[Thème]Immortels & réssucités

Belzébuth · 18-01-2006 11:54:25

"Les Immortels de Rock-Island" éd. SELF - 1947 par le Docteur Albert Leprince. Cerveaux baignants dans un bain nutritif .... beark sad

Belzébuth · 18-01-2006 12:01:18

"Le Nouveau Lazare" de Noëlle Roger (pour biblio. Cf. Topic : http://www.bdfi.net/forums/viewtopic.php?id=191)

Dave O'Brien · 18-01-2006 12:26:56

L'ouvrage qui voit la résurrection du Nyctalope :

Dave O'Brien · 18-01-2006 12:28:43

Comment l'hypnotisme réussit à faire revivre les morts ! (Mais bonjour l'état du zombie...)

Pièce inspirée de sa nouvelle "Le Rendez-vous".

Dave O'Brien · 18-01-2006 12:30:15

Tarzan découvre le fameux secret :

Ismaël II · 01-08-2010 18:26:15

Bonjour! "AVEC LES IMMORTELS" de Francis Marion CRAWFORD, édité par Dentu en 1891. Broché in-12° de 370 p. Dans la seconde moitié du XIXème siècle un riche anglais achète une propriété dans le golfe d'Amalfi près de Naples. Par un procédé détaillé dans le chapitre 2 il parvient à capter l'électricité "naturelle" de la terre et à créer un phénomène luminescent assez puissant, phénomène qui a le pouvoir également de ramener parmi les vivants de nombreuses personnalités historiques: Henri Heine, Fredo Chopin, Jules César, François1er, Léonard de Vinci et autres gloires immortelles. Ce sont ces "immortels" qui racontent au fil des chapitres des pans inconnus de leurs vies et rétablissent quelques vérités historiques et artistiques. Le récit n'est jamais ennuyeux et pour certains "ressuscités" donne envie de réouvrir un livre d'histoire. Dentu a également, dans les mêmes années édité, du même auteur l'édition originale française de "La sorcière de Prague" Isma

Dernière modification par Ismaël II (09-09-2013 16:03:32)

