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Il ne s’est pas exilé au Canada, mais aux USA (du moins au début) ; il est par la suite devenu citoyen des États-Unis, sa vie à elle seule est un roman :
Dans “L'Amérique comme modèle, l'Amérique sans modèle” (Équipe ELAN, Études Lilloises sur l'Amérique du Nord ; études réunies par Jacques PORTES — Lille : Presses universitaires de Lille, 1993, Collection UL3 : travaux & recherches — ISBN 2-86531-056-6), Jacques PORTES, nous offre en guise de conclusion une étude intitulée “L’Itinéraire d’un cow-boy français de la Belle Époque” où il retrace la vie aventureuse de notre homme, dénommé d’ailleurs ici Raymond AUZIAS DE TURENNE.
Né à Grenoble en 1861, issu de la noblesse languedocienne, refusant d’accomplir ses devoirs militaires pour la République, notre baron quitte la France pour les USA où il s’établit dans les Black Hills, en 1884 ou 1885, élevant des chevaux de race dans un ranch qu’il baptise “Fleur de Lys”. En 1890, il fuit les guerres indiennes et s’installe au Canada, se fixe à Montréal, épouse la fille du ministre de l’agriculture du Québec, fonde la Compagnie nationale des Haras, écrit des romans, prend part à la Ruée vers l’Or au Klondyke en 1898 où il occupe le poste de consul de France à Dawson City, devient ensuite banquier, s’installe à Seattle où il sera un des notables de la ville. Il restera royaliste jusqu’à sa mort en été 1940 à Montréal.
La photo du post de Moby Dick ne représente pas Raymond Auzias Turenne, mais le comte de Turenne (d'Aynac) consul de France à Québec. Raymond Auzias Turenne meurt à Seattle le 20 septembre 1940 (et pas en été à Montréal) voilà la photo de Raymond en cow-boy
Acte de décès à Seattle
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