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http://www.bdfi.net/auteurs/d/de_wargny_guy.php (ancienne page erronée : Jean de Wargny)
Etonnant, mais pour le même titre, j'ai comme auteur Guy de Wargny.
n°5 - La Bête Noire, Editions Le Dinosaure, 1965
J'en avais parlé dans le fil Retour des Puces
Toujours plus loin dans la débauche, un œuvre curieuse parue dans une édition curieuse, sans genre avoué: La Bête Noire de Guy de Wargny est le roman d'un nécro-amoureux du 19e siècle qui finit businessman d'un salon funéraire en Amérique.
D'après la BNF, la réédition aux Belles Lettres est bien à ce nom :
Auteur(s) : Wargny, Guy de
Titre(s) : La bête noire [Texte imprimé] / Guy de Wargny
Publication : Paris : Sortilèges, 1998
18-Saint-Amand-Montrond : Bussière Camedan impr.
Description matérielle : 185 p. : couv. ill. en coul. ; 18 cm
Collection : Les anges du bizarre ; 3
Lien à la collection : Les Anges du bizarre.
ISBN 2-251-82003-5 (br.) : 39 F
Une critique récente compare ce roman à ceux d'Ambrose Pierce pour la qualité de son humour noir...
et l'auteur :
Wargny, Guy de forme internationale
Nationalité(s) : France
Langue(s) : français
Sexe : masculin
Responsabilité(s) exercée(s) sur les documents : Auteur
Naissance : 18..
Mort : 19..
Poète, romancier, essayiste
Forme(s) rejetée(s) :
< Auroux, Marie-Josèphe pseudonyme
Forme(s) associée(s) :
<< Utilise : Certigny de Wargny pseudonyme collectif
C'était un astrologue et l'un des initiateurs de la fameuse collection Euredif (les fameux SF Playboy)
http://www.science-et-magie.com/archive … argny.html
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Je viens d'exhumer (c'est le cas de le dire ) La bête noire et je ne résiste pas au plaisir de vous poster le 4ème de couverture de l'ouvrage original (éd. Le Dinosaure, 1965) Une question me taraude toutefois, ce "Sergent Bertrand / La Bête Noire / Le Vampire du Montparnasse" a-t-il réellement existé ?
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Trouvé quelques infos sur le Net
François Bertrand était un bon militaire. Bien noté, tout au service de son pays. Mais il y a quelquefois, chez les gens comme il faut, des passions étranges. Le sergent Bertrand était irrépressiblement nécrophile. Les femmes mortes l’attiraient, les cadavres de femmes, plus que les corps vivants de celles-ci. L’amour sans la séduction ? Peut-être bien quelque chose comme ça. En tout cas, le sergent Bertrand se rendait nuitamment au cimetière, après l’inhumation de jeunes femmes. Il soulevait la dalle, ouvrait le cercueil fraîchement cloué, et se livrait sur le corps blanchâtre de sa victime impuissante aux horreurs qu’on imagine à peine. Souvent, il se contentait de mordiller, de baiser, de lécher la chair morte, sans se laisser aller à la copulation proprement dite. Et même lorsqu’il commettait l’acte, ça n’était pas un viol, puisqu’un viol ne s’entend, juridiquement, qu’avec le non consentement de la victime. Que dire du consentement d’un cadavre, sinon que celui-ci est incapable de le formuler... D’ailleurs, la nécrophilie, jamais prévue au code pénal, n’a rien d’un délit. La violation de sépulture est seule répréhensible.
Le terrain de prédilection du sergent Bertrand était le cimetière du Montparnasse. Après quelques temps, on avait repéré que le nécrophile passait le mur de la rue Froidevaux – il est moins haut qu’ailleurs, le long de cette rue sombre – et on avait piégé le haut du mur avec un câble tendu qui, touché, faisait fonctionner une machine infernale chargée de mitraille propre à tuer un troupeau de sangliers. Le sergent François Bertrand s’enfuit encore jusqu’au Val de Grâce, malgré ses blessures, dissimula quelques jours les raisons de l’agression qu’il avait subit, et avoua finalement être le “vampire du Montparnasse”. Dès lors, son cas fut confié aux gens de l’art, puis aux geôliers de Belle-Île, où il passa sa peine d’un an, après laquelle on perd sa trace.
Les agissements connus du sergent Bertrand se situent dans les années 1846 à 1849. Au vingtième siècle, les surréalistes se sont beaucoup intéressés au personnage, arborant quelquefois dans leurs bals des costumes de nécrophiles, spécialement fabriqués.
Des détails ici >>>: http://www.science-et-magie.com/archive … trand.html
Dernière modification par Belzébuth (05-03-2009 00:23:21)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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François Bertrand était un bon militaire.
Déjà entendu parler, à la radio je crois, ou peut-être dans une anthologie, j'sais plus. Le mot "militaire" a fait tilt. Mais je ne me souvenais pas des surnoms "bête noire" ou "vampire du montparnasse". Wikipedia indique qu'il se serait suicidé un an après sa sortie de prison.
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