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en complément pour cette collection:
un article interessant autour de la collection ( maquette/t illustration et sur l'auteur Gérard Prévot/ Red Port)
Planet Stories, exposition à la médiathèque Michel Sainte Marie de Médiathèque Michel Sainte-Marie - Mérignac pour le Festival Hypermondes les 21-22 septembre 2024 prochain
Planêtês en grec ancien veut dire errant, du fait du déplacement dans le ciel des planètes visibles à l’œil nu. En mouvement donc, tout comme l’Homme avec son insatiable curiosité.
Qu’il l’eut imaginé plate ou ronde, centre du monde ou perdue dans le cosmos, la Terre ne lui suffit plus.
Il lui faut aller toujours plus loin, au-delà des frontières de son village, de son pays, de son monde.
Que ce soit une simple planète ou un satellite, une comète ou un astéroïde, peu importe la taille, c’est l’assurance d’un ailleurs, de mystères, d’évasion, la promesse d’une autre vie, meilleure ou pire, l’aventure de la découverte, pourquoi pas d’une autre Terre fantasmée ?
L’appel de l’espace est là, dans cette nuit lunaire et étoilée que l’homme regarde d’abord avec crainte puis avec envie au fil des millénaires.
Dès la protohistoire il crée sa première carte du ciel avec le disque céleste de Nebra en 1600 av. J.-C.
Puis dans l’Antiquité, Philolaos de Crotone au Ve siècle av. J.-C. lance les bases de l’astronomie planétaire tandis que son compatriote Lucien de Samosate écrit au IIe siècle son récit Histoire vraie avec ses guerres interplanétaires.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Cyrano de Bergerac ira faire un tour sur la lune, Voltaire enverra sur Terre le géant Micromégas, habitant de Sirius.
Puis au XIXe siècle, le progrès des sciences et de l’astronomie aidants, les écrits quitteront les domaines de la satire et de la critique philosophique par procuration pour aller soit dans le pur roman d’aventure (Star ou Ψ de Cassiopée de C.I.Defontenay, 1854), soit dans l’extrapolation scientifique (Flammarion et La pluralité des mondes habités,1865), soit entre les deux (Jules Verne, De la terre à la lune, 1865).
L’univers étant quasi sans limites (sans fin ? « vers l’infini et au-delà ! » dirait Buzz l’éclair dans Toy Story), les planètes continuent aujourd’hui d’attiser la curiosité des hommes, de façon scientifique (recherche d’exoplanètes, survol de Jupiter ou de Pluton par des sondes), romanesque (Dune de F.Herbert ou Helliconia de B.Aldiss) ou bien des deux (terraformation dans le cycle sur Mars de K.S. Robinson ou celui de de Vénus de P.Sargent).
L’exposition « Planet Stories » propose un petit tour rétro dans notre système solaire avec ses huit planètes, ses planètes naines (comme Pluton) et quelques astres divers (astéroïde, comète etc.). Avec aussi bien sûr le soleil et la Terre, la lune et quelques planètes étrangères invitées.
Elle nous montre comment, du XIXe aux années 50, l’homme imaginait, souvent avec beaucoup de naïveté, l’exploration de ces mondes étrangers, leurs études et leurs conquêtes, parfois au prix de guerres interplanétaires contre des extraterrestres plus ou moins belliqueux, ou contre des colons récalcitrants face à l’autorité terrienne.
Des jungles de Vénus pleines de dinosaures aux canaux martiens et leurs habitants tentaculés, en passant par les géants de Jupiter et les pirates de Neptune, c’est un festival d’illustrations bigarrées extraites de divers supports : BD, romans et surtout revues de science-fiction, dont les fameux pulps, ces magazines populaires américains à bas prix, de la fin du XIXe aux années 50, imprimés sur du papier de mauvaise qualité, à la pulpe de bois peu raffinée (d’où leur nom) et dont de rares exemplaires originaux sont exposés en vitrines.
