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Les prédateurs de l'ombre, recueil de Romain Billot.
14 nouvelles parues des deux côtés de l'Atlantique depuis 2007, en anthologie et en revue. 14 cauchemars enfin réunis et augmentés de 5 textes inédits.
Rejoignez cette danse macabre, cette sombre farandole de spectres, de démons, de loups-garous, d'assassins et de cannibales de tous poils... Partez à la rencontre des prédateurs aux visages profondément humains qui vous guettent dans l'ombre, au détour de chaque page de ce recueil qui réjouira les amateurs du genre.
Chemins de fer et de mort, anthologie de Philippe Gontier.
De Charles Dickens à Robert Bloch en passant par Marcel Schwob, Maurice Leblanc, Claude Farrère ou Jean Ray, nombreux sont les auteurs qui ont écrit des récits fantastiques ou d'angoisse situés dans le cadre du chemin de fer. Le cinéma fantastique, de SF ou d'horreur a également largement exploité ce décor avec des films comme Le Train des épouvantes, Un soir... un train, Terreur dans le Shangaï Express, Le Monstre du train, Red Eye, Train, Source Code, Snowpiercer...
C'est que l'univers ferroviaire exhale une poésie équivoque qui tourne facilement au fantastique, et que le train, lieu clos en mouvement d'où l'on ne peut s'échapper, est naturellement propice à l'angoisse et au drame.
Ce recueil de textes contemporains d'angoisse ferroviaire renoue avec les anthologies que donnèrent en leur temps Dany de Laet (Histoires de trains fantastiques, 1980), Jean-Baptiste Baronian (Trains rouges, 1990) ou plus récemment Philippe Gontier (Trains de cauchemar, 2012). Au gré des pages, vous y trouverez un tunnel habité par une créature monstrueuse, une gare presque désaffectée ou franchement improbable, un contrôleur particulièrement zélé, un tueur en série traqué... Jouant sur toutes les nuances des littératures de l'imaginaire – fantastique, science-fiction, horreur, steampunk – cette anthologie vous propose d'embarquer sur des trains roulant à travers les espaces désertiques d'autres mondes, des trains futuristes sous-marins, ou plus sournoisement, sur des trains d'apparence banale où le temps et l'espace sont pourtant soumis à d'autres règles.
Mais voici le signal du départ... En voiture pour un voyage dont vous avez hélas peu de chance de revenir...
Avec: Jean-Pierre Andrevon, Patrice Dupuis, Jean-Pierre Favard, François Fierobe, Philippe Gindre, Philippe Gontier, Stéphane Mouret, Bruno Pochesci, Timothée Rey, Jérôme Sorre, Brice Tarvel.
Pont-Saint-Esprit, les cercles de l'enfer, roman de Laurent Mantese.
Parce qu'une histoire se déroule forcément quelque part, la collection LoKhaLe trouve son inspiration près de chez vous. Dans des lieux que vous connaissez bien. Autour de faits dont vous avez peut-être même entendu parler...
Ainsi, au cours de l'été 1951, la commune de Pont-Saint-Esprit, dans le Gard, fut-elle la proie d'un phénomène de contagion inconcevable: près de trois cents personnes manifestèrent des troubles du comportement accompagnés de violentes crises d'hystérie et d'hallucinations sensorielles. À travers un texte fort, empreint d'humanité, Laurent Mantese revient au coeur de l'enfer vécu par les habitants et reconstitue, quasiment heure par heure, le déroulé tragique des événements.
L'article qui accompagne ce court roman apporte un éclairage tant scientifique qu'historique et contextuel à cette affaire hors norme et propose de faire le point d'une manière sinon définitive, du moins singulière, sur les différentes hypothèses qui ont pu être avancées pour tenter d'expliquer l'inexpliquable.
Parce qu'une histoire se déroule forcément quelque part et que cette fois-ci, ce sera à Pont-Saint-Esprit et pas ailleurs!
Une nouvelle carte postale La Clef d'Argent, due cette fois à TomaBw.
J'étais assis sur une chaise et je ne faisais rien, portfolio de 12 dessins à l'encre de Fernando Goncalvès-Félix.
Tirage limité à 500 exemplaires.
Le fantôme du mur, roman de Jean-Pierre Favard.
Parce qu'une histoire se déroule forcément quelque part, la collection LoKhaLe trouve son inspiration près de chez vous. Dans des lieux que vous connaissez bien. Autour de faits dont vous avez peut-être même entendu parler…
Ainsi, il existe à Dole, dans le Jura, une certaine maison de la vieille ville où on peut lire, gravée à même la pierre, la mise en garde suivante: «Abeant fures mures lemures». Phrase latine qui peut se traduire par: «Fuyez voleurs, souris, fantômes». Le fantôme du mur imagine ce qu'aurait pu être l'histoire -- l'une des histoires -- de cette maison et de ses habitants: un homme entre deux âges, un peu perdu, une vieille dame au soir de sa vie, un peu indigne. Sans parler de ses anciens locataires… Vous y croiserez également -- doit-on y voir un hasard? -- l'esprit de Marcel Aymé, sur fond d'histoire de la ville.
Un article signé par l'un de nos grands spécialistes de l'imaginaire complète ce volume. Philippe Curval y revient sur l'oeuvre de l'auteur du Passe-muraille qui vécut longtemps dans la cité comtoise et y situa même l'action de plusieurs de ses récits.
Parce qu'une histoire se déroule forcément quelque part et que cette fois-ci, ce sera à Dole et pas ailleurs!
Les licornes de Thulé, roman de Sylvie Huguet.
Il y a bien des saisons que les humains ont réduit à merci les royaumes elfiques et envahi leurs forêts, dont ils ont fait leur terrain de chasse quand ils ne les défrichent pas à outrance pour en cultiver le sol (voir Le dernier roi des elfes). Le roi Ilgaël, souverain déchu d'Elmoor, sait son destin scellé. Il se laisse pourtant tenter par une ultime aventure: s'embarquer sur la Grande Mer pour un voyage hasardeux vers Thulé du Nord, la lointaine, et y retrouver les derniers elfes qui s'y sont réfugiés en compagnie des licornes dans l'espoir de retarder l'inéluctable. Mais le courage des cavales couronnées d'ivoire qui régnent sur l'île suffira-t-il à les protéger de la cupidité des hommes?