Ismaël II · 13-10-2010 10:08:47

Bonjour! "LES DEMI-DIEUX IMMORTELS" de Henri RICHARD édité par Les Livres Nouveaux en 1942. Broché in-12° de 194 Pages, couverture non illustrée. (réédité en 1944 et 1945)
......................
Ceci est l'incroyable histoire, racontée par le journalite Nerval, de Jacques Dryant devenu immortel grâce à son ami le docteur Bréval.
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Un jour Nerval découvre un document écrit de la main du docteur Bréval et le montre à Jacques Dryant qui connaissait et était ami de ce dernier avant sa mort. Les propos du manuscrit sont bien étranges et l'on peut y lire des passages tel: "Tout n'est que vibrations... Si les vibrations désintégrantes nous mènent du berceau à la tombe, les vibrations intégrantes vont te mener, toi, du berceau à la vie éternelle. Tu peux t'affranchir du joug du temps."
Tout cela paraît bien mystérieux!
Six mois après cette lecture Nerval revoit Dryant qui avait comme disparu depuis tous ces jours. Mais quel n'est pas son étonnement de le retrouver rajeuni de 25 ans. As-t-il vendu son âme au Diable? Non, tout simplement au docteur Bréval qui s'était juré depuis tout temps de découvrir le secret de la vie et à priori l'a découvert. Jacques raconte alors son aventure:
Il s'est retrouvé voilà 6 mois face à face devant Bréval son ami décédé pendant la première guerre mondiale. Il est là, bien vivant et en pleine jeunesse. Le docteur dit à son ami qu'il l'emmène loin et pour longtemps afin de lui faire partager sa découverte de l'immortalité, lui déclarant que de toute façon il est condamné et qu'il est atteint d'une lésion.
Jacques se retrouve donc sur une île enchanteresse du Pacifique. La première personne qu'il y voit est madame d'Avryl dont il tombe éperdument amoureux dès le premier regard. Elle lui apprend qu'il se trouve chez les immortels et est invité, par madame d'Estrée, à entrer dans une magnifique villa. Il passe dans plusieurs pièces qui ressemblent à des boîtes de cristal de Bohème, ce sont des chambres. La première est rouge, parcourue de rayons de même couleur, c'est la chambre du dynamisme, la bleue, celle du repos. Dhélia d'Avryl et madame d'Estrée sont des femmes de 80 et 85 ans que le docteur a rajeunies, mais il leur refuse encore l'éternité ne les trouvant pas encore parfaites. Dryant leur dit que ne pas pouvoir mourir est comme une incarnation du Mal, madame d'Estrée lui répond alors:
"- C'est l'homme qui a inventé la mort, qui l'a civilisé, ce n'est pas la vie qui est immorale, antinaturelle, c'est la mort. L'immortalité, un jour, reprendra ses droits et sera aussi nécessaire, aussi inéluctable que la mort".
Les jours commencent à passer sur l'île. Jacques est de plus en plus attiré par la belle et voluptueuse Dhélia. Madame d'Estrée lui apprend que le docteur Bréval n'est pas le seul immortel, un autre l'a précédé et personne ne sait qui il est, c'est un grand Maître des Sciences Hermétiques, le grand Maître du Temps. Elle l'a aperçut une fois par hasard et décrit son visage comme un paysage de lumière. Elle dit que nous vivons dans le sens de la mort et que l'on ne peut faire autrement que l'attraper et que lui marche dans le sens de la vie et ne se perd pas à chaque pas, au contraire il en accumule sans cesse de nouvelles provisions.
Dans sa chambre Dryant découvre un tableau daté de 1740 et signé "Comte de Saint-Noël", qui se fait également appeler "Marquis de Montferrat, conte de Bellanges", c'est le portrait de l'immortel.
Bréval a prévenu des dangers que pouvait présenter une liaison avec madame d'Avryl en lui faisant comprendre qu'elle était une véritable Messaline. Mais ses pulsions envers elle ne font qu'augmenter et comment une liaison entre un mortel et une moitié d'immortelle peut-elle se concrétiser? Dhélia éprouve des sentiments pour lui mais ses instincts de mante religieuse sont toujours présents en elle. Elle se joue de lui, et se refuse prétextant que l'amour est le fantôme du coeur et qu'en amour le don est le commencement de la fin. Il n'y a d'éternelles amours que celles que la main n'atteint pas et elle le met en garde que si il l'aime, toutes ses forces nerveuses vont passer en elle et qu'elle absorberait tout son fluide vital et que, peu à peu son enveloppe terrestre s'éteindrait.
Mais ce qui doit arriver finit toujours par arriver. La passion de Jacques prend le dessus et madame d'Avryl happe inexorablement son essence vitale. Il tombe dans le coma et le docteur Bréval arrive juste à temps pour sauver son ami. Il l'emporte dans une machine qui "tue la mort" et 21 jours plus tard Jacques en ressort guéri, en pleine jeunesse et immortel. Ils quittent alors tout les deux l'île. Dryant, le coeur serré de se séparer de son amour.
Dans l'hélicoptère qui les ramènent sur le continent se trouve le premier immortel et le regard de Jacques croise le sien, ses yeux sont éblouissant de lumière et il n'a pas l'impression d'être face à un homme mais à un être hors de l'humanité. Cet homme hors du commun est né en 1660, il s'agit de l'énigmatique Comte de Saint-Germain, initié aux sciences des Lamas du Tibet, aux pyramides d'Egypte, aux yogis de l'Inde. Voltaire disait de lui:
" -C'est un homme qui ne meurt point et qui sait tout"
Son secret d'éternité c'est qu'il a tout simplement renier la mort pour la vie. Il a enseigné son savoir à Bréval qui l'a dévoila à Dryant. Saint-Gertmain a su, grâce à son mental, son psychisme, passer de l'état allant de la vie à la mort à un état allant de la vie à la vie. Il a permit au docteur de créer "la machine de rythmographie des forces vives" permettant de guérir et de permettre à l'homme d'accéder à l'immortalité.
Cet engin se compose de 86 diapasons différents, de lattes d'or et de platine, de rivières de pierres précieuses, de projecteurs aux couleurs de l'arc en ciel. Un corps plongé dans cette machine va être assaini, purifié, aseptisé. En son sein tout se filtre, les idées, les pensées, les sons, les couleurs, les parfums, les températures. Tous ces sens se mélangent parfaitement. Une idée devient une note, une odeur devient une température. A tout ceci vient s'ajouter l'action de l'oxygène, de l'azote, de l'hydrogène et autres corps. Toutes ces effluvations rythmées, musicales influant une vie nouvelle.
Bréval décide de divulguer le résultat de ses recherches et convictions à d'autres savants les laissant libres d'en parler au monde entier où pas. Il décide également de donner l'immortalité à madame d'Avryl qui retrouvera Dryant pour une vie éternelle.
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A première vue ce roman paraît très humaniste car une machine permettant de guérir toutes les maladies, tous les maux jusqu'à la vieillesse et la mort est le rêve même de l'humanité. Mais il faut mettre un petit bémol à cette grande et généreuse idée car en effet ce roman a obtenu le visa de censure du 19 février 1942, en pleine tourmente et surtout en pleine idéologie nazie et certains passages du livre nous montrent l'influence néfaste de la période:
" - Il faut conserver, immortaliser les espèces humaines. Sélectionner le Beau et le Bien, favoriser leur reproduction et favoriser l'extinction naturelle des déchets de l'humanité".
" -Pourquoi augmenter la durée de vie des gens qui sont malheureux, égoïstes, stupides, inutiles. C'est la qualité des êtres humains qui importe".
L'auteur oublie là que la machine de rythmographie enlève toutes les tares, tous les vices, donc n'importe quel mortel peut-être "amélioré" grâce à elle et chacun peu devenir immortel puisque parfait.. et puis dans ce roman les immortels ont besoins de domestiques, de larbins, qui eux, bien évidemment sont des "nègres" et qui bien sur sont mortels.
Sinon Henri Richard vous propose si cela vous intéresse quelques biographies sur la vie du Comte de Saint-Germain, ainsi que quelques oeuvres concernant les théories sur l'éternité des docteurs Carrel, Jaworsky et Raynaud. Mais le plus intéressant est qu'en écrivant à l'auteur, celui-ci est prêt à vous envoyer les plans de l'appareil de Bréval. Je ne ferait pas la critique habituelle en fin des romans de ce genre qui consiste à dire que l'immortalité doit être ennuyeuse car personnellement je suis près à m'emmerder royalement pendant toute l'éternité. Isma

Dernière modification par Ismaël II (13-10-2010 10:26:07)

Cirroco Jones · 13-10-2010 12:41:04

Oui, mais comme dit mon demi qui vaut mon double en maths, l'éternité, c'est long, surtout vers la fin.

Moi non plus, ça ne m'embêterait pas, l'immortalité, le problème serait que ce soit généralisé, y'en a où je ne me sens pas prête à les supporter autant de temps. En fait de sagesse, je reste persuadée que cela serait d'abord une infiniment longue période de barbarie ou une rapide extinction si la reproduction ne suit pas smile

Mister Lag · 20-10-2010 16:37:25

Hello, je cherche désespérément l'auteur et le titre d'une nouvelle dont voici le scénario :

Un savant réussit à venir à bout de la mort, qu'il emprisonne ( ?). Il stoppe ainsi l'issue fatale qui lui était réservée (ou à sa femme je crois). Mais, matériellement incapable de discriminer entre les catégories qui peuvent ou ne peuvent pas échapper à la mort, il abolit celle-ci chez toutes les formes de vie imaginables, même les virus et microbes. D'innombrables malades sont ainsi plongés dans d'interminables souffrances, car ni eux ni la cause de leur mal ne peuvent s'éteindre. En désespoir de cause, le savant doit faire machine arrière et permettre à la mort de poursuivre son œuvre, pour le meilleur et pour le pire.

Histoire de Médecins, d'Immortels ? Meilleurs récits de… ? Nouvelle de Sturgeon, Silverberg, Bloch ?
Je cherche et ne trouve pas, help !

Cirroco Jones · 21-10-2010 10:10:49

Hi!

Ce n'est pas une "Histoire de médecins", sûr. Et ça ne me rappelle pas grand chose à part un conte fantastique slave (je crois) ou un brave soldat enferme la mort dans un sac qu'il garde toujours avec lui. Effectivement, plus personne ne meurt et cela devient un problème non seulement sur Terre mais aussi au Paradis. Le conte a été porté à la TV anglaise dans la série pour enfants, Monstres et Merveilles, dont John Hurt était le narrateur et parfois un acteur. Une série formidable... mais qui a peu de rapport avec ton sujet smile

Ismaël II · 17-11-2010 10:11:43

« LE DOCTEUR MIRACLE », de Francis de CROISSET (1887 – 1937) et Robert de FLERS (1872 – 1927).
2 éditions : La Petite illustration Théâtrale, numéro 337 du 12 juillet 1927 et Flammarion, 1927, broché in-12°.
.

Le thème de cet opuscule en est la longévité (qui est le début de l'immortalité). Le docteur Dupont à découvert un sérum permettant d'allonger considérablement l'espérance de vie humaine, cette trouvaille géniale changera tout, on ne rajeunira pas mais on vieillira beaucoup moins vite. Tout d'abord l'enthousiasme est général et le monde entier veut se faire piquer, mais bien vite l'euphorie cesse surtout du côté des femmes quand elles apprennent que leur grossesse durera neuf ans. Les compagnies d'assurances font faillite, leurs clients ayant encore de nombreuses années à vivre devant eux, résilient leurs contrats. Les fonctionnaires ne voyant plus mourir leurs chefs n'ont plus d'avancement.
Les militaires de tous les corps d'armées désertent, car vu l'espérance vie ils n'ont plus envie de mourir pour la patrie. Le plus redoutable des fléaux restant la surpopulation. Les curés eux-mêmes sont désolés : les fidèles sachant leurs morts repoussées aux calendes Grecques ne craignent plus pour leur vie éternelle et ne fréquentent plus les lieux de culte. Bref, tout va mal et le Ministère de l'Intérieur lui demande gentiment de retirer son sérum.
Le docteur Dupont hésite sur la décision à prendre, mais sa femme le réveille…. Il a rêvé.
Deux auteurs pour un petit texte conventionnel et pas très original et surtout le héros se réveille encore une fois à la fin du récit, les auteurs étant incapables d'assumer un véritable texte conjectural. Isma

Dernière modification par Ismaël II (17-11-2010 10:13:13)

Ismaël II · 24-11-2010 11:09:57

« LA MORT… ET TOI TOUTE SEULE » de Serge JACQUEMARD.
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Imaginez-vous que la collection « Angoisse » ai survécu jusqu'en 1976 et que ce titre du Fleuve-Noir « Spécial-Police », sous le numéro 1254 en fasse partie, l'illusion est parfaite :
Le mari de Francesca a disparu lors d'une tempête de neige sur l'autoroute du Sud. La police ne le retrouvant pas, elle fait appel à un détective privé.
Celui-ci découvre que Sévérina, sa sœur, était aussi du voyage. Pendant son sommeil Francesca voit un château en rêve, et comme elle a souvent des rêves prémonitoires elle met le détective à sa recherche. Il le découvre à 13 kilomètres de l'autoroute, mais ne peut approcher à cause d'un doberman gardant la propriété.
Francesca décide d'aller seule au château et de neutraliser le chien en le tuant. Quand elle arrive le chien a disparu et c'est le détective qui lui ouvre la porte. Sévérina, son mari et deux vieux sont là. Elle apprend, étonnée, que ce sont des templiers du XIIIème siècle qui ont survécus grâce à la magie. Pour survivre, ils tuent des personnes jeunes et glissent dans leurs corps par des procédés magiques.
Elle doit remplacer l'apparence d'un des deux templiers qui s'avère être une vieille femme. Affolée, elle tue tout le monde mais le doberman se jette sur elle et la dévore. C'est ce qui s'appelle un grand nettoyage par le vide.
L'auteur, Serge Jacquemard, a un nombre impressionnant de romans policiers et d'espionnage à son actif. Isma

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Dernière modification par Ismaël II (26-11-2010 10:55:04)

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