorte de fascination. De là procède l'attrait des cavernes, lesquelles ne sont pourtant que des excavations très superficielles, mais dont l'exploration a donné naissance à une science nouvelle, la spéléologie. Les spéléologues les plus hardis ne s'enfoncent guère dans l'écorce que de quelques centaines de mètres, et les puits de mine les plus profonds n'atteignent pas deux kilomètres. Qu'y a-t-il au-dessous ? Seule l'imagination des romanciers aidée par les hypothèses des savants, peut nous donner une réponse. Plusieurs réponses même. Depuis Louis Holberg, auteur danois de renom, qui publia son Voyage souterrain de Niels Klim, connu surtout par sa traduction latine : Nicolai Klimü iter subterraneum, bien des conteurs ont exploré en rêve les dessous de l'écorce. Jules Verne dut s'inspirer de Holberg dans son Voyage au centre de la terre, et après Jules Verne, bien d'autres ont marché sur ses traces. Signalons seulement, parmi les plus curieux. Au centre de la terre de Jean Duval (1925) et At the Earth's Core, d'Edgar Rice Burroughs, l'auteur de Tarzan (1). M. Paul Ronceray ne manquait donc pas de prédécesseurs. Mais il ne manque pas non plus de talent ni d'imagination. Dans un genre des plus difficiles, celui du roman scientifique, où la plupart des auteurs se résignent à demeurer au-dessous du médiocre, il a réussi du premier coup à nous intéresser. Si c'est un début, comme il semble, c'est un brillant début. (…)
Une ou deux observations seulement. Si les trois explorateurs ont péri, comment est-on au courant de leurs aventures ? On nous dit bien, dans l’avant propos, que leur ami Donay « botaniste et spéléologue, explorateur et savant » a reconstitué le drame. Mais on ne nous dit pas du tout sur quelles données. Il y a là une petite invraisemblance, ou inadvertance, qui nuit à l'illusion. D'autre part, si les données scientifiques de l'auteur sont généralement correctes, il passe un peu trop rapidement – comme presque tous ses devanciers du reste – sur les difficultés qui doivent résulter, physiquement, de conditions de vie nouvelles. Entre autres choses, vingt kilomètres de profondeur, cela doit représenter une pression atmosphérique déjà respectable ; et si l'on songe aux accidents respiratoires que provoquent souvent le scaphandre ou la cloche à plongeur, on se demande comment il se fait que des animaux de surface, comme Bèque, Dubo et l'abbé Garnier, puissent évoluer à leur aise dans une atmosphère nécessairement très dense. On se borne à nous dire que cette atmosphère s'étant « décantée » contient de l'oxygène en excès, ce qui provoque un surcroît de vitalité. Mais le problème n'est pas tout à fait aussi simple. De même, si cette atmosphère spéciale des plus difficiles, celui du roman scientifique, où la plupart justifie la survivance dans le monde intraterrestre des sauriens gigantesques du secondaire, comment se fait-il qu'elle l'ait pas d'action sur les vampires humains, les embryonanthropes ? Ce ne sont pas des nains qu'on devrait trouver, mais au contraire des hommes géants, tout comme les sauriens. J'ai bien peur qu'en ressuscitant ces fossiles, l'auteur ait obéi tout simplement à la tradition commode qui fait évoluer ces monstres grotesques et pittoresques dans presque tous les mondes imaginaires, qu'ils soient logés sur une planète lointaine ou à l'intérieur de la terre. Mais ces objections, qui relèvent d'ailleurs de la physique et de la paléontologie beaucoup plus que de la littérature, n'enlèvent rien aux mérites de l'ouvrage qui atteste des dons très brillants.
1. Pour plus de détails, renvoyons les esprits curieux à l'étude parue dans la Revue de littérature comparée en 1929 : Voyages modernes au centre de la terre.
Régis Messac
Les Primaires n° 35
Novembre 1932
Savoir lire ne suffit pas : il faut savoir choisir et critiquer ce qu'on lit. Ce n'est pas seulement « l'instruction » qu'il faut conquérir, c'est la culture. Régis Messac
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Des informations sur Ronceray, je ne crois pas en disposer. Par contre, la Vengeance de l’abîme a bien fait l’objet d’une critique de Régis Messac, en 1932, au moment de sa parution. Si Lucien Rigaud ne sait pas quoi en penser, voici toujours les réflexions que la lecture de ce roman a inspirées à Régis Messac. Je vous livre ici l’introduction et la conclusion de l’article :
Merci bien!
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Merci à tous et en particulier à Olivier Messac pour les renseignements :
En fait le livre est plutot intéressant, avec effectivement le problème du "comment l'aventure est elle remontée à la surface ?" techniquement non résolu.
Les "surcommentaires" de l'auteur sur les turpitudes de l'humanité sont vraiment un peu étranges et parfois malsain (ainsi que l'illustration de couverture...).
Ce qui m'étonne c'est qu'un livre finalement très correct sur un sujet connu mais finalement pas si couramment traité en littérature française soit aussi peu cité.
Quelqu'un ici a t'il lu l'autre livre "plus vers le nord"?
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Ce qui m'étonne c'est qu'un livre finalement très correct sur un sujet connu mais finalement pas si couramment traité en littérature française soit aussi peu cité.
Il me semble qu'une étude sur les mondes perdus souterrains est en instance de publication et, au contraire, elle contient de très nombreuses illustrations du thème.
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lucien_rigaud a écrit :Ce qui m'étonne c'est qu'un livre finalement très correct sur un sujet connu mais finalement pas si couramment traité en littérature française soit aussi peu cité.
Il me semble qu'une étude sur les mondes perdus souterrains est en instance de publication et, au contraire, elle contient de très nombreuses illustrations du thème.
Ca commence à être un vrai "serpent de terre" cette étude, on en parle depuis longtemps sans jamais en voir la tête ou même la queue !
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Ca commence à être un vrai "serpent de terre" cette étude, on en parle depuis longtemps sans jamais en voir la tête ou même la queue !
Possible, mais je n'ai pas besoin d'elle pour savoir que la littérature française possède nombre de "mondes perdus" souterrains.
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.... mais je n'ai pas besoin d'elle pour savoir que la littérature française possède nombre de "mondes perdus" souterrains.
Tututut un peu de modestie Dave je suis sûr que tu apprendras tout de même des choses avec cette étude et puis tout ouvrage de référence sur le genre est une bonne chose
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Tututut un peu de modestie Dave je suis sûr que tu apprendras tout de même des choses avec cette étude et puis tout ouvrage de référence sur le genre est une bonne chose
Pfff... Il serait bon de relire les posts précédents pour savoir pourquoi cette étude a été mentionnée...
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[dans la reproduction du texte de Régis Messac :] "De même, si cette atmosphère spéciale des plus difficiles, celui du roman scientifique, où la plupart justifie la survivance dans le monde intraterrestre des sauriens gigantesques du secondaire, comment se fait-il qu'elle l'ait pas d'action sur les vampires humains, les embryonanthropes ?"
Cette phrase ne tient pas la route. Il y manque quelquechose. Est-il possible de connaître l'élément manquant ? D'avance merci.
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Olivier Messac a écrit :[dans la reproduction du texte de Régis Messac :] "De même, si cette atmosphère spéciale des plus difficiles, celui du roman scientifique, où la plupart justifie la survivance dans le monde intraterrestre des sauriens gigantesques du secondaire, comment se fait-il qu'elle n'ait pas d'action sur les vampires humains, les embryonanthropes ?"
Cette phrase ne tient pas la route. Il y manque quelque chose. Est-il possible de connaître l'élément manquant ? D'avance merci.
Il y a effectivement une erreur de transcription, mais il ne manque rien. Il y a au contraire quelques mots en trop. Il faut lire :
"De même, si cette atmosphère spéciale des plus difficiles justifie la survivance dans le monde intraterrestre des sauriens gigantesques du secondaire, comment se fait-il qu'elle n'ait pas d'action sur les vampires humains, les embryonanthropes ?"
Savoir lire ne suffit pas : il faut savoir choisir et critiquer ce qu'on lit. Ce n'est pas seulement « l'instruction » qu'il faut conquérir, c'est la culture. Régis Messac
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