Sylvie Huguet est l'auteur d'une centaine de nouvelles qu'on a pu lire dans le Codex Atlanticus, Brèves, Nouvelle Donne ou Solaris. Les licornes de Thulé est son septième roman. On y retrouve ses thèmes de prédilection: les relations de l'homme avec la nature, l'éthique, la violence.
DarKrün, recueil de Pierre Brulhet.
Un puits sans fond dans un village d'Afrique d'où s'échappent, la nuit, d'étranges créatures buveuses de sang; un arbre magique dissimulant un trésor jalousement gardé par des fées; un corset qui confère un pouvoir fascinant à celle -- ou à celui -- qui le porte; deux frères qui tentent de s'échapper des enfers; une course folle dans un désert qui ne connaît jamais la nuit...
Des plaines de Mars à la savane africaine, du Moyen Âge au plus lointain futur, 15 nouvelles où le fantastique, la science-fiction, le merveilleux et l'horreur sont pour Pierre Brulhet autant d'occasions de laisser s'exprimer un imaginaire riche et multiforme.
Pierre Brulhet est né en 1971. Après une enfance africaine, c'est en France qu'il viendra étudier l'architecture qu'il exerce désormais à Paris. On doit à ce passionné d'exploration spatiale un projet d'habitat martien que portera peut-être un jour, qui sait, la planète rouge...
Aubes trompeuses, recueil de Jean-Pierre Andrevon.
«Je suis arrivé à l'orée d'un mail qui n'est plus qu'un tapis d'herbe carbonisé. Sur un banc de pierre, deux formes penchées qui s'accolent évoquent deux amoureux. Dans les deux cas l'arrière du crâne est éclaté à l'identique sur une bouillie d'esquilles, de sang figé, de mèches raidies. Double suicide? Ou est-ce moi qui, lors d'une précédente expédition?... Je ne m'en souviens pas. Et puis quelle importance? L'important, c'est que je trouve quelqu'un. Que je ne sois pas sorti pour rien. Mon temps utile s'écoule. Bientôt, je devrai rentrer.»
La fin du monde, c'est un peu tous les jours chez Jean-Pierre Andrevon. La fin des mondes, plutôt, tant la réalité future, virtuelle ou fantasmée, espérée ou redoutée, semble se faire multiple dans ces neuf récits de SF où l'un des grands auteurs de l'Imaginaire francophone questionne une fois de plus les relations de l'homme à la nature, à sa planète, à lui-même.
Le Bloody Week-end d'Audincourt (25) aura lieu cette année du vendredi 30 mai au dimanche 1er juin. Ce festival du film fantastique s'adresse non seulement à un public de passionnés mais également à tous ceux qui souhaitent découvrir le fantastique sous toutes ses formes (livres, vêtements, figurines, props, cosplay, etc.).
Nous serons présents comme chaque année, avec cette fois Jean-Pierre Favard, Philippe Gontier, Balbina Serrano, Philippe Gindre et moi-même. Nous aurons également le plaisir d'avoir avec nous Poulpy et Fabienne Leloup.
Pandemonium Follies, recueil de Jean-Pierre Favard.
«Imagine... Des hectares de terre recouverts de stèles immenses dont les épitaphes, vulgaires mensonges laissés à la postérité, témoignaient de langues que plus personne ne comprenait. Imagine les miroirs, noirs du reflet de tous les morts qui s'y étaient noyés. Imagine, le cortège infernal qui s'étendait du levant au ponant comme autant d'armées d'enfants livrés à eux-mêmes, déambulant, fous et hagards, incapables de savoir comment se diriger. Imagine que tout cela soit vrai. Que tout ce que l'on t'a dit, que tout ce que l'on t'a appris, n'existe pas. Que tout n'est que mirages. Mirages et illusions. Que la vérité, elle, est ailleurs.»
Selon le poète John Milton (1608-1674) Pandemonium serait la capitale des enfers, l'endroit d'où Satan régnerait sur ses légions de démons. Depuis, ce nom est entré dans le langage courant. Il désigne désormais le lieu où règnent la corruption, le chaos, le désordre et la fureur.
Pandemonium Follies regroupe en ce sens plusieurs textes appartenant à des genres littéraires différents, de ceux que l'on nomme mauvais (Fantasy, Polar, Science-Fiction, Fantastique).
Chroniques de Coralis, roman jeunesse de Pierre Gemme.
La vie reprend peu à peu ses droits sur la Terre, après que notre planète s'est remise à tourner sur son axe, au terme d'une catastrophe naturelle sans précédent (Chroniques de la Terre figée). Axel et Nova, les deux adolescents qui par leur courage et leur ténacité ont permis ce miracle, sont désormais confrontés à un défi plus grand encore: redonner à l'humanité une civilisation plus juste, plus durable. En un mot, plus humaine. Les mystérieux coraux intelligents de la planète Coralis semblent vouloir les y aider. Mais leurs desseins paraissent bien mystérieux à nos deux amis. À plusieurs reprises, ces entités toutes puissantes se sont immiscées dans le cours des affaires terrestres, allant semble-t-il jusqu'à modifier subtilement le métabolisme de certains humains...
Lire le premier chapitre.
Isidore et le maharadjah, roman jeunesse de Pierre Stolze.
Isidore, un jeune adolescent intrépide, a découvert par un étrange hasard le secret du voyage dans le temps. Après un séjour riche en émotions dans la Chine ancienne où il a fait la connaissance d'Imina, jeune chamane venue de la préhistoire (Isidore et le premier empereur), et un passage non moins mouvementé par l'Égypte de Néfertiti (Isidore et la pharaonne) puis par l'Amérique précolombienne (Isidore et le serpent à plumes), le voici projeté en Inde au temps de l'empire britannique. Gangadhar, maharadjah de Golcopur, semble prendre Isidore en affection. Mais des fastes de la cour aux souterrains mystérieux qui minent la capitale de cette province indienne, Isidore n'est pas au bout de ses surprises. D'autant que le voyage dans le temps expose à bien des paradoxes.
Critique littéraire, ancien professeur de lettres, Pierre Stolze a publié une quinzaine de romans et de recueils dans le domaine de la SF.
Lire les premiers chapitres.
Une nouvelle carte postale La Clef d'Argent, due cette fois à Sébastien Hayez.
