« PANEM ET CIRCENSES », du pain et des jeux. La formule n'est pas d'aujourd'hui, elle est toujours d'actualité dans Le Prix du danger de Yves Boisset d'après l'oeuvre de Robert Sheckley, à qui on doit aussi La Dixième victime et ses suites.
Si dans ces jeux, l'homme, le gladiateur des temps modernes lutte pour sa vie, sa liberté ou simplement une récompense plus matérielle, il peut devenir le Président du Monde par simple tirage au sort dans Le Sceptre du hasard de Gérard Klein. Et que penser de The Game de David Fincher où le joueur ne connait ni les règles du jeu, ni son enjeu ?
Dans d'autres cas, l'homme est le champion d'une société, d'un pays ou d'une civilisation… Dans Rollerball de Norman Jewison l'équipe de Chicago représente le Consortium de l'Energie; La Guerre olympique de Pierre Pelot permet d'éviter toutes véritables guerres, jugée trop ruineuses, et Iain Banks envoie L'homme des jeux affronter l'Empire d'Azad au nom de la Culture.
Notre rugby est-il un équivalent de la “hussade” de Trullion : Alastor 2262 pour Jack Vance, et Les Solariens de Norman Spinrad sont-ils de bons joueurs de poker ?
On peut aussi jouer aux échecs avec la Mort, ou jouer son âme avec le Diable.
Voir également les pages Réalité, société et objets maudits.