Images et infos sur facebook , page de l'événement
https://www.facebook.com/events/8559829 … discussion
et sur ma page sur les pulps
https://www.facebook.com/groups/pulpsmagazines
yep, faudrait avoir une soucoupe spatio-temporelle pour voir tout ça ou attendre que la médiathèque du coin soit intéressée pour prendre l'expo
Après son passage en 2023 à la médiathèque de Mérignac dans le cadre du Festival Hypermondes, mon expo Pulp Monsters est jusqu'à fin septembre en place à la médiathèque d'Aurillac, dans le cadre du salon entre les mondes qui se déroulera lui du 21 au 22 septembre prochain
Toutes les infos et de nombreux documents sur la page événement facebook
https://www.facebook.com/events/8468074579903239/
avec toujours la page sur les pulps
https://www.facebook.com/groups/pulpsmagazines/
Pulp Monsters, les rétro-monstres débarquent à la médiathèque du bassin d’Aurillac en septembre 2024
Depuis l’Antiquité le monstre nous fascine, qu’il soit de nature humaine ou divine, animale ou végétale, qu’il soit l’autre ou nous-même.
A partir du XIXe, les sciences, dont la tératologie, lui font quitter un instant l’inter-monde des croyances et des légendes pour entrer dans l’explicatif de la réalité.
En corrélation, à la même époque, après les religions et les mondes terrestres inconnus, la science-fiction lui offre de nouvelles frontières, temporelles et extraterrestres, tout en recyclant les anciens monstres, en les mélangeant (dragons dinosauriens) ou en les modernisant (Frankenstein, ou le Prométhée moderne, par ailleurs un des premiers récits de SF «moderne»).
Le monstre fait partie de notre imaginaire collectif et nous suit depuis l’enfance, dans les contes, en bande dessinée, à la télévision ou au cinéma. Son utilisation iconographique est un succès garanti pour une couverture de livre ou de magazine.
Ce fut l’une des thématiques préférées des auteurs et artistes de pulps, ces magazines populaires américains à bas prix, du début du XXe jusqu’au milieu des années cinquante, imprimés sur du papier de mauvaise qualité, à la pulpe de bois peu raffinée, d’où leur nom.
Pour sortir du lot parmi toutes ces couvertures proposées en kiosque, quoi de mieux qu’une pauvre fille en détresse et peu vêtue luttant contre des martiens tentaculés ou d’agressives masses gélatineuses ? Comment ne pas vouloir connaitre la fin du combat de ce chevalier-cosmonaute avec sa lance-laser face à cette bête cornue aux ailes poilues ? Et cette araignée atomique va-t-elle détruire la cité dans les nuages ?
Des couleurs bariolées, des illustrateurs de talent aux styles percutants et à l’imagination débridée participèrent à l’immense succès de ces revues qui donnèrent même un nouveau type de monstre, le BEM, bug-eyed monster, créature aux yeux énormes, pédonculés ou multiples, à facettes ou lumineux, animale ou humanoïde, poilue ou gluante, ailée ou multi-pattes, libidineuse et assoiffée de chair fraîche.
Les pulps furent remplacés par les digest, magazines au format plus petits, et par le livre de poche, qui à leur début gardèrent tous deux une iconographie similaire à leur prédécesseur, avant d’évoluer, en suivant le goût des lecteurs, vers une imagerie plus mature, technico-réaliste ou abstraite.
L’exposition Pulp Monster propose en quelques panneaux un survol des principales thématiques monstrueuses dans les pulps d’horreur, de mystères et de science-fiction, avec de nombreuses reproductions de couvertures et d’illustrations intérieures: animaux et végétaux de toutes sortes ( insectes et araignées, dragons et dinosaures, pieuvre, serpents, etc); extraterrestres divers (bug-eyed monster; humanoïdes; protéiformes, etc); légendes et mythologies (sirène, loups-garous, dieux, momies, démons, etc) ; pseudo-humains (vampire, savant fou, géants, robots, etc) .
