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Cher Belzebuth
Attention, il y a un vieux proverbe qui dit:
"Qui vit d'espoir mourra de faim".
Et aussi:"Mieux vaut tenir que voir venir", ou encore "Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras".
Mais la sagesse populaire sera peut-être prise en défaut...
Rupture de stock... Peut-être que ça viendra dans qqs mois (l'ouvrage est tiré à 1200 exemplaires, ce qui me semble tout de même beaucoup pour un truc comme ça) :un superbe article d'une page ce jour dans "Libération", et un autre, court mais très élogieux (les auteurs sont qualifiés de "doux dingues", c'est dire!) dans "Le Nouvel Observateur". Après "Le Monde", le succès (d'estime) continue... On croit rêver...
Nick Talopp, qui entend les 2 euros que lui rapporte la vente de chaque volume tomber en pluie...

Que de vieux souvenirs!!! le "Karpath" était illustré par mon copain Guillaume Sorel, qui avait fait un travail fabuleux, comme à son habitude. Dommage, Florian Brion, le maître d'oeuvre de "Karpath", a disparu de nos horizons... Où es-tu, Florian?Ce numéro double est devenu mythique, et semble beaucoup plus difficile à trouver que bien des vieilleries qui font notre bonheur... Merci, Teddy, pour tous ces compliments. L'accueil fait au bouquin à Sèvres a été triomphal (la bonne douzaine d'exemplaires amenés sur place a été vendue! Le score visé des 25 ventes va être pulvérisé, et on vise maintenant les 50 !)), et Guy et moi étiont fiers comme des paons! Le but de tout cela (à part d'épater les copains, bien sûr, mais ça, c'est pas difficile...) est de susciter des vocations de fouineurs, sans doute, mais surtout de commentateurs. C'est un peu ce qui manque. Il serait sympa de voir se développer des études sur tel ou tel motif, voire tel ou tel texte, comme celle consacrée au Ronceray rédigée par mon camarade Fabrice Tortey, en annexe.
Nick Talopp

C'est curieux, plus du tout de souvenir qd à l'aspect sommeil de l'humanité et explosion du globe (potentiellement, en tout cas). Pourtant, j'avais relu ce bouquin à l'occasion du boulot sur les mondes souterrains avec Guy, et il me semble que c'est moi qui ait rédigé le gros de l'entrée, qui Guy a relue et complétée ensuite (éventuellement)... Et évidemment, en prenant des notes, je ne me suis préoccupé que des aspect plus ou moins souterrains et monde perdu. Comme quoi, il ne faut pas se fier (totalement) aux résumés des uns et des autres, il faut lire soi-même... et encore, on oublie après, alors! Il faut dire, pour notre défense, que les résumés dans "Les Terres Creuses" mettent exprès l'accent sur les aspects souterrains, en négligeant souvent (mais pas toujours) les autres charmes des textes.
... tout cela a un avantage: qd on vieillit en perdant la mémoire, on peut se contenter de lire et relire sans cesse le même livre, et virer tous les autres: quelle économie de place et d'argent! C'est Laurent le Marseillais  auvergnat qui serait content!
Tout de même, ce soir, si je n'oublie pas et si je retrouve le bouquin dans ma peu vraisemblable bibliothèque, je vais essayer de retrouver les passages sur le sommeil de l'humanité et la savante folle.
Nick Talopp

Dans mes souvenirs (si j'ose écrire), Versins en parle aussi, et il me semble bien (mais pas sûr, tout s'embrouille dans mon cerveau qui perd des neurones à foison) qu'une analyse de ce roman assez curieux se trouve dans "Les Terres Creuses". Peut-être aussi la repro de la cover, qui ne présente d'ailleurs pas l'ombre d'un intérêt. Je n'arrive pas du tout à me rappeler pourquoi on l'a reproduite, si c'est bien le cas...
Joe Alza... je ne sais plus!

Cher Gobe_Lutin
Le plaisir de faire un livre (la recherche, la rédaction, la réalisation...) avec son lot de foirages, est incomparable. Les réflexions du monde extérieur sont, pour les auteurs,  soit source de joie, lorsque l'ouvrage est compris, soit source de rigolade (c'est aussi une forme puissante de joie...) qd on a tappé à côté (ça arrive souvent). Les rélfexions qui m'amusent le plus, je dois dire, sont celles sur le prix des livres, source de discussions sans fin et sans aucune espèce d'utilité, mais toujours très droles par leur étalage de mauvaise foi, laquelle mauvaise foi est toujours légitime lorsqu'elle est sincère...
Lorsqu'on veut vraiment être désagréable avec un livre (et ses auteurs), il n'y a qu'une seule méthode vraiment cruelle et efficace, c'est de ne pas en parler. Dès qu'on en parle, même pour en dire le pire, le livre vit, et est sauvé.
Nick Talopp

Chers amis
Le fascicule que Guy et moi-même avont rédigé n'est qu'un brouillon, une simple esquisse, dont le but est de suggérer à des gens  sérieux  de se livrer à un travail enfin systématique et réfléchi. Rien d'autre… (au prix ridicule où il est vendu, il serait difficile d'exiger autre chose…)
Nous l'avouons : tel quel, il s'adresse surtout au grand public, facilement impressionnable et se contentant de peu (comme le critique du Monde des Livres).
Espérons qu'un travail digne d'attention du public vraiment rafiné  finisse par apparaître rapidement à la suite de notre modeste et aimable provocation, et peut-être sous la plume d'un des vrais connaisseurs qui hantent cette sympathique liste, si chaleureuse et pleine d'humour (parfois volontaire, même!). C'est notre souhait le plus cher…
Joe Lowtech

On dit toujours que le plus beau compliment est celui de l'ennemi (je me rappelle d'un article d'un pilote de P40 vantant les mérites du Zero). Là, j'ai trouvé dans Le Monde (des livres, hier je crois) un article non d'un ennemi, mais de quelqu'un qui, je suppose, ne s'intéresse d'habitude pas du tout aux sujets farfelus qui nous excitent, et qui a flashé sur les mondes souterrains: Roger-Pol Droit. Je suis tout content!
Nick Talopp
http://www.lemonde.fr/web/recherche_res … DE&x=9&y=8

Et le bon vieux temps de l'AAAPPPAAAA? Des larmes d'émotion viennent à mes vieux yeux de crocodile...
Joe Nick Talopp

D'après Alfu, ce sont de mystérieux responsables d'obsurs services techniques aux Belles Lettres qui décident de ce genre de choses pour des motifs strictement incompréhensibles. C'est la rançon a payer, je suppose, pour la coédition...
Nick Talopp

Et si Henry Campion était encore vivant, prisonnier dans la Terre Creuse? Je téléphone illico (comme la famillle) à Lucien pour lui dire qu'un indiscret diffuse son vrai nom partout, et qu'il va avoir des problèmes avec la Sainte-Vehme rénovée, qui le croyait mort dévoré par un mosasaure cryptozoologique de la Mer Intérieure.
Merci, mon cher Gobe_Lutin pour la comparaison (au moins au niveau de l'encombrement...) avec le Versins, cela fait plaisir. C'est ma Bible depuis toujours, c'est-à-dire 1974, qd on me l'a offert pour le Bac (quelle grave erreur familiale!).
Avec Guy, on essaiera de faire encore mieux la prochaine fois (l'ami O'Brien dirait :"ça ne sera pas difficile...")
Joe Nick Talopp

J'ai enfin pu assister à une scène qui m'a ému aux larmes: quelqu'un ACHETANT "Les Terres Creuses" (et non recevant un exemplaire de presse, ce qui est très différent). Bon, l'acheteur était mon vieux camarade Georges Pierru, mais ça fait tout de même plaisir! Il m'a d'ailleurs spontanément fait remarquer que, vu la masse du bouquin, il n'était pas cher, malgré ses 60 Euros... La voix de la raison!
Je signale  que le livre a été tiré à 1200 exemplaires (ce qui est colossal pour un truc de ce genre). Guy et moi visons une vente de 25 exemplaires environ; ça va faire pas mal d'exemplaire à solder, ou plutôt à pilonner! Attention à ce problème: de nos jour, les livres sont de plus en plus vite pilonnés, parfois même sans passer par la solderie. Il est donc parfois prudent de les acheter, si on les veut vraiment.
Joe Nick Talopp

Comme nous le savons tous, Benvenutti a aussi signé une très curieuse illustration de couverture pour l'édition J'ai Lu de "La Guerre des mondes"…
Joe Nostalgy

Amis le vieille (et pas si vieille) SF, bonjour!

L'histoire du faux bruit sur le prix de ce chef-d'œuvre est embrouillée, je ne comprends pas bien non plus. Mais maintenant c'est 60 euros, c'est sûr! (pas si cher que ça, à bien y regarder vu le nombre de signes, même pour les Marseillais). Par contre, contrairement à une rumeur malicieuse qui circule un peu partout, le livre n'est pas un gigantesque canular qui n'existerait pas vraiment, la preuve, Dominique Martel l'a reçu (mais comment fait-il???) et l'a mis dans sa base de données (une des rares bases française sérieuses avec… complétez vous-mêmes, selon vos critères):

http://www.quarante-deux.org/exliibris/00/c9/2c/32.html

Joe Lowtech Aloïs (prénom d'une maladie fameuse…)
PS: ce coup-ci, je crois que j'ai bien compris le fonctionnement des "Topics" qui ne sont pas, comme je le croyais au début, le nom d'une boisson gazeuse ou d'une barre chocolatée. Il reste l'affaire des scans, là, ça va être chaud vu mes capacités techniciennes limitées…

Non, j'ignore absolument ce qu'est un "topic", ce mot est absent de  mon dico…
Le rapport avec Jean Ray? Ma foi, il est aussi question de Jean Ray dans le bouquin.
Si je comprends bien, il faut parler de Jean Ray. Mais alors, quel rapport avec "Le Petit Journal Illustré de la Jeunesse"? Jean Ray a écrit dedans?
J'avoue que cette organisation m'échappe totalement…
Joe Lowtech

Chers amis
Moi non plus, je ne m'inquiète pas du tout pour la survie de l'oeuvre d'auteurs comme Williamson (à bientôt, Jack! on arrive!), Clarke, Farmer, Vance. Ce sont des classiques, et même si leurs textes ne sont pas en permanence en librairie (quoique, justement, pour les trois derniers, c'est plutôt pas mal, en France, en moment), ils seront réédités périodiquement, même si c'est à petit tirage. Par contre, ce ne sera pas le cas, à mon avis, pour la très grande majorité des auteurs modernes actuellement sur le marché… Par exemple, je doute assez fortement que, dans 40 ans, on réédite des Werber, comme aujourd'hui on réédite des Vance ou des Asimov d'il y a 40 ans (bien tassés, pour certains). Même un auteur comme Gibson, adulé aujourd'hui, je me demande si son oeuvre arrivera à parler aux lecteurs dans quelques dizaines d'années. Enfin, on verra (hum…).
D'autre part, vu le développement du Net, il est très possible, je dirais même presque sûr que, dans un avenir fort proche, TOUT (ou presque) soit disponible en permanence sous forme de documents informatiques, qu'il sera facile d'imprimer (si on n'a pas mis au point entre temps des écrans souples de la même qualité qu'une feuille de papier).
Ce qu'il faut entrenir, c'est la mémoire de ces auteurs, pour que des gens aient envie de les lire. La disponibilité des oeuvres, elle, ne posera pas de problème, ce qui sera important, ce sera de trouver des sites avec une bonne information critique, qui permettront de repérer ce qui est intéressant.
C'est drole comme je m'aperçois que je suis  sérieux! C'est inquiétant, je dois couver quelque chose…
Joe Aloïs

Oui, moi aussi, je suis très curieux de voir quels résultats va donner ce joli pataquès… Curieux, mais serain: comme je suis l'auteur, j'aurai un exemplaire gratuit! Na na nère!  Et puis, je dois, en principe, déjà connaître ce qu'il y a dans le bouquin…
Nick Joe

Voilà un résumé qui résoud le problème!
Il reste à trouver un de ces des fameux exemplaires de tête (de veau) reliés en  pure laine, qui fascinent les collectionneurs éclairés…
Joe Nick

Chers mais
J'ai l'imprerssion que la réponse de Willis O'Brien correspond à peu près à une fiche de la BN. En, général, elles sont très fiables (davantage que la plupart d'entre nous…), car rédigées par des gens du métier, qui se trompent assez rarement sur la description physique d'un ouvrage (il peut y avoir des erreurs sur les pseudos, par exemple, mais là, c'est un domaine incertain et mouvant, et les bibliothécaires de la BN peuvent eux-aussi puiser à des sources douteuses). Notre ami O'Brien est donc bien dans sa démarche de rigueur…
Par contre, on ne sais pas encore si ce bouquin correspond à la demande. Les Murail forment apparemment une tribu de furieux, capables d'écrire de la SF, de la musique et de servir d'experts gastronomiques, parfois un peu tout à la fois. Alors, pourquoi pas cette histoire bizarre de péquenots emmenés par un excité allergique aux climats humides? Il reste que les souvenirs de notre honorable correspondant sont peu précis (est-ce sur une autre planète? ou un récit allégorique, ne correspondant pas à un lieu clairement déterminé? ou bien ça se passe sur Terre, il y a des endroits où il pleut souvent dans le monde réel aussi…) Est-ce un récit pour enfants? Le tire est-il sûr? (ça pourrait être un sous-titre, ou le titre d'un chapitre seulement, ou un titre déformé, la mémoire étant ce qu'elle est…)
Si quelqu'un feuillette le Murail, on aura peut-être la réponse… Pas sûr… L'aventure ne fait que commencer!
Joe Altérac

Surtout, cher O'Brien, le texte correspond-il au souvenir de notre correspondant? As-tu vérifé?
Joe Nick

Tiens, je vois que l'essai de Costes et Alteirac, annoncé pour la fin du mois, est en vente 37,05 euros sur Amazon… Sont-ils sérieux, ces deux là? Comment peut-on écrire un truc aussi gros, même en écumant large, avec les cavernes et tout le tintouin? Une dizaine de pages de références bibliographiques auraient sans doute suffi… ça doit être de sacrés bavards!

D'après certaines indiscrétions, une photo de l'organisateur du festival de Sèvres devrait se trouver quelque part (!) dans ce pensum, ce qui ne rassure personne!