Une nouvelle carte postale La Clef d'Argent, due cette fois à Fernando Goncalvès-Félix.
Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Rouge Alice, recueil de Sylvie Huguet.
L'homme est cruel. Cruel envers lui-même, cruel envers les animaux, cruel envers ceux qui tentent de les aimer pour ce qu'ils sont et de les respecter. D'une cruauté viscérale, imbécile, insatiable. Certains, parfois, tentent de prendre un autre chemin. À leurs dépens. Dans ces sept nouvelles où le fantastique se mêle souvent de merveilleux, les victimes de cette cruauté trouvent pourtant, à leur manière, une échappatoire à cet enfer: dans le rêve, souvent; dans la mort, parfois, mais toujours pour mieux renaître à une vie enfin digne d'être vécue.
Sylvie Huguet a publié près de cent cinquante nouvelles -- souvent d'inspiration fantastique -- dans de nombreuses revues dont Brèves, le Codex Atlanticus, Nouvelle Donne, Salmigondis ou Solaris. Rouge Alice est son septième recueil. On y retrouve ses thèmes de prédilection: les relations de l'homme avec la nature, l'éthique, la violence.
Extraits en ligne sur cette page.
Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Murmure de soupirail, recueil de Patrice Dupuis.
«Quelques instants plus tard, de petits claquements secs se font entendre de très loin. Ils donnent à croire que la pluie redouble de violence. Mais non. Ce sont des talons pointus comme des becs de pics verts qui résonnent sur le trottoir. Une femme distinguée remonte l'avenue. Elle tient un immense parapluie au-dessus de sa tête, et des lunettes en métal dont l'un des verres est fêlé cerclent ses yeux transparents. Les talons et le parapluie s'immobilisent à hauteur du corps inanimé.
- Monsieur! dit la femme d'une petite voix aussi pointue que ses talons, monsieur! Vous allez bien?»
Déracinement, enfermement, création, exil (intérieur ou non) pourraient être les mots clefs de ces nouvelles. Mais ce qui caractérise peut-être le mieux les personnages -- outre le fait qu'ils vivent dans un monde qu'ils tiennent à distance, parfois malgré eux -- c'est une certaine forme d'incommunicabilité: ils gardent souvent le silence, et quand ils se parlent, ils donnent l'impression de ne pas se comprendre. Ou bien de se mentir.
Patrice Dupuis a publié deux précédents recueils de nouvelles à La Clef d'Argent, Dans le désert et sous la lune et Le guetteur de sémaphore.
Extraits en ligne sur cette page.
Tiffanie Uldry et Okiko sont les deux premiers artistes à réaliser pour La Clef d'Argent une carte postale originale.
Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Le doloromètre universel, recueil de Philippe Gontier.
«Au fil des semaines, des câbles annelés comme des vers et des faisceaux de fils ténus comme du chanvre sinuèrent sur le plancher, coururent le long des plinthes et jusque sur les murs, se vrillèrent autour de la rampe de l'escalier ou pendirent du plafond telles des lianes. Les cloisons au papier peint fleuri choisi jadis par son épouse se couvrirent d'un désordre de rupteurs, de voltmètres, d'ampèremètres, de rhéostats, de coupe-circuits, de contacteurs aux manettes de bakélite, d'isolateurs de porcelaine. Sous l'emprise de ce réseau qui s'étendait et se complexifiait chaque jour d'avantage, la maison prenait peu à peu un aspect organique troublant.»
Faut-il être fou pour s'imaginer qu'il est possible de mesurer la douleur du monde? Faut-il avoir perdu la raison pour craindre de tomber vers le haut? Peut-on seulement comprendre le monde, supporter l'absurdité de l'existence lorsqu'on a toute sa raison? Les protagonistes des sept nouvelles qui composent ce recueil prétendent, à leur manière, apporter des réponses à ces dérangeantes questions.
Spécialiste de la culture populaire et fantastique, notamment dans le domaine littéraire et cinématographique, Philippe Gontier a édité de nombreux fanzines consacrés aux arts de masse dont le plus récent, Le Boudoir des Gorgones, a permis de redécouvrir une foule d'auteurs oubliés. Nous lui devons également Trains de cauchemar, anthologie d'épouvante et d'insolite ferroviaires.
Extraits en ligne sur cette page.
Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Soixante-six synopsis, recueil de Jean-Pierre Andrevon.
On ne raconte pas Andrevon, on le cite, écrivait Michel Jeury dans la mythique revue Fiction en 1977. Dont acte:
«J'écris avec, comme garde-fou, un synopsis préalable né, lui, au hasard: suite à un rêve vivace, à une actualité cocasse ou tragique, en tout cas singulière, une conversation, ou une phrase de cette conversation, parfois un passage, une séquence d'un livre ou d'un film que j'ai envie de revisiter à ma manière. En plus de quarante ans d'écriture, combien en ai-je capturé au vol, pour les épingler tels de brillants insectes sur mes planche entomologistes? Croyez-le ou non, des centaines et des centaines. Le problème, car au bout du compte il y en a un, se résume en une seule et courte phrase: que vont devenir tous ces synopsis? La réponse à ce dilemme torturant est venue toute seule, exactement comme un synopsis de hasard: pourquoi ne pas les publier tels quels? C'est ainsi que j'ai fait le grand saut sans élastique dans mes tiroirs, que j'ai nagé en brasse coulée dans mes chemises, pour en extirper 66 synopsis, nombre imposé par la beauté de l'assonance, et ce dans les genres littéraires les plus divers.»
Né en 1937 à Jallieu dans l'Isère, Jean-Pierre Andrevon a publié près de 160 romans, recueils ou essais dans des domaines aussi divers que le fantastique, la SF, le polar, la littérature jeunesse ou l'écologie. Chanteur, dessinateur, il vit à Grenoble entouré de ses nombreux chats.
Extraits en ligne sur cette page.
15e édition du Salon du Livre et de la Bande Dessinée de Damparis, Texte et Bulle (Damparis, 39), samedi 25 et dimanche 26 mai 2013. Entrée libre.
Cette année, l'invité d'honneur sera François Corteggiani. Dessinateur et scénariste prolifique (Blueberry, Marine, Alix...), il reste pour nous l'un des papas de Pif le Chien.
Comme les années précédentes, c'est près d'une centaine de dessinateurs, scénaristes, illustrateurs, coloristes et écrivains qui seront réunis pour cette manifestation fréquentée par tous les passionnés de B.D et de livres de l'Est de la France. Expositions, planches originales, dessins, photos et autres créations picturales seront proposés au public. Ateliers, animations, représentations théâtrales, conteurs, groupes musicaux, contribueront à l'ambiance de cette fête du livre et de la BD.
Cette année, sur le stand de La Clef d'Argent: Jean-Pierre Andrevon, Pierre Gemme, Fernando Goncalvès-Félix, Jonas Lenn, et Patrick Mallet. Nous aurons aussi le grand plaisir d'avoir pour voisin Robert Darvel, des éditions du Carnoplaste, et ses fascinants fascicules !
Bonjour,
Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Isidore et le serpent à plumes, roman jeunesse de Pierre Stolze.
Isidore, jeune adolescent intrépide, a découvert par hasard le secret du voyage dans le temps. Après un séjour riche en émotions dans la Chine ancienne (Isidore et le premier empereur) où il a fait la connaissance d'Imina, jeune chamane venue de la préhistoire, et un passage non moins mouvementé par l'Égypte de Nefertiti (Isidore et la pharaonne), le voici arrivé au coeur de l'Amérique précolombienne. Qui est le plus à craindre en cet an de grâce 1520? Le dieu de la guerre Huitzilopochtli et ses grands-prêtres fanatiques? Hernán Cortés, le conquistador aux ambitions démesurées? Ou Conchobar, surgi du passé pour s'allier aux Espagnols et précipiter la ruine de l'empire aztèque? Et quelle est cette mission secrète qu'Imina souhaite confier à Isidore?
Critique littéraire, ancien professeur de lettres, Pierre Stolze a publié une quinzaine de romans et de recueils dans le domaine de la SF.
Lire les premiers chapitres.
Bonjour,
Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Jules Verne, la géographie et l'imaginaire, essai de Lionel Dupuy.
Les Voyages extraordinaires de Jules Verne (1828-1905) sont des romans géographiques, appellation déjà revendiquée par l'écrivain lui-même en son temps. Jules Verne, dont les relations avec la géographie de la fin du XIXe siècle sont ici précisées et approfondies, a toujours eu soin d'articuler ses récits autour du passage entre une géographie scientifique, du réel et une géographie plus imaginaire, décalée dans l'espace et dans le temps. La transition de l'une à l'autre se fait grâce à un récit de type merveilleux, par l'intermédiaire duquel le romancier peut évoquer un autre monde, d'autres rapports entre l'homme et la terre.
Appliquée au roman Le Superbe Orénoque (1898), cette nouvelle lecture des Voyages extraordinaires permet de montrer notamment l'importance du mythe, du symbole et de l'exotisme dans la construction de l'imaginaire géographique vernien.
À la croisée de la littérature et de la géographie, cette analyse nous conduit à repenser autrement les modalités de transmission du savoir géographique, à une époque où la géographie, en tant que discipline universitaire, éprouve une certaine difficulté à susciter l'intérêt du public. Il apparaît ainsi de plus en plus nécessaire à la géographie de revenir vers la littérature et l'imaginaire, des territoires capables de produire une autre géographie.
Docteur en géographie, Lionel Dupuy est spécialisé en écologie humaine. Après En relisant Jules Verne et Jules Verne, l'homme et la terre, il nous propose avec Jules Verne, la géographie et l'imaginaire -- synthèse de ses recherches doctorales -- de nouvelles pistes dans sa lecture, sans cesse renouvelée, des Voyages extraordinaires.
Lire la préface de Bernard Duperrein.
Bonjour,
Vient de paraître à La Clef d'Argent :
La vie tranchée, recueil d'Anne Morin.
«Dans sa dextre, Arte tenait le tableau d'Artemisia Gentileschi; dans sa senestre, celui du Caravage. Entre les deux Judith, l'abîme qu'il y a entre l'application, la certitude d'avoir raison dans sa maturité accomplie, plus qu'à son affaire, la bonne action. De l'autre, en balance, le dégoût, la haine et la pitié se lisent sur le visage de la Judith du Caravage, peut-être plus si assurée, plus si certaine d'avoir raison, surtout plus si sûre des raisons de son acte.»
Laquelle de ces deux Judith suis-je vraiment? C'est ce que semble se demander ce personnage d'une des nouvelles qui composent ce recueil. Cette interrogation, la plupart des protagonistes des autres récits paraissent d'ailleurs la partager. Dans un vieux village de l'Aveyron, trois vieilles dames regardent passer les morts en sursis... Deux femmes, l'une maîtresse, l'autre servante, ont plus en commun qu'elles ne veulent bien l'admettre... Une châtelaine solitaire refuse -- de peur de le perdre -- de donner un nom à son enfant qui n'a jamais connu son père... Dans un hameau arriéré, une femme seule, trop émancipée, va servir de bouc émissaire à la communauté... Le destin de ces vieilles filles, de ces filles mères, de ces femmes seules, parfois trahies, parfois abandonnées, souvent oubliées, oscille ainsi entre doute et certitude, espoir et désespoir.
Anne Morin est née à Neuilly, a fait des études de Lettres à l'Université François Rabelais de Tours, puis à la Sorbonne. Elle vit dans le Val d'Oise et fait de la réécriture de textes, des synthèses de conférences et de colloques. Parallèlement, elle a écrit trois pièces de théâtre, deux récits et le présent recueil, La vie tranchée.
Extraits en ligne sur cette page.
Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Chants d'automne, recueil de Christian Jougla.
L'effroi primordial, implacable lucidité des premiers âges, seuls l'ont désormais en partage quelques initiés qui se transmettent, tel un virus létal, ce terrible héritage. Les ombres de Flamel, Fulcanelli, Simon le Magicien, Locuste, Zoroastre et Hermès Trismegiste hantent encore aujourd'hui Clermont-l'Hérault, pour qui sait les y apercevoir... Un exemplaire inconnu du Necronomicon, grimoire maudit entre tous, pourrait bien se trouver dissimulé dans quelque recoin d'une bibliothèque de Lunel, pour qui saurait l'y retrouver... Le terrible culte de Mithra semble avoir bel et bien ressuscité au coeur de la Camargue, au bord du Vaccarès, pour qui sait voir au-delà des apparences...
Christian Jougla, ancien viticulteur languedocien, homme de théâtre, occitaniste, amateur d'arts, est entré en littérature à la suite d'un rêve halluciné qui le poursuivait de cep en cep depuis une trentaine d'années. Après Mandorgues et L'Abîme parus aux Ateliers de la Licorne, il poursuit avec ces Chants d'automne la patiente élaboration d'un fantastique méridional au carrefour de l'irrationnel et de la raison, de la création littéraire et de la réflexion.
Extraits en ligne sur cette page.
Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Isidore et la pharaonne, roman jeunesse de Pierre Stolze.
Isidore, jeune adolescent intrépide, a découvert par hasard le secret du voyage dans le temps. À peine remis des émotions que lui ont causé son séjour dans la Chine ancienne (Isidore et le premier empereur), le voilà projeté en Égypte, à l'époque des pharaons. Pourtant féru d'Histoire, il va aller de surprise en surprise. Néfertiti et Moïse sont-ils vraiment les personnages que nous croyons connaître? Le mystère de la disparition jamais élucidée d'Akhénaton a-t-elle un lien avec les forces mystérieuses qui permettent à Isidore de voyager dans le temps? Notre jeune ami va finir par comprendre qu'on ne chevauche pas impunément les veines du dragon du temps et que se retrouver mêlé à des évènements historiques implique de grandes responsabilités.
Longtemps épuisée, la série des aventures d'Isidore reparaît à La Clef d'Argent. Un volume inédit est notamment en préparation.
Couverture: Kara.
Lisez les premiers chapitres du roman.
Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Le guetteur de sémaphore, recueil de nouvelles de Patrice Dupuis.
Trois destins croisés comme des lignes de vie et de coeur dans la paume de la main. Trois destins éphémères. Trois personnages et un narrateur (mais le narrateur ne compte pas). L'un s'intéresse au temps qu'il fait pour oublier le temps qui passe -- et inversement. L'autre voudrait se réveiller d'une réalité qui l'a fait devenir somnambule immobile. Quant à la conteuse d'occasion, on l'écoute parler à travers les masques changeants qui couvrent son visage -- des masques fragiles comme l'argile.
Trois destins différents. Un fil d'Ariane relie pourtant ces personnages. Ils cherchent tous à voir plus loin que l'horizon. Comme les guetteurs sémaphoriques.
Extraits en ligne sur cette page.
Patrice Dupuis a publié trois recueils de poèmes aux éditions Encres vives. Son premier recueil de nouvelles, Dans le désert et sous la lune, est paru à La Clef d'Argent il y a quelques mois.
Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Aucun fondement logique, recueil de nouvelles de Gilles Bailly.
Au début, tout paraît simple. Trop, peut-être. Banal. Mais ce n'est qu'une apparence, vite dépassée. Les personnages de Gilles Bailly, qu'ils soient homme, femme, chien, ours ou bien fourmi (mais oui), ne demandent rien à personne, d'ordinaire. Pourtant, au gré de rencontres le plus souvent imprévues, de voyages généralement peu ou mal préparés, ils ne tardent jamais longtemps à comprendre que la rassurante normalité des choses n'est qu'un leurre. Cet étrange cardinal croisé par hasard à Rome, près de Santa Maria Maggiore, est-il vraiment humain? Le capitaine Andrew João Von Caltanissetta, flibustier émérite, peut-il impunément continuer à semer ainsi des morceaux de son anatomie au gré des abordages? Cette jetée de l'Adriatique qui, chaque matin, s'éloigne davantage du rivage, est-ce tout-à-fait logique? Sans doute pas, à y bien réfléchir...
Extraits en ligne sur cette page.
Gilles Bailly est l'auteur de nouvelles insolites, insolentes, caustiques et poétiques qu'on a pu lire ces dernières années dans de nombreuses revues dont le Codex Atlanticus, Hespéris, Le Jardin d'Essai, Nord ou Supérieur Inconnu. Après Malbosque, son premier roman, La Clef d'Argent publie Aucun fondement logique, son premier recueil.
Nouvelle parution :
Cellules, recueil de nouvelles de Jérôme Sorre.
Les dix récits que vous trouverez dans ce recueil racontent les errances souvent cruelles de personnages que l'on a préféré enfermer dans un recueil, pour l'éternité.
Ces êtres, ces choses, frappent sans relâche aux murs de papier de leurs cellules. Ils ruminent leurs souffrances, leur monstrueuse folie. Ils gesticulent, se remémorent leurs histoires, pour tenter aussitôt de les arracher de leur mémoire, en vain.
Seuls dans la multitude, ils ne font plus attention aux gémissements des autres captifs qui hantent les pages voisines.
Prenez le livre et tous se tairont, le souffle court, dans l'attente de savoir quelle cellule vous aurez choisi d'entrouvrir.
C'est la seule liberté qu'il leur reste: être lu.
Jérôme Sorre est l'auteur, avec Stéphane Mouret, des aventures de l'extravagant club Diogène. Délaissant parfois ces récits parisiens, il écrit des histoires fantastiques, inquiétantes ou dérangeantes, dont Cellules est le premier recueil.
Nouvelle parution :
Nouvelles de poche, recueil de nouvelles de Jean-Pierre Andrevon.
Andrevon ne fait pas de jaloux! Les intégristes de tous poils, et pas seulement les barbus, sont les cibles privilégiées de cet éternel pourfendeur de la bêtise ordinaire, du conformisme social, religieux ou sexuel. Emmené par un goût de la provocation poétique hérité des Surréalistes, il puise dans l'imaginaire de la SF, son domaine de toujours, pour composer ces 528 cocktails détonnants. Vous vous croyez à l'abri? Détrompez-vous, il y en a forcément un qui vous est destiné. À vous de le trouver… avant qu'il ne vous trouve! Un tour de force quasi oulipien: une phrase par nouvelle.
Né en 1937 à Jallieu dans l'Isère, Jean-Pierre Andrevon a publié plus de 160 romans, recueils ou essais dans des domaines aussi divers que le fantastique, la SF, le polar, la littérature jeunesse ou l'écologie. Chanteur, dessinateur, il vit à Grenoble entouré de ses nombreux chats.
Couverture illustrée par l'auteur.
Les premières pages.
Concrétisation de nombreuses années de recherches passionnantes, vient de paraître à La Clef d'Argent :
Le Livre de la Mort, recueil de nouvelles d'Édouard Ganche.
«Aux portes de fer, corrodées par la rouille, des sépulcres anciens, mon regard s'insinua à l'intérieur et je restai morne devant la poussière, les vases brisés, les couronnes déchiquetées, les déprédations du temps vengeur. Sur les dalles funéraires, aux socles des croix, aux pourtours des cippes, aux frontons des chapelles, je murmurai les noms éteints que la pierre, seule, offrait aux passants. Jusqu'au soir je vaguai ainsi dans les champs de repos, tout imbu du pénible sentiment de la mort.»
Édouard Ganche (1880-1945), fils d'un médecin de campagne, fut confronté dès son plus jeune âge à la souffrance d'autrui, à la déchéance physique et à la mort. Le décès prématuré de ce père dont il espérait suivre les traces le marqua profondément. Il n'avait alors que 12 ans. L'indignation résignée que lui inspira le lot commun de l'humanité culmina sur le plan littéraire avec Le Livre de la Mort qu'il fit paraître en 1909. Empruntant à l'école décadente ses thèmes et son style, il s'attacha à y brosser de façon poignante un panorama complet et accablant des manifestations de la mort, sous ses aspects les plus anodins comme les plus repoussants. Après des études de médecine interrompues pour raisons de santé, Édouard Ganche se consacra pleinement à sa seconde passion, la musique, et devint le biographe et le musicographe de Frédéric Chopin, acquérant dans ce domaine une réputation internationale.
Quelque temps avant d'être emporté à son tour par la mort, Édouard Ganche révisa et compléta ce recueil dont il ambitionnait de faire paraître une édition définitive. Celle qu'il appelait la Triomphatrice éternelle ne lui en laissa pas le temps. Voici enfin réédité, selon les voeux de son auteur, ce livre culte encensé par plusieurs générations de bibliophiles.
Couverture : Transi de René de Châlons (XVIe s.).
Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Des anges qui passent, recueil de cadavres exquis illustrés de Véronique Corme et Fernando Goncalvès-Félix.
Familiers du passage de l'écriture à l'image, Véronique Corme et Fernando Goncalvès-Félix se sont engagés dans une nouvelle forme d'alternance: celle du cadavre exquis dans lequel les mots de chacun se succèdent et donnent naissance à un univers fantasmagorique, plein de petites histoires teintées de poésie, d'absurde et de mystère...
Couverture et illustrations intérieures: Fernando Goncalvès-Félix.
Lire un extrait du recueil.
Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Trains de cauchemar, anthologie d'épouvante et d'insolite ferroviaires dirigée par Philippe Gontier.
Être assis dans un train qui fonce à travers la nuit constitue une expérience poétique à laquelle les individus les moins romanesques et les moins imaginatifs ne peuvent rester insensibles. Et il suffit parfois de peu de chose pour que cette poésie se teinte d'inquiétude, et même, en certaines circonstances, tourne au malaise ou à l'angoisse.
Car dès son apparition, le chemin de fer suscita l'inquiétude. Avec les premiers accidents et les premières catastrophes, cette inquiétude se changea en appréhension et en peur. Aux déraillements, collisions, écrasements s'ajoutèrent bientôt les vols, assassinats, viols et autres agressions commis dans l'univers clos des wagons. Les faits divers sanglants se multiplièrent à la «une» des journaux et hantèrent l'imagination des voyageurs, donnant naissance à une angoisse particulière, propre au chemin de fer.
Cette matière ne pouvait manquer d'inspirer les auteurs: Guy de Maupassant, Marcel Schwob, Jean Lorrain, Maurice Level et Paul Hervieu sont ainsi au sommaire de cette anthologie de 26 textes, aux côtés de ces «petits maîtres» injustement oubliés de la littérature fantastique que sont notamment Rémy Saint-Maurice, Michel Jules Verne ou Alfred de Sauvenière. Des témoignages authentiques des premières catastrophes de l'histoire ferroviaire viennent compléter ce volume.
Une anthologie à lire la nuit... En train, de préférence!
Lisez quelques extraits en ligne (titres en gras dans la table des matières).
Bonjour,
Vient de paraître à La Clef d'Argent :
La mémoire de l'orchidée, recueil de nouvelles de François Fierobe.
Authentique cabinet de curiosités littéraire, ce précieux volume vous familiarisera avec les mille et une merveilles de la Surnature: les infatigables anomalines et leurs cousines les récurrines; les inamovibles semperfixines; l'octaèdre entropique; le sablier perpétuel; la cagoule anthropophage; le fauteuil létal; la machine à reproduire les aurores boréales; sans oublier les abominations domestiques de la Brocante aux Fantômes; ou encore l'Erythrodes octopus -- ou pieuvre rouge -- fascinante orchidée qui donne son nom à ce recueil. Mais prenez garde: l'irruption de l'inconcevable dans le monde concret, l'émergence de l'irrecevable dans le quotidien, mènent au vertige de l'infini et de l'incommensurable. Parfois hilarantes, souvent épouvantables, ces apparitions nous confrontent à l'insondable mystère de tout ce qui fait ce que nous sommes ou ce que nous croyons être.
François Fierobe pratique un fantastique éclectique, érudit, travaillé, particulièrement envoûtant, d'où l'humour --- parfois cruel --- n'est jamais vraiment absent. On a pu lire François Fierobe dans des revues comme Black Mamba, Monk, ou des anthologies de référence telles que La Mort... ses oeuvres (Oxymore), ou Dragons (Calmann-Lévy). La mémoire de l'orchidée est son premier recueil.
Couverture : Sébastien Hayez.
C'est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de Michel Rullier, décédé quelques jours avant Noël.
Nos pensées vont à sa famille et à ses proches.
Dans Peuchâtre et Gésirac, son premier recueil, Michel Rullier pratiquait un fantastique subtil, intimiste, essentiellement poétique, souvent ancré dans sa Saintonge natale -- clef de son inspiration --, témoignant en outre d'une maîtrise admirable de la langue française. Il venait d'achever la composition de son second recueil, Le courre aux loups.
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Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Isidore et le premier empereur, roman jeunesse de Pierre Stolze.
Alors qu'il assiste en compagnie de ses parents à une éclipse de soleil sur le site chargé d'histoire du Mont Saint-Odile, dans les Vosges, Isidore, un adolescent de 14 ans, est précipité dans les méandres du temps par la conjonction de forces inconnues. Son étrange voyage se termine à l'intérieur du futur tombeau du premier empereur de Chine, le célèbre Qin Shi Huangdi, en 210 avant Jésus-Christ ! Bientôt rejoint par la belle Imina, une autre jeune naufragée du temps venue, elle, de la préhistoire, Isidore aura fort à faire pour déjouer les intrigues de la cour impériale et pour tenter de retrouver son époque. D'autant que l'Empereur, visiblement intrigué par le destin hors du commun des deux jeunes gens, ne semble pas disposé à les laisser repartir aussi facilement.
Longtemps épuisée, la série des aventures d'Isidore reparaît à La Clef d'Argent. Un volume inédit est notamment en préparation.
Couverture: Kara.
Lisez les premiers chapitres du roman.
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Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Le Crachoir du Solitaire, recueil d'aphorismes de Nihil Messtavic.
Nouvelle édition ( revue et augmentée de 89 aphorismes) du recueil qui avait inauguré la collection NoKhThys.
Couverture: Fernando Goncalvès-Félix.
Bonjour,
Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Dans le désert et sous la lune, recueil de nouvelles de Patrice Dupuis.
«Un éclair de chaleur a traversé le ciel de part en part comme une étoile filante, ou comme une aurore boréale qui aurait perdu son chemin, et tous les chants d'oiseaux se sont tus subitement. J'ai enfoncé mon mégot dans le sable du cendrier. La fraîcheur matinale fait trembler mes doigts. Le soleil ne s'est pas levé ce matin.»
Ils traversent le désert sous une lumière blanche -- si blanche qu'elle pourrait aveugler; ils sont en quête d'une aube qui s'est perdue, dans une ville désertée par les hommes; ou ils traversent de part en part l'espace clos d'une usine de construction navale. Leurs destins peuvent être divers, et variés les points d'entrée dans ces fragments de vie. Mais ils recherchent tous un passage vers un monde sans épaisseur, un espace nocturne qui les renvoie à eux-mêmes mieux que la surface lisse d'un miroir. De l'immensément petit à l'infiniment grand, il n'y a quelquefois qu'une consistance de vitrail. Un rai de lumière réfracté.
Perdus dans une nuit intérieure, les personnages de ces nouvelles suivent, incertains, de fugitives lueurs qui peut-être les sauveront, peut-être les égareront davantage. Comment savoir quelle direction prendre, quand tous les repères se sont effacés?
De Patrice Dupuis, on peut lire également trois recueil de poèmes: Escales, À pas perdus, et Khôl et encre de Chine, parus aux éditions Encres Vives. Dans le désert et sous la lune est son premier recueil de nouvelles.
Couverture: sculpture et photographie de l'auteur.
Lire les premières pages du recueil.
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Vient de paraître à La Clef d'Argent :
La soixante-cinquième case, recueil de Philippe Vidal.
Les dix-sept nouvelles qui composent ce recueil cherchent et explorent, pour les plus fructueuses d'entre elles, ces points de passage entre les rêves et le réel. Elles aiment les impossibles points d'équilibre où l'on ne sait plus vraiment de quel côté on vient ni si on veut encore rebrousser chemin.
Philippe Vidal est né en 1970 et vit à Toulouse. La soixante-cinquième case est le premier recueil publié sous son nom. Les habitués de notre anthologie permanente du fantastique, le Codex Atlanticus, ont déjà pu y lire à plusieurs reprises des nouvelles de Philippe Vidal.
Couverture illustrée par Sébastien Hayez.
Lire la préface.
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Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Après l'édition en espéranto parue l'an passé, voici El mausoleo de carne, édition en espagnol de la novella de Jonas Lenn également parue à La Clef d'Argent: Le Mausolée de chair.
Pour l'occasion, La Clef d'Argent s'est dotée d'un site spécifique en espagnol :
La collection La Llave de Plata («La Clef d'Argent», en espagnol) est naturellement destinée à accueillir des traductions, mais aussi des textes écrits en espagnol, qu'il s'agisse de fictions ou d'essais, pour peu qu'ils aient un rapport avec les genres qui nous occupent.
Couverture illustrée par Philippe Gadioux.
Retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/clefdargent
Comme chaque année, le solstice d'été voit paraître un nouveau volume de notre anthologie permanente du fantastique, le Codex Atlanticus. Résolument athématique, le Codex Atlanticus se veut simplement le reflet de la production contemporaine dans le genre qui nous occupe.
Au sommaire de ce volume 20 : À l'abandon (Stéphane Mouret), Le nom caché (Anne Morin), Le complot (Gilles Bailly), Requiem pour une licorne (Sylvie Huguet), La bouteille (Laurent Bayssière), Phobophobie (Ella Balaert), Vénéneux (Nihil Messtavic), La cousine maudite (Jean-Pierre Favard), Le visage de la bête (Romain Billot), Les voyageurs (Philippe Gindre). Illustration de couverture: Tiffanie Uldry.
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Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Le garçon doré, recueil d'André-François Ruaud :
Un jeune homme au corps couvert de poussière d'or sort des entrailles de la terre, au beau milieu du Londres des années 1920... Dix ans plus tard, en Touraine, un paysan solitaire découvre une mystérieuse larme de pierre rouge au coeur d'un oeuf de serpent... En 1950, à Arcachon, un homme et une femme d'une beauté presque insoutenable, entièrement nus, semblent surgir du néant... Tout au long du XXe siècle, ce sont huit destins hors du commun, sans liens apparents entre eux, qui tissent la trame de ce recueil. Huit passages -- parfois réussis, parfois avortés -- entre notre monde et l'Autre Côté.
Anthologiste, revuiste, figure marquante du milieu de l'Imaginaire francophone, André-François Ruaud a notamment relancé la mythique revue Fiction au sein de la maison d'édition Les moutons électriques dont il est directeur littéraire. Depuis plusieurs années, il se consacre également à l'écriture.
Couverture illustrée par Sébastien Hayez.
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Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Sex, drugs & Rock'n'Dole, roman de Jean-Pierre Favard :
«Souvent, Edie songeait que si elle était née plusieurs siècles auparavant elle serait sans doute devenue sorcière. Mais qu'étant née à l'âge de la télévision, elle n'avait eu d'autre choix que de devenir chanteuse dans un groupe de rock. Tout était une simple question d'époque. D'époque et de contexte.»
Égérie de la scène goth underground, Edie a renié ses origines en cédant aux sirènes de la gloire. C'est du moins ce que pensent ses fans de la première heure qui n'ont pas digéré ses multiples nominations aux Victoires de la Musique. Edie n'est pas loin de le penser, elle aussi, jusqu'au jour où un admirateur lui offre un étrange grimoire dont la lecture va lui ouvrir des perspectives inattendues. C'est alors qu'à l'issue d'un concert mémorable à Dole, au coeur de la Comté, elle disparaît mystérieusement, abandonnant un public déchaîné qui semble sous l'emprise d'une force surnaturelle et qui, le lendemain aura tout oublié de l'étrange sabbat auquel il a participé...
Jean-Pierre Favard, originaire de la Nièvre, est l'auteur de polars ésotériques, dont la trilogie de La Commission des 25 qui voit la résurgence de l'énigme templière au coeur du Clamecy contemporain ou La seconde mort de Camille Millien qui mêle phénomènes de hantise et traditions celtiques dans une combe reculée du massif du Morvan. Désormais jurassien, Jean-Pierre Favard explore les mystères de la Franche-Comté.
Couverture illustrée par Senyphine.
Sex, drugs & Rock'n'Dole a fait l'objet d'un tirage de tête limité à 50 exemplaires numérotés de 1 à 50. Présentés sous coffrets cartonnés individuels, les exemplaires, signés et numérotés par l'auteur, sont accompagnés d'objets tirés du roman et dont les graphismes ont été réalisés par Senyphine.
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Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Le jardin des délices, roman d'Éric Cerle :
Le jardin des délices relève du fantastique, mais nombre des figures étranges qu'il anime, sont également d'une parenté gémellaire avec celles de Jérôme Bosch. Un récit délétère mais néanmoins poétique à la rencontre des souvenirs obsessionnels de Marc, qui le font divaguer à travers les vieux quartiers d'Annecy; lieux historiquement identifiables, bien que métamorphosés par l'inquiétante étrangeté qui en pervertit et déstructure les repères. L'imaginaire rejoindra le réel, lorsque le magicien -- en référence à celui du panneau central de La tentation de saint Antoine de Lisbonne de Jérôme Bosch -- livrera son secret.
Ni à la mode, ni soumise au hit-parade de la société marchande, encore moins livrée au divertissement pascalien, la littérature pour Éric Cerle, qui a retenu la leçon esthétique d'Henri Maldiney, se doit -- pour l'essentiel -- à un engagement destinal de l'existence.
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Vient de paraître à La Clef d'Argent :
La Karna Mauxzoleo, édition en espéranto de la novella de Jonas Lenn, Le Mausolée de chair, également parue à La Clef d'Argent.
Pour l'occasion, La Clef d'Argent s'est dotée d'un site spécifique en espéranto:
La collection La Argxenta Sxlosilo («La Clef d'Argent», en espéranto) est naturellement destinée à accueillir des traductions, mais aussi des textes écrits en espéranto, qu'il s'agisse de fictions ou d'essais, pour peu qu'ils aient un rapport avec les genres qui nous occupent.
Couverture illustrée par Philippe Gadioux.
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Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Sentences létales, recueil de Nihil Messtavic.
Avec Sentences létales, La Clef d'Argent présente le deuxième volume de la série des aphorismes noirs de Nihil Messtavic, initiée avec le terrible et désormais célèbre Crachoir du Solitaire.
Couverture illustrée par Fernando Goncalvès-Félix.
Comme chaque année, le solstice d'été voit paraître un nouveau volume de notre anthologie permanente du fantastique, le Codex Atlanticus. Résolument athématique, le Codex Atlanticus se veut simplement le reflet de la production contemporaine dans le genre qui nous occupe.
Au sommaire de ce volume 19 : La suora africana (Gilles Bailly), La maison dans le bois (Anne Morin), L'insomnieuse (Sylvie Huguet), Transformation (Arthur Z. Balogh), Commedia (Timothée Rey), La collection Prescott (Jean-Pierre Favard), Barnum chrysanthème (Denis Moiriat), Les Dunes diagrammes (Thomas Desbrières), La vie du maudit (José Antonio Ramos Sucre), Ma prison de chair (Nihil Messtavic), Faux Frère (Amelith Deslandes), Rétrolfaction (Philippe Gindre). Illustration de couverture: Mélusine.
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Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Satanachias, recueil de Christophe Lartas :
«Untel traversait des pays de sel et de feu, de neige et de lave; des déserts miroitants et grisants, des steppes fantomales et des mers de tourmente.
Il apprenait à vivre au jour le jour, que ce fût sur des cimes de glace ou dans des gouffres de sable; sous des soleils de plomb ou des pluies de déluge.
Il avançait encore et encore, et toujours plus loin, au travers des marécages glaucescents et tièdes ou des bois calcinés aux branches charbonneuses et sournoises.
Il ne comptait plus les heures ni les jours, les mois ni les années; il ignorait le Temps. Il ne songeait que très rarement à son âge, à sa vie passée ou à la femme qu'il aimait et qu'il avait pourtant quittée...
Il allait de l'avant, tout simplement.
Il allait au bout du monde, à la recherche du Diable...»
Christophe Lartas est né le 26 novembre 1966 à Martigues, et vit aujourd'hui dans le Finistère, en Bretagne.
Parmi ses (nombreux) auteurs de prédilection, on peut citer: Lovecraft, Kafka, Dostoïevski, Flaubert, Proust, Leopardi, Tolstoï, Baudelaire, Pessoa, Cioran.
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Vient de paraître à La Clef d'Argent :
Les poumons du Diable, recueil de Fernando Goncalvès-Félix :
«Les enfants n'étaient pas encore comestibles. Ils évoluaient toujours dans leurs corps en forme de poissons au fond du petit bassin de la piscine. Patiemment, je les regardais nager tout en préparant mes filets et mes harpons.»
Une enfance heureuse n'a pas empêché Fernando Goncalvès-Félix d'être obsédé et persécuté par des visions cauchemardesques. Dans Les poumons du diable, il évoque et illustre cet univers sombre, surréaliste, mais surtout obsessionnel qui le hante et fonde sa démarche poétique et graphique.
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