Avec également un focus sur le cinéma et ses rapports aux pulps (Alien est en partie inspiré d’une histoire parue en pulp, de même Les survivants de l’infini, The Thing ou Le jour ou la planète s’arrêta), ainsi qu’un aperçu de la revue Weird Tales
Une exposition réalisée par Jean-Yves Freyburger, organisée par le salon Entre les mondes du 21 au 22 septembre 2024 à la médiathèque du Bassin d’Aurillac rue du 139e Régiment d'Infanterie, 15000 Aurillac. Téléphone : 04 71 46 86 36
merci Christian pour toutes ces nécro-illus
mise a jour
Comme le temps passe, je me permets de relancer une question sans réponse concernant le grand prix de science-fiction , qui est toujours aussi mystérieux
En 1954, le temps de 4 titres annuels , le FN lance " le grand prix de science-fiction" : quelqu'un aurait des infos précises sur ce prix ? Lancé par le service marketting du FN ? par le club ?
Le premier, attribué en 54 à J.Guieu pour " l'homme de l'espace" , a bénéficié d'une remise de diplôme
La 4e de couverture est déjà imprimée avec le descriptif du prix, ce qui laisserait supposéer une attente en amont entre le Fleuve et le Club ? A moins que cela soit un retirage après attribution du prix , mais on ne trouve en vente sur internet aucun volume sans cette 4e de couverture...
Bref tout cela manque cruellement d'infos: si vous avez des pistes , welcome
pour récapituler :
No 1 suprême barrière François Pagery ( pseudo du trio PAtrice Rondard, GErard Klein et Richard Chomet - source S.Lehman et J.F.Archaimbault )
N° 2 : Sous un autre soleil Selen Silver
N° 3 : La Grande révélation Franck Ladret & Léopold Massiéra
N° 4 : L'Ere du Verseau Henri Desanti
n° 5 : 9 décembre 1959
Jean CAP : "Porte de sortie..."
n° 6 : 16 décembre 1959
Gilbert HOH : "Le bûcheron de la cinquième planète" ( illustration Aslan )
n° 7 : 23 décembre 1959
Henri FAILLANT : "Le secret de la crypte martienne" ( illustration Aslan )
n° 8 : 30 décembre 1959
Marianne KOHLER : "Le revenant" ( nouvelle fantastique, illustration Aslan ) - peut être la journaliste -écrivaine Mariane ( un seul N ) Kohler
n° 9 : 6 janvier 1960
Winston MARKS : "Les deux 'Madame' Custer" ( illustration Aslan ) - 1955, The Fission of Mrs. Custer
n° 10 : 13 janvier 1960
Richard WILSON : "Le sérum de longue vie" ( illustration Aslan ) - 1955, Honor
n° 11 : 20 janvier 1960. pas de nouvelle de SF
n° 12 : 27 janvier 1960 pas de nouvelle de SF
n° 13 : 3 février 1960
Jean MEYER : "Vache vole..." ( illustration Aslan )
n° 14 : 10 février 1960
Robert ABERNATHY : "Le flibustier de l'espace" ( illustration Aslan ) - 1944, Saboteur of Space
n° 15 : 17 février 1960
Christian LENOIR : "Le maître de la vie" ( illustration Aslan )
n° 16 : 24 février 1960
Arthur PORGES : "Le professeur récalcitrant" ( illustration Aslan ) - 1954, The Unwilling Professor
A partir du n° 17, changement de format ( 31 x 24 cm ) et disparition de la nouvelle de SF.
concernant l'héliophore et les couvertures métallisées, quelques liens ( non exhaustif) en passant :
- https://hyperbate.fr/dernier/?p=9882
- https://www.grapheine.com/divers/heliop … pier-anime
- https://www.pixartprinting.fr/blog/heliophore/
- https://cpu.dascritch.net/post/2022/06/ … A9liophore
Perspective 21e de philips
- https://www.discogs.com/label/58423-Pro … i%C3%A8cle
- http://lesdisquesnousparlent.overblog.c … C3%A9.html
- http://www.lyc-hautil-jouy.ac-versaille … rticle1925
l’imprimeur qui réalisait les couvertures est parti en retraite en 2012 et la société qui a racheté l’entreprise a arrêté le procédé, trop couteux de toute façon
le Druillet vient de ressortir ce mois ci en édition luxe augmentée (100€ )
la collection Stevens continuera , toujours avec Nicollet aux couvs , l'éditrice voulant traduire tous ses romans , voir plus ( nouvelles ) si minimum de ventes
je farfouille sur Gallet ( si j'ose dire ) , beaucoup de choses sur ses participations dans les fanzines américains d'avant/après guerre , heureusement aujourd'hui scannés en nombre
je reprend ici le post que j'ai mis sur facebook
Conquêtes
H.G. Gallet fait partie des quelques rares personnes qui diffusèrent la science-fiction en France à ses tout débuts, soit tout de suite après guerre ( entre autre dès 1947 dans son magazine " coquin", " V" ) alors que le mot en lui-même n'existait pas encore ( première occurrence trouvée à ce jour, par J. Baudou, en 1949, dans le journal " Carrefour" mais au masculin " le science-fiction" , let diffusion du mot à partir de 1950)
Il créa la première revue française consacré au genre en 1939 , Conquêtes, mais la guerre arriva juste au moment de sa conception et seul quelques uns de ses correspondants américains eurent la chance d'en recevoir l'exemplaire "zéro" ( quelques chanceux purent l'avoir en main lors d'un dîner SF à Paris il y a quelques années)
La bibliographie de Gallet reste à écrire, peu d'infos circulent à son sujet , alors que sa carrière fut longue et riche ( journaliste , rédacteur en chef, éditeur, directeur de collection etc ) et il eut de très nombreux contacts américains, participant à de nombreux fanzines d'avant/après guerre, dont de nombreux titres sont maintenant scannés et disponibles sur internet .
Une bonne approche des débuts SF de Gallet en France dans l'indispensable " la science-fiction en France dans les années 50 " de Francis Saint Martin chez Le Rayon Vert 2019
https://www.moutons-electriques.fr/sf-fifties
Ci-après la traduction ( google, donc limitée...) d'un article sur la conception de Conquêtes, paru dans " the Acolyte " no 11 - été 45 par Harry Warner Jr.
" La nouvelle que Georges H. Gallet a survécu sain et sauf à la guerre et envisage de reprendre ses efforts pour fonder une publication professionnelle de science-fiction en France, rend logique à ce moment une description de Conquetes, le seul périodique stf connu jusqu'à présent dans une langue autre que l'anglais.
Le seul numéro de Conquetes qui parut n'arriva jamais en kiosque, ni en France ni ailleurs. Cependant, quelques exemplaires de ce numéro « expérimental » – qui était complet dans ses moindres détails – furent envoyés aux correspondants de Gallet en Amérique et en Angleterre. Dire qu'ils étaient rares serait à peine exagérer; il n'en existe probablement pas plus d'une demi-douzaine dans ce pays. Et que beaucoup plus en Angleterre.
Gallet lui-même est un homme raisonnablement jeune qui a beaucoup voyagé, un vétéran de toutes sortes d'expériences et qui s'intéresse intensément aux choses fantastiques. Il écrit - et parle vraisemblablement - un excellent anglais, connaît assez bien l'Amérique et prévoyait d'utiliser ce pays comme source d'une grande partie du contenu de Conquetes. Une seule chose a empêché le magazine de paraître comme prévu : la Seconde Guerre mondiale. Ce numéro expérimental, "Numéro 00", était daté du 24 août 1939. Une semaine plus tard, Hitler marchait en Pologne; moins d'un an plus tard, la France était conquise. Gallet, un officier de l'armée française, avait combattu, s'était échappé de l'autre côté de la Manche depuis Dunkerque, était revenu en France et avait réussi à trouver un chemin pour lui et sa femme dans le sud de la France, alors inoccupé. Les projets de Conquêtes durent être abandonnés, car les presses nécessaires étaient aux mains des Allemands. Lorsque l'Allemagne a achevé l'occupation de la France, toutes les communications de Gallet ont été coupées, et il n'a plus été entendu jusqu'en mai de cette année.
Conquetes était destiné par Gallet à vendre à "un public intelligent" de jeunes hommes et femmes d'environ 18 ans, selon cet éditeur. « c'est-à-dire que c'est la première tentative depuis longtemps de se constituer un champ de stf en France, qu'il faut commencer lentement à habituer son public à un climat tout à fait nouveau », m'écrivait-il. Il faut comprendre que cette publication n'était ni similaire à la prozine américaine, ni simplement une publication de « vulgarisation scientifique » du vieux type Gernsback Science and Invention. C'était quelque part entre les deux, se rapprochant dans son schéma général du journal des garçons britanniques, Scoops, que Gallet aurait peut-être utilisé comme modèle.
Le seul et unique numéro se compose de 16 pages, 12 1/2 X 9 1/2, dont la moitié est imprimée en deux couleurs ou plus, sur du bon papier magazine, ni "slick" ni "pulp". La couverture était étonnamment conservatrice - simplement un dessin d'un avion en vol au-dessus d'un paysage, complété par des textes de présentation dans la meilleure tradition américaine pour les histoires et les articles présentés dans le numéro. Chaque exemplaire portait également une mention tamponnée, *Numero experimental--confidentiel".
Deux séries fantastiques commencent dans ce numéro. L'un d'eux, intitulé "Kilsona", s'avère être une traduction de "Green Men of Kilsona" de Festus Pragnell, déjà paru en anglais sous forme de feuilleton dans Wonder Stories, et sous forme de livre. La traduction, par un certain Robert M. Zakovitch, était raisonnablement littérale. La partie contenue dans ce numéro comprenait l'histoire, avec quelques suppressions mineures, jusqu'aux mots "avec ce qui aurait pu être un arc et un carquois de flèches sur le dos" à la page 32 de l'édition britannique sous forme de livre. Il y avait une bonne illustration, et une note éditoriale qui expliquait qu'"il y a environ neuf ans, la couverture d'un magazine américain d'aventures fantastiques a attiré l'attention d'un policier londonien en service à Paddington... Une vocation était déterminée ; Festus Pragnell était devenir l'un des principaux écrivains de "science fiction", comme disent les Américains."
L'autre feuilleton n'était pas une traduction. Le titre était "Le Mystère de Padio-Zero", proclamé "grand récit inédit d'aventures héroïques", par "le commandant Cazal, auteur de 'Guerre, Guerre', 'Maginot-Siegfried', etc." La note de l'éditeur a gardé les lecteurs intelligents de 18 ans dans l'ignorance quant à l'identité du « commandant Cazal », le qualifiant de « personne prudente, fuyant la publicité, d'un grand talent d'auteur, d'un patriotisme fougueux – c'est-à-dire le commandant Cazal, dont les contes héroïques ont une popularité extraordinaire." Le long premier chapitre de cette histoire décrit la manière dont le célèbre capitaine Sarlatt a été chargé d'enquêter sur une mystérieuse série d'épaves d'avions. Le "Service secret des Renvois au Ministère de la Défense Nationale" français avait appris que ces naufrages avaient été causés par une nouvelle invention nazie. L'un des avions écrasés contenait supposément un célèbre scientifique français et sa jolie fille, mais un agent secret français avait communiqué l'information selon laquelle ils avaient été enlevés de l'avion lors de son dernier arrêt avant le crash, car le scientifique travaillait sur un nouveau invention de sa part. Si Conquetes réapparaît, peut-être saurons-nous si le capitaine Sarlatt a sauvé le savant et sