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Raccourcis sur des infos utiles dans ce sujet :
Une liste brute des différents moyens d'éditions : http://forums.bdfi.net/viewtopic.php?pid=37016#p37016
Les liens utiles (conseils, liste des éditeurs de l'imaginaire...) : http://forums.bdfi.net/viewtopic.php?pid=44100#p44100
Romans, Récits, Mémoires, Documents, Nouvelles, Poésie, les Editions Amalthée publient tous types de livres.
Elles ont choisi de ne pas se cantonner à un genre d’ouvrage précis car "nous estimons que tout manuscrit peut et doit être publié… pourvu qu’il soit de qualité et susceptible de rencontrer un public."
Parmi leurs titres on peut trouver quelques romans SF ou Fantastique :
2005 :
Philippe Fongueuse ............. Les avatars de Protée
Jean-Marc Gilet ................... Une main gantée d’étoiles
Clémence Quibel ................. Découverte
Hervé Thiellement ............... Les Souterriens (Le Monde de Fernando, 1)
2006 :
Hervé Thiellement .............. Les Hybrides (Le Monde de Fernando, 2)
Erika Adam ....................... L’Héritier des deux mondes
Mais Attention il s'agit d'édition à compte d'auteur ! Voir plus bas...
Dernière modification par Christian (01-04-2011 08:48:26)
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Afin d'apporter quelques lumières sur cette maison, j'y vais de mon petit message.
Les éditions Amalthée sont des éditions à compte d'auteur. Même si (d'après un auteur) elle fait son travail de promotion, on ne peut pas dire qu'elle s'assume (nul part sur son site on n'indique qu'il s'agit de compte d'auteur) et d'après certains témoignages, elle n'est pas donné en plus...
Donc attention à la qualité des ouvrages (pour les lecteurs) et au portefeuille (pour les auteurs).
@+
O.
Dernière modification par ogechter (22-05-2008 10:49:52)
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Oh! les cachotiers!
Je viens d'aller lire leur "vous écrivez?" et effectivement, rien n'est dit. Au contraire, il est question d'un comité de lecture et tout. Tu as eu l'info où, ou comment?
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Je confirme : à ce que j'en sais, c'est bien du compte d'auteur.
Je m'étais renseigné à leur sujet lorsque je cherchais un éditeur pour Nec D et effectivement, ce n'est pas sur leur site que j'avais trouvé les infos mais en parcourant quelques forums dénichés grâce à Google.
En gros, le livre que tu envoies est génial par principe selon leur comité de lecture et ensuite tu as le choix des options : la couv', les relectures,... J'ai cru comprendre qu'il fallait allonger dans les 3000 euros pour sortir un livre chez eux...
Inutile de dire que j'ai laissé tomber sans chercher plus loin. En fait, ce que je lisais à leur sujet me faisait penser à ce passage désopilant d'Umberto Eco (Le Pendule de Foucault) dans lequel un éditeur de ce style explique comment exploiter rationnellement l'ego des écrivains en mal de publication.:D
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Belle pratique!
Ou tu te fais ponctionner ou tu déprimes après être tombé dans leurs rets.
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Ou tu te fais ponctionner ou tu déprimes après être tombé dans leurs rets.
Je crois que l'auteur qui signe chez eux n'échappe ni à l'un ni à l'autre, vu que la diffusion du livre me semble parfaitement virtuelle (en gros, pas mieux qu'Editeur Indépendant, mais au moins j'ai pas eu à payer !).
Ce qui est curieux, c'est que ce genre d'arnaque n'a pas tendance à disparaître malgré le développement récent de possibilités plus honnêtes (comme l'auto-édition, par exemple).
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Sans doute parce qu'un auteur "débutant" est rarement un homme d'affaires versé dans les arcanes de l'édition, et qu'il attend donc probablement un "tout-en-un", ainsi que d'avoir affaire à des interlocuteurs honnêtes.
... et c'est bien la preuve que le thème de ce forum est avant tout la science-fiction !
Dernière modification par snarkhunter (23-05-2008 11:31:31)
"What I tell you three times is true."
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Salut,
J'ai cru comprendre qu'il fallait allonger dans les 3000 euros pour sortir un livre chez eux...
Pour peu qu'on sache faire un fichier pdf, de nos jours, on peut faire imprimer soit même un livre de 250 pages en 500 exemplaires pour 1800€ hors taxe. Ces 3000€, c'est donc du n'importe quoi.
A+
Patrice
Pensez bleu, comptez deux.
http://www.lingva.fr
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En plus, pourquoi faire un livre, puisque on peut tout balancer sur le net, et être (potentiellement) lu par des millions de gens?
Oncle Joe
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En plus, pourquoi faire un livre, puisque on peut tout balancer sur le net, et être (potentiellement) lu par des millions de gens?
Oncle Joe
Gag... Sur le net, on est sûr que d'une chose : qu'on n'est pas lu par des millions de lecteurs potentiels. A part à Univers et Chimères, je ne compte plus fournir mes textes à un webzine. Quand je l'ai fait, j'ai eu l'impression de confier mes "oeuvres" à la corbeille de windows. Aucun retour de lecteur, aucune stat de téléchargement...
Pour mes sources au sujet d'Amalthée : j'ai fouillé google. Dans les forums on tombe parfois sur leurs "victimes". Certaines se disaient satisfaites de la prestation et du suivi commercial. On parlait de 1800€ pour un contrat, 3000€ pour un autre.
Pour avoir été un gros lecteur d'Audace (l'Annuaire à l'Usage Des Auteurs en reCherche d'Editeurs), je sais qu'on peut trouver des comptes d'auteur honnête. Mais il vaut mieux connaître la maison avant de s'y engager.
J'ai aussi remarqué que les maisons d'édition à compte d'auteur fleurissent sur le net depuis quelques temps. Méfiance, méfiance.
@+
O.
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J'ai aussi remarqué que les maisons d'édition à compte d'auteur fleurissent sur le net depuis quelques temps. Méfiance, méfiance.
@+
O.
Qu'est-ce que ça apporte de plus qu'un service comme Lulu? (euh c'est bien une question!)
Site: http://collectiondaventures.monsite.wanadoo.fr
Blog consacré aux fictions mettant en scène des peuples précolombiens: http://lespeuplesdusoleil.hautetfort.com/
Forum: http://litteraturepopulaire.winnerbb.net/portail.htm
Blog sur la SF ancienne: archeosf.blogspot.com
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Nick Talopp a écrit :En plus, pourquoi faire un livre, puisque on peut tout balancer sur le net, et être (potentiellement) lu par des millions de gens?
Oncle JoeGag... Sur le net, on est sûr que d'une chose : qu'on n'est pas lu par des millions de lecteurs potentiels.
Je crois aussi que mettre ses textes sur le net est la meilleure façon de les enterrer.
Sauf évidemment à avoir accès au site d'un zine lu et réputé, c'est une solution qui garantit à l'auteur inconnu... de le rester (selon le principe classique : trop d'information tue l'information).
Quant à la différence entre le compte d'auteur et l'auto-édition à la Lulu :
1) il est peut-être important pour certains auteurs de se sentir accompagné par un "professionnel" de l'édition, même si l'auteur en vient à le payer pour ça.
2) L'auto-édition n'est pas simple pour tout le monde : dans le cas d'un fonctionnaire titulaire, par exemple, toucher des droits d'auteur ne pose aucun problème mais exercer soi-même une activité commerciale (la vente de ses propres livres) est un peu plus compliqué sur le plan réglementaire...
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Heu... c'était une plaisanterie! (Je ne vais pas me mettre à utiliser les smiley, tout de même!)
Oncle Joe
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Oups... Désolé Oncle Joe !
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Hé, hé!
Je ris sous cape (je devrais fréquenter le forum "littérature populaire"...)
Oncle Joe
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Ben, suis désolée d'arriver pour vous contredire, mais je suis assez peu d'accord avec votre vision de la publication sur le net.
Je ne la conseillerais pas pour un roman, parce que, pour le lecteur, le support papier reste plus pratique, mais, question nouvelles, c'est un lieu qui devient évident... et je ne dis pas ça parce que je m'occupe d'"Un mois, une nouvelle", mais bien plutôt que j'ai mis en place cette anthologie en ligne parce que je crois complètement à ce mode de diffusion.
Les arguments contre ?
Ben, je les attends ;-)
Bon, évidemment, je précise que cette publication en ligne ne trouve sa place que si elle acquiert une certaine réputation, of course, mais, quand la réputation est là, la diffusion est bien plus facile/étendue...
Au cas où, je précise que je me suis occupée de fanzines papier, d'une petite maison d'édition... et que je crois aux possibilités d'internet en comparaison avec ces expériences passées.
Dernière modification par Cibylline (03-08-2008 11:39:24)
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Bonjour Cibylline.
Les arguments contre ?
Ben, je les attends ;-)
Etant un homme du passé, j'aime bien l'objet en papier.
Ce n'est pas un argument, peut-être,
Mais de plus, j'ai une mémoire visuelle, je me souviens de l'illustration de couverture,
de l'endroit dans la page où se situait le passage que je recherche,
du lieu où je l'ai rangé,
je l'ouvre, j'y trouve, inscrit de ma main, au crayon, la date de lecture,
éventuellement des notes sur les mots difficiles ou peu courant,
des idées personnelles, parfois des numéros de téléphonne, des marque-pages imprévus,
un billet de chemin de fer, le ticket d'entrée d'une exposition,
une carte postale d'amis partis au loin depuis,
enfin une certaine vie.
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Bonjour à toutes et à tous, ici un ancien gogo du compte d'auteur avec la pensée universelle (qui existe toujours mais sous un autre nom) concernant les maisons d'édition qui proposent que vous leur soumettiez votre manuscrit, il y a 99,9 % de chance que ce soit à compte d'auteur...
Personnellement je suis un lecteur assidu et un collectionneur de vieux livres aussi je préfèrerai toujours un livre à un autre support. Lire un bouquin sur internet.....ca doit faire mal dans la nuque avec la tête sur l'oreiller et le pc sur les genoux...lol mais je suis un fervent supporter du net également (verbicruciste sur lme net, poète aussi sur le ouaib mais poète avec des armes....
dernièrement j'ai edité deux bouquins (dont un que j'ai quasi raté car pas relu des fautes de frappe) sur edilivre.com là c'est sérieux, ce n'est pas à compte d'auteur, simplement si vous voulez une belle couverture ca fait 100 euros (pour vendre un livre il faut une belle fille sur la couverture et pas de couverture sur la fille...)
Amicalement
Michel
et
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Bonsoir !
Ca fait un moment que je pensais faire un petit sujet sur les différents modes d'éditions; même si d'autre sites traitent le sujet mieux que nous, ce n'est peut-être pas inutile : un petit récapitulatif des possibilités, les "mises en garde" nécessaires (concernant le compte d'auteur certes, mais pas seulement; Edilivre par exemple n'est pas un vrai compte d'éditeur), et un renvoi sur des sites indispensable, comme l'oie plate.
Concernant la publication sur le net, il y a effectivement pas mal d'arguments contre, cela me paraît en général presque totalement inutile, mais ca peut être envisageable pour des textes courts, et dans un cadre précis : fanzine type pdf, ou alors site dédié (aux publication), ciblé (genre), reconnu (donc minimum de sélection), et proposant un format imprimable. A ma connaissance, revues et fanzines papier restent toujours devant (en nombre et en durée de vie) leurs confrères électroniques.
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Bonsoir Voila moi j'ai envoyé mon manuscrit sur le site de la maison d'édition Amalthée il ya quatres semaines de ça, et c'est vrai que j'ai eu une réponse favorable, un courrier avec deux contrats. Seulement ils demandent 1940 euros et comme vous j'ai pu voir que c'est à compte d'auteur, mais il n'est pas indiqué pas même sur le courrier. Y compris le nombre d'exemplaires n'est pas compris non plus. Et je toucherais 23% de la somme sur un livre vendu à 6,50Euros.. Vos avis? Ou pourrais je trouver une maison d'édition gratuite ne demandant aucun frais?.. Merci d'avance
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Ou pourrais je trouver une maison d'édition gratuite ne demandant aucun frais?.. Merci d'avance
Bonjour!
TOUTES les maisons d'édition qui ne sont pas à compte d'auteur, mais pour cela, si elles acceptent de publier ton manuscrit... Et non seulement c'est gratuit, mais encore, tu toucheras des droits d'auteur. Elle est pas belle, la vie ?
Oncle Joe
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Formellement, un éditeur n'est pas "gratuit", au sens où on ne peut se l'accaparer ;-p
Le travail de l'éditeur consiste à trouver un bon manuscrit, à le rendre meilleur et à se faire du blé avec. Avec les sousous donnés par les lecteurs.
Pourquoi un auteur paierait pour qu'on exploite son oeuvre ?
Si un auteur veut absolument être édité, alors que sa prose ne convainc personne et parce qu'il a des sous à perdre, l'auto-édition est son amie.
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Si un auteur veut absolument être édité, alors que sa prose ne convainc personne et parce qu'il a des sous à perdre, l'auto-édition est son amie.
C'est facile de ne convaincre personne : il suffit de ne jamais avoir été édité.
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Sybille a écrit :Si un auteur veut absolument être édité, alors que sa prose ne convainc personne et parce qu'il a des sous à perdre, l'auto-édition est son amie.
C'est facile de ne convaincre personne : il suffit de ne jamais avoir été édité.
Je pense que personne ne convaincra davantage en payant le prix fort un éditeur à compte d'auteur pour sortir un bouquin qui ne se vendra pas et donc ne sera pas lu... S'il existe des bons moyens, celui ci n'en est clairement pas un ! (et l'auto-édition à peine meilleure, mais au moins il n'y a pas d'arnaque).
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Bonsoir Voila moi j'ai envoyé mon manuscrit sur le site de la maison d'édition Amalthée il ya quatres semaines de ça, et c'est vrai que j'ai eu une réponse favorable, un courrier avec deux contrats. Seulement ils demandent 1940 euros et comme vous j'ai pu voir que c'est à compte d'auteur, mais il n'est pas indiqué pas même sur le courrier. Y compris le nombre d'exemplaires n'est pas compris non plus. Et je toucherais 23% de la somme sur un livre vendu à 6,50Euros.. Vos avis? Ou pourrais je trouver une maison d'édition gratuite ne demandant aucun frais?.. Merci d'avance
Les moyens possibles, en gros et en vrac, pour se faire éditer :
Le compte d'auteur (Les honnêtes étant extrêmement rares, déconseillé donc comme expliqué plus haut, sauf si on a de l'argent à perdre)
Le semi-compte d'auteur, ou compte participatif; pas mieux
L'auto-édition - Pas de pub évidemment, ne donnera que peu de résultats, mais au moins pas de pertes non plus
Le copinage. Permet au moins d'être lu une première fois, mais pas de garantie de plus... - Et ce n'est pas donné à tous le monde !
Monter un site web et y présenter son roman (ou quelques chapitres) à lire. Beaucoup de travail... pour un résultat nul assuré...
L'envoi directement aux "grosses" structures. Il est clair qu'il faut un excellent niveau pour percer... Certains réussissent...
Le passage par des structures plus petites, éditeurs ciblés ou régionaux; la diffusion, même plus faible peut être suffisante pour repérer une plume excellente
Le "mode lent", le passage par le format nouvelle et les micro supports : les concours locaux et les fanzines / e-zines, puis les revues plus "pro"... Une très bonne plume finira par se faire remarquer, on fera plus attention à son premier roman
Bon, les 3 dernières sont les seules conseillées... Ca ne veut pas dire que les autres ne marcheront pas, mais la proba est tout simplement la même que de gagner le jackpot au loto...
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Bon panorama de Gil.
Personnellement, j'aurais tendance à conseiller la 8, la forme "nouvelle" étant en soi un "exercice" utile, et une forme à défendre. Ce n'est d'ailleurs nullement en contradiction avec d'autres options...
Oncle Joe
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gloubik a écrit :Sybille a écrit :Si un auteur veut absolument être édité, alors que sa prose ne convainc personne et parce qu'il a des sous à perdre, l'auto-édition est son amie.
C'est facile de ne convaincre personne : il suffit de ne jamais avoir été édité.
Je pense que personne ne convaincra davantage en payant le prix fort un éditeur à compte d'auteur pour sortir un bouquin qui ne se vendra pas et donc ne sera pas lu... S'il existe des bons moyens, celui ci n'en est clairement pas un ! (et l'auto-édition à peine meilleure, mais au moins il n'y a pas d'arnaque).
Je suis tout à fait d'accord avec toi. Je faisait que relever et répondre à cette phrase de Sybille. Non il ne suffit pas d'être bon pour être publié. Il peut t'arrivé de recevoir la réponse "Votre travail est bon. Faites vous éditer par une autre maison d'édition et revenez vous voir quand vous serez un auteur connu et reconnu"
Par ailleurs ton bilan des modes de publication, et leurs avantages et inconvénients, me parait des plus pertinent.
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. Non il ne suffit pas d'être bon pour être publié. Il peut t'arrivé de recevoir la réponse "Votre travail est bon. Faites vous éditer par une autre maison d'édition et revenez vous voir quand vous serez un auteur connu et reconnu".
... "Votre travail est bon, mais...", ça, c'est juste une formule de politesse (trop polie, d'ailleurs). Par contre, "revenez nous voir quand vous serez un auteur connu et reconnu", je serais très curieux de connaître l'éditeur qui répond ce genre de chose (on ne doit pas fréquenter les mêmes éditeurs..).
"Bon", ça ne veut rien dire en soi, il n'y a aucun organisme arbitre du "bon" goût qui en décide et dont tout le monde devrait suivre les avis, et même à supposer qu'il existe, il n'y a aucune raison que le "bon en soi" entraîne une publication (il n'y a pas de service public de publication de "bons" travaux littéraires, réfléchissons une minute au délire que cela signifierait...).
Un éditeur professionnel publie ce qu'il a envie de publier, et c'est son problème, à lui seul (il s'agit de faire fonctionner sa maison d'édition).
Cela peut être désespérant ou vexant, si on pense soi-même "mériter" (sic) d'être publié et que l'on n'arrive pas à l'être, mais c'est comme cela que fonctionne le commerce de la littérature.
Si on ne parvient pas à séduire un éditeur professionnel, il reste les autres solutions listées par Gil. Et de nos jours, il n'est pas difficile de passer un fichier de son texte à des tas de relations, si on a envie d'avoir des appréciations ou des avis. C'était beaucoup plus problématique avant l'informatique, quand le manuscrit n'existait qu'en peu d'exemplaires. A cette époque, le "compte d'auteur" était pratiqué par pas mal d'imprimeurs. L'auteur refusé qui avait un peu d'agent et voulait de toute force être lu (ou avoir le formidable plaisir d'être "imprimé", de tenir entre ses mains un livre avec son nom dessus, et je ne me moque pas, c'est un grand plaisir), faisait imprimer son livre et le distribuait à ses relations.
Oncle Joe
Dernière modification par Nick Talopp (01-04-2011 14:14:17)
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Oh, bien sûr la réponse de l'éditeur n'était pas formulée comme ça exactement, mais le sens était là. A la place de bon, c'était peut-être intéressant ou "nous a plus". L'idée sous-jacente était quand même, on ne vous connais pas, donc on ne vous éditera pas.
Et non. Je ne donnerais pas de nom. ;-)
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Oh, bien sûr la réponse de l'éditeur n'était pas formulée comme ça exactement, mais le sens était là. A la place de bon, c'était peut-être intéressant ou "nous a plus". L'idée sous-jacente était quand même, on ne vous connais pas, donc on ne vous éditera pas.
Et non. Je ne donnerais pas de nom. ;-)
Il n'y a pas besoin d'idée sous-jacente: c'est juste une formule de politesse classique (que l'on peut trouver ridicule). L'éditeur a répondu par courtoisie, c'est tout.
Les éditeurs ne sont pas des professeurs qui donnent des notes, ce sont des gens qui font vivre des maisons d'édition. Si un texte les intéresse vraiment, ils le prennent.
Les éditeurs professionnels lisent les manuscrits qu'on leur envoie, et de gens totalement inconnus. Il faut aussi savoir qu'ils reçoivent des quantités astronomiques de manuscrits...
Je réagis un peu vivement, car je connais la difficulté de leur travail, dont on n'a souvent pas idée.
Oncle Joe
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Et que penses-tu d'un éditeur qui après avoir reçu une copie du manuscrit par mail, en demande une copie papier pour répondre quelques semaines plus tard «Nous sommes désolés mais vous ne correspondez pas à notre ligne éditoriale» ? Ne crois-tu pas que la copie électronique suffit pour faire ce genre de réponse ?
Il y a quand au moins un éditeur, et pas parmi les plus petits, pour prendre la peine de signaler quelques défauts et qualités de l'oeuvre dans sa lettre de refus. Au moins avec lui on n'a pas l'impression d'être pris pour un C...
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Et que penses-tu d'un éditeur qui après avoir reçu une copie du manuscrit par mail, en demande une copie papier pour répondre quelques semaines plus tard «Nous sommes désolés mais vous ne correspondez pas à notre ligne éditoriale» ? Ne crois-tu pas que la copie électronique suffit pour faire ce genre de réponse ?
Je peux dire ce que j'en pense? (rhétorique!) V'là un éditeur ayant peu de scrupules humain, économique et écologique
Il y a quand au moins un éditeur, et pas parmi les plus petits, pour prendre la peine de signaler quelques défauts et qualités de l'oeuvre dans sa lettre de refus. Au moins avec lui on n'a pas l'impression d'être pris pour un C...
Prenons le problème à l'envers. Que devrait répondre un éditeur pour refuser un manuscrit qui ne soit ni blessant, ni insensible, ni susceptible d'occasionner des accusations diverses allant jusqu'au procès d'intention, tout en restant ferme sur ses positions éditoriales et commerciales. C'est dans ce dernier adjectif qu'il faut voir que bien qu'il s'agisse de culture et quelque soit la probité et l'engagement des personnes qui la font mouvoir, l'édition est une entreprise commerciale.
A tout hasard, je n'ai pas fait l'expérience mais j'avais parlé d'une alternative de l'auto-édition assez originale et économique ici : http://forums.bdfi.net/viewtopic.php?id=2247
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Les gentils-éditeurs-qui-n'ont-pas-un-métier-facile vs les pauvres-écrivains-inconnus-qui-ont-du-mal-à-se-faire-publier, air (malheureusement) trop connu.
OK tous les nouveaux auteurs en herbe ne sont pas des Balzac (remplacez par le nom de votre auteur favori) et il faut savoir le leur dire avec diplomatie, mais d'un autre coté les éditeurs qui se planquent en permanence derrière la réalité du Marché pour justifier leur frilosité, ça a tendance un tantinet à m'agacer.
Après on va pleurnicher parce que les étals sont saturés de bit-lit à deux balles...
Je ne suis pas convaincu qu'il reste beaucoup d'éditeurs aujourd'hui, au sens ancien du terme : des gens qui découvrent des talents nouveaux, qui aident les auteurs débutants à progresser, tout ça.
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Je suggère à tous ceux qu'intéressent les relations éditeurs/écrivains de s'essayer très simplement et d'une façon accessible* à la recherche internet : sur Google, faites une requête sur "relation écrivain éditeur", vous pouvez préciser "relation écrivain débutant éditeur" et même "relation écrivain éditeur XIXe" qui est très enrichissant.
Non seulement, cela donne une vision historique révélatrice de la notion d'éditeur et de la condition d'écrivain, mais c'est aussi le meilleur moyen de savoir à quoi on s'attaque en voulant devenir écrivain, vous savez, le truc de bien connaître l'adversaire. Et puis, on s'apercevra vite que la notion d'éditeur mécène ou d'éditeur protecteur n'a jamais été prépondérante depuis la création du métier fin XVIIIe, époque qui vit naître également le fameux concept de la propriété intellectuelle.
Auparavant, en version très simplifiée! l'écrivain vivait à la faveur de sa propre fortune ou du mécénat, l'imprimeur recevait tous les bénéfices de la publication. Entre nous, je ne suis pas sûre que les mécènes aient été plus accommodants et éclairés que les éditeurs modernes.
Au XIXe siècle, toute la structure éditoriale moderne est mise en place, y compris la production populaire de "bas-étage", où l'éditeur devient l'intermédiaire entre l'homme de lettres et les contingences pratiques de l'objet imprimé sans oublier les contingences légales, la défense de cette fameuse propriété intellectuelle** mais également le dépôt légal qui est un bon moyen de contrôler, de censurer la chose imprimée.
Le XXe siècle n'a rien inventé, pas même les conflits entre éditeurs et écrivains.
Le XXIe siècle a bien du mal à sortir de ce carcan que ce soit dans les techniques de publications ou le fameux copyright, protégé et allongé après la mort de l'auteur sur des durées qui dépassent la vie active d'un lecteur***. Vous êtes les premiers témoins de cette chape culturelle étouffante mais aussi les acteurs lorsque vous rejetez (sans méchanceté, juste un scepticisme teinté de passéisme) les timides et erratiques entreprises numériques.
Tout cela pour dire qu'écrire, aujourd'hui plus que jamais, doit être un besoin ou un plaisir, ou les deux. Avec ces motivations en tête, on peut tenter de trouver la route du capitole, mais, si on l'a enfin empruntée, se souvenir que la roche tarpéienne n'est pas loin; je peux vous citer des dizaines et des dizaines, des centaines et voire même des milliers d'écrivains, publiés, fêtés, encensés, dont on n'a aucun souvenir aujourd'hui.
Si cette voie embouteillée ne vous offre aucune opportunité, et ce sera la fin de ma péroraison, n'hésitez pas par souci de conventions économiques, sociales ou culturelles, n'écoutez pas les avis qui concernent une profession qui n'existe pas vraiment, une minorité en vit, seuls quelques rares élus deviennent vraiment riches et célèbres, éditez-vous vous même**** par le moyen le plus économique qui vous satisfera le mieux! ça ou rien, pour ma part, je n'hésiterai pas, après tout, à part un peu de dédain autorisé, vous ne craignez pas grand chose. Ou écrivez vos réclamations au fisc et vos demandes de papier en vers et en prose, François Villon ne s'est pas gêné. Ou bien participez à l'effort de destruction d'un modèle économique qui n'a jamais été culturel
* Vous êtes tous lecteurs et reliés au réseau.
** et les dérives qu'entraînent chaque protection de ce type : plus l'objet est protégé plus il sera la cible de mesures de "déprotection".
*** Je me demande, tiens, si cette durée n'influe pas sur la disparition prématurée des mémoires de certains auteurs pourtant honorables? Leurs primes lecteurs sont tous ad patres aussi.
**** en auto-édition, pas en édition à compte d'auteur! Pour les fautes de syntaxe et d'orthographe, payez vous un étudiant en Lettres, cela lui fera plaisir de se faire un peu de sous et vous aurez un lecteur.
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Et que penses-tu d'un éditeur qui après avoir reçu une copie du manuscrit par mail, en demande une copie papier pour répondre quelques semaines plus tard «Nous sommes désolés mais vous ne correspondez pas à notre ligne éditoriale» ? Ne crois-tu pas que la copie électronique suffit pour faire ce genre de réponse ?
... ça, c'est son problème, c'est la manière dont il organise la lecture des manuscrits. Je rappelle par ailleurs que les manuscrits électroniques, c'est quelque chose de très récent, et que dans un passé tout proche, ça n'existait pas, et ça n'empêchait pas les écrivains d'être publiés.
Il faut aussi se rendre compte que, avec le manuscrit électronique, les éditeurs qui acceptent les manuscrits électroniques vont recevoir beaucoup plus de textes. Ce qui fait que ça leur prendra beaucoup plus temps pour répondre...
Il faut essayer de se rendre compte de ce que c'est, que le travail de lecture et de sélection de textes. Il faut aussi avoir bien à l'esprit que l'édition, c'est une activité commerciale (la maison d'édition doit vivre, et les textes qu'elle publie sont censés plaire au gens, pas seulement être "publiables").
Si un jour, tu as l'occasion de travailler dans une maison d'édition, n'hésite pas. Cela te fera vivre l'autre point de vue.
Oncle Joe
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je peux vous citer des dizaines et des dizaines, des centaines et voire même des milliers d'écrivains, publiés, fêtés, encensés, dont on n'a aucun souvenir aujourd'hui.
Presque tous, en fait, statistiquement parlant...
Oncle Joe
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gloubik a écrit :Et que penses-tu d'un éditeur qui après avoir reçu une copie du manuscrit par mail, en demande une copie papier pour répondre quelques semaines plus tard «Nous sommes désolés mais vous ne correspondez pas à notre ligne éditoriale» ? Ne crois-tu pas que la copie électronique suffit pour faire ce genre de réponse ?
... ça, c'est son problème, c'est la manière dont il organise la lecture des manuscrits. Je rappelle par ailleurs que les manuscrits électroniques, c'est quelque chose de très récent, et que dans un passé tout proche, ça n'existait pas, et ça n'empêchait pas les écrivains d'être publiés.
Il faut aussi se rendre compte que, avec le manuscrit électronique, les éditeurs qui acceptent les manuscrits électroniques vont recevoir beaucoup plus de textes. Ce qui fait que ça leur prendra beaucoup plus temps pour répondre...
Il faut essayer de se rendre compte de ce que c'est, que le travail de lecture et de sélection de textes. Il faut aussi avoir bien à l'esprit que l'édition, c'est une activité commerciale (la maison d'édition doit vivre, et les textes qu'elle publie sont censés plaire au gens, pas seulement être "publiables").
Si un jour, tu as l'occasion de travailler dans une maison d'édition, n'hésite pas. Cela te fera vivre l'autre point de vue.Oncle Joe
Ou je me suis mal exprimé ou tu ne m'as pas compris. Si, après réception d'un mail d'un auteur, l'éditeur réclame une copie électronique du roman ; après réception de la copie électronique, demande une copie papier. Peut-il décemment répondre que le manuscrit ne correspond pas à sa ligne éditoriale ? S'il le fait qu'il ne se plaigne pas de recevoir trop de manuscrits et de ne trouver aucun nouvel auteur.
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Ou je me suis mal exprimé ou tu ne m'as pas compris. Si, après réception d'un mail d'un auteur, l'éditeur réclame une copie électronique du roman ; après réception de la copie électronique, demande une copie papier. Peut-il décemment répondre que le manuscrit ne correspond pas à sa ligne éditoriale ? S'il le fait qu'il ne se plaigne pas de recevoir trop de manuscrits et de ne trouver aucun nouvel auteur.
Bien sûr qu'il le peut. Dans son comité de lecture, il peut y avoir une personne dont le travail est de jeter un coup d'oeil sur le manuscrit pour faire le premier tri (rejeter les manuscrit qui ne sont pas "lisibles", ou ne correspondent pas de manière extrêmement flagrante). Le document électronique est suffisant pour cela. Si c'est lisible, on peut alors passer à la vraie lecture, qui elle se fait sur un manuscrit papier.
C'est beaucoup mieux pour tout le monde: avant, il fallait d'AUTORITÉ envoyer un manuscrit papier.
(Les éditeurs que je connais un peu - je parle là d'éditeurs professionnels classiques - ne font pas encore de lecture "électronique" et n'acceptent que du manuscrit papier, mais ça a peut-être changé, ça fait un bon moment que je n'ai pas discuté avec les intéressés de cet aspect... je doute beaucoup que l'étape "manuscrit électronique" se soit déjà imposée massivement, mais il faut voir).
Cela dit, si on sent, pour différentes raisons, que l'on ne va pas s'entendre avec un éditeur, il ne faut pas travailler avec lui. L'expérience montre que des difficultés de relation peuvent survenir entre auteur et éditeur qui travaillent ensemble depuis longtemps, alors, si dès le départ on sent que ça cloche, il ne fat pas insister. Il est vain de se plaindre à ce niveau.Ce ne sont pas les éditeurs qui manquent!
Je vais être assez rude: je dirais que l'on peut commencer à se plaindre sérieusement lorsque l'on a derrière soit des livres publiés. C'est APRÈS que les livres sont publiés qu'une véritable relation professionnelle s'instaure entre auteur et éditeur.
L'obsession de l'auteur quant à son premier manuscrit publié, c'est comme l'obsession de la première relation amoureuse. C'est APRÈS que les choses sérieuses commencent.
Si tu veux être publié, écris, écris, écris, écris sans cesse, et envoie au éditeurs, envoie aux éditeurs, envoie aux éditeurs... C'est une condition absolument nécessaire. Le reste, ça vient très loin après. Discute en avec des auteurs publiés dans nos genres, ça me surprendrait qu'ils ne te donnent pas ce conseil...
Courage!
Oncle Joe
PS: en revanche, il y a une quantité incroyable de "nouveaux" éditeurs qui apparaissent (et disparaissent souvent aussi vite...). Là, il est inutile d'envoyer les manuscrits (électronique ou autres) n'importe où, il faut se renseigner sur l'éditeur avant de l'envoyer. Si on n'arrive pas à trouver d'échos sérieux sur l'éditeur, ça veut dire que ce n'est pas la peine.
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Je suis tout à fait d'accord avec toi. Je faisait que relever et répondre à cette phrase de Sybille. Non il ne suffit pas d'être bon pour être publié.
Ce n'est pas ce que j'ai écrit.
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Personnellement, j'aurais tendance à conseiller la 8, la forme "nouvelle" étant en soi un "exercice" utile, et une forme à défendre. Ce n'est d'ailleurs nullement en contradiction avec d'autres options...
Je glisse un bémol : on a tendance à considérer que l'auteur place d'abord des nouvelles pour ensuite placer des romans.
Or ce sont deux longueurs qui sont très différentes et le nouvelliste n'est pas forcément romancier (et vice versa). Du coup, ce raccourci, en partie vrai, m'ennuie un peu...
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Nick Talopp a écrit :Personnellement, j'aurais tendance à conseiller la 8, la forme "nouvelle" étant en soi un "exercice" utile, et une forme à défendre. Ce n'est d'ailleurs nullement en contradiction avec d'autres options...
Je glisse un bémol : on a tendance à considérer que l'auteur place d'abord des nouvelles pour ensuite placer des romans.
Or ce sont deux longueurs qui sont très différentes et le nouvelliste n'est pas forcément romancier (et vice versa). Du coup, ce raccourci, en partie vrai, m'ennuie un peu...
Je parle seulement d'un "exercice", justement. De toute façon, avant de savoir si on est un romancier ou un nouvelliste, il faut tester un peu. Sans doute vaut-il mieux éviter de décréter dès le début que l'on est nouvelliste ou romancier, je pense qu'il vaut mieux essayer les deux, quitte éventuellement à abandonner plus tard l'une des formes si on s'aperçoit que ce n'est pas son truc.
Je prétends seulement qu'il faut se méfier de ses premières impressions d'écrivain (celui-ci n'est pas le meilleur juge...).
De toute façon, c'est simple: il faut écrire, écrire, et encore écrire. Bien des auteurs reconnus ont écrit des paquets de trucs avant d'être publiés. "Un apprenti auteur ? combien de manuscrits?", voilà la devise!
(C'est la même chose dans les autres domaines de la création, d'ailleurs...)
Oncle Joe
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Et envoyer son manuscrit (hors genre) à la Société des gens de Lettres pour le protéger, c'est recommandé ou c'est 45 euros foutus en l'air ?
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Bonjour,
Je reviens sur Amalthée... C'est un des sites que l'on trouve le plus rapidement, sans expérience, on en fait le tour et ça intrigue. En effet, c'est à compte d'auteur et pas donné qui plus est. Pour ce qui est des poèmes, ils renvoient deux types de contrats, l'un où ils proposent de publier seul, l'autre où ils proposent de publier en co-auteur. Très cher tout deux, et pour la seconde options, il faut acheter ses livres. Si on ne répond pas, ils renvoient même une lettre comme quoi ils nous sont obligés de leur faire connaître notre décision et comme quoi nous pourrions bénéficier d'un échelonnement plus important de nos payements si cela s'avérait nécessaire... Mais quoi qu'il en soit, d'après ce que j'ai pu lire sur ce topic, ce n'est pas la meilleur solution.
D'où ma question, quelles sont les maisons d'édition qui pourraient "offrir une chance'' aux jeunes auteurs si leur niveau est bon, cela s'entend?
Merci d'avance,
Mali
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Bonjour,
Je reviens sur Amalthée... C'est un des sites que l'on trouve le plus rapidement, sans expérience, on en fait le tour et ça intrigue. En effet, c'est à compte d'auteur et pas donné qui plus est. Pour ce qui est des poèmes, ils renvoient deux types de contrats, l'un où ils proposent de publier seul, l'autre où ils proposent de publier en co-auteur. Très cher tout deux, et pour la seconde options, il faut acheter ses livres. Si on ne répond pas, ils renvoient même une lettre comme quoi ils nous sont obligés de leur faire connaître notre décision et comme quoi nous pourrions bénéficier d'un échelonnement plus important de nos payements si cela s'avérait nécessaire... Mais quoi qu'il en soit, d'après ce que j'ai pu lire sur ce topic, ce n'est pas la meilleur solution.
D'où ma question, quelles sont les maisons d'édition qui pourraient "offrir une chance'' aux jeunes auteurs si leur niveau est bon, cela s'entend?
Merci d'avance,
Mali
Une liste assez complète d'éditeurs ici : http://www.bdfi.net/imagine/portail/editeurs. Après, il faut surfer sur leurs site pour voir s'il y a des caractéristiques, les genres ou cibles préférentiels par exemple (fantastique, fantasy jeunesse...).
Voir également : http://forums.bdfi.net/viewforum.php?id=14, et notamment le "divers éditeurs".
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Une liste assez complète d'éditeurs ici : http://www.bdfi.net/imagine/portail/editeurs. Après, il faut surfer sur leurs site pour voir s'il y a des caractéristiques, les genres ou cibles préférentiels par exemple (fantastique, fantasy jeunesse...).
Voir également : http://forums.bdfi.net/viewforum.php?id=14, et notamment le "divers éditeurs".
J'ajouterai que le plus sûr moyen de trouver un éditeur qui nous corresponde est de faire le tour des livres qu'on apprécie. Parce que c'est un peu étrange de penser à chercher à placer son texte sans avoir d'avoir fait le tour de l'endroit, voir ce qui existe, si ce qu'on fait n'est pas déjà fait par n personnes avant nous, etc.
Il existe beaucoup d'éditeurs en imaginaire et, sur leur site, on trouve facilement s'ils acceptent ou non de nouveaux manuscrits.
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D'où ma question, quelles sont les maisons d'édition qui pourraient "offrir une chance'' aux jeunes auteurs si leur niveau est bon, cela s'entend?
Un autre solution :
Le grimoire galactique des grenouilles (CoCyclics - édité par l'association Tremplins de l'Imaginaire)
'videmment, un tel guide peut se périmer très vite vu la valse des petits éditeurs, mais celui-ci à le mérite d'être récent (fin 2010). Je ne sais ce qu'il vaut, mais vu le prix raisonnable (5€ frais de ports inclus), c'est un moyen supplémentaire à ne pas négliger.
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concernant amalhée, ce qui est clair c'est que sur ce forum on croit que, on pense que, on a entendu dire que... mais personne n'a publié chez eux sauf erreur de ma part, donc pas de réel retour d'expérience. Pour l'avoir fait - et à plusieurs reprises puisque j'ai 3 bouquins chez eux - je peux dire qu'ils sont sérieux, qu'il ne promettent pas nimporte quoi... et en tout cas pour moi tout se passe bien, j'en suis content. J'ai rencontré plusieurs fois (sur des salons ou amalthée nous avait inscrits), des auteurs publiés et ils pensent comme moi, je n'ai jamais entendu de critiques de ce genre. D'ailleurs on est finalement assez nombreux à "récidiver" puisque presque chaque mois il y a au moins un auteur qui publie un 2e livre (ou plus) dans cette maison. Voilà je voulais quand même modérer un peu ce sujet, car je trouve vraiment injuste ces critiques. Qu'on ne veuille pas investir dans son livre je peux le comprendre, à chacun son état d'esprit et ses moyens bien sûr, mais de là à tout jeter en bloc je trouve cela exagéré. L'autoédition effectivement c'est bien aussi, je me suis renseignée, mais ça pose pas mal d'autres difficultés et c'est pourquoi je préfère passer par amalthée : qualité de mise en page et d'impression, comment facturer les libraires en autoédition, référencements dilicom, amazon, fnac, inscrpition sur des salons et dédicaces en librairies etc... c'est quand même sacrément plus simple en étant aidée par un pro, plutôt que de tout faire seul, surtout quand on manque de temps comme c'est mon cas. A chacun ses préférences, mais il faut rester objectif dans ses analyses et ne pas tomber dans la caricature.
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concernant amalhée, ce qui est clair c'est que sur ce forum on croit que, on pense que, on a entendu dire que... mais personne n'a publié chez eux sauf erreur de ma part, donc pas de réel retour d'expérience. Pour l'avoir fait - et à plusieurs reprises puisque j'ai 3 bouquins chez eux - je peux dire qu'ils sont sérieux, qu'il ne promettent pas nimporte quoi... et en tout cas pour moi tout se passe bien, j'en suis content. J'ai rencontré plusieurs fois (sur des salons ou amalthée nous avait inscrits), des auteurs publiés et ils pensent comme moi, je n'ai jamais entendu de critiques de ce genre. D'ailleurs on est finalement assez nombreux à "récidiver" puisque presque chaque mois il y a au moins un auteur qui publie un 2e livre (ou plus) dans cette maison. .
Tu as parfaitement le droit d'avoir ton avis, de même que tu as le droit de vouloir payer pour pouvoir tenir un exemplaire de ton livre avec ton nom marqué en haut. C'est un choix purement personnel.
Pour le "sur ce forum on croit que... etc... donc pas de réel retour d'expérience". Et pourquoi y aurait-il besoin d'un quelconque retour d'expérience ? Il y a dans ce sujet quelques messages parlant d'Amalthée (sur une cinquantaine), quasiment uniquement pour confirmer qu'il s'agit de compte d'auteur. Note d'ailleurs le "elle fait son travail de promotion" dans le premier message (dans lequel je ne vois aucune caricature), et que je requote (en mettant à jour) puisque il semble que tu confirmes et valides cette description :
"Les éditions Amalthée sont des éditions à compte d'auteur. Même si (d'après
undeux auteurs) elle fait son travail de promotion, on ne peut pas dire qu'elle s'assume (nul part sur son site on n'indique qu'il s'agit de compte d'auteur) et d'après certains témoignages, elle n'est pas donné en plus..."
Je viens de retourner sur le site des éditions. S'il s'agit de compte d'auteur, nul part ce n'est indiqué (à moins que ce ne soit bien caché ?) et nulle part il n'est indiqué un ordre d'idée du prix à payer. On peut trouver ça absolument normal (comme toi, semble-t-il), ou on peut trouver qu'il y a comme un léger problème d'honnêteté (au minimum) d'engager un auteur en devenir à envoyer un manuscrit sans donner de conditions au préalable. Pas de caricature, c'est factuel. Et malsain (de mon point de vue).
Je ne pense pas qu'il y ait besoin de s'étendre plus.
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Bonjour, ainsi donc tu as décidé que le sujet est clos ("pas besoin de s'étendre plus"). Bien reçu, ce sera donc mon dernier post à ce propos (et venant d'arriver, j'espère ne pas être barré définitivement de ce forum ) ! Plus sérieusement je note ton ironie sur "mon" nom en couverture de "mon" livre. Oui bien sûr si on verse une somme pour publier un livre c'est qu'on est très prétentieux ! c'est tellement simple la vie ! Il y a ceux qui ont raison d'un côté et ceux qui ont tort de l'autre, les intelligents et les imbéciles.
Tu demandes "pourquoi y aurait-il besoin d'un quelconque retour d'expérience ?" : eh bien par exemple, histoire d'avoir une vraie idée de ce que vivent les auteurs publiés dans cette maison, au lieu de polémiquer/critiquer sur de pures questions de principe du type "payer c'est vilain pas beau". Si c'est vraiment "malhonnête", pourquoi certains publient plusieurs bouquins chez eux ? Tout ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas si simple. Je ne me considère pas stupide, ni prétentieuse, je ne rêve pas de faire des milliers de ventes et j'ai bien conscience que mon livre n'est pas un chef d'oeuvre : je suis heureuse d'avoir publié chez eux, ça m'a donné envie de continuer dans l'écriture et je trouve que ça présente un vrai intérêt ; mais je comprends aussi qu'on ne veuille/puisse pas payer. En plus ces critiques virulentes reviennent aussi à critiquer tous les auteurs qu'ils publient, et ça me choque. Surtout qu'elles reposent sur des positions de principe et pas sur du vécu.
Voilà, je suis tout à fait d'accord que ce sujet somme toute secondaire ne mérite pas un long débat, mais je confirme ma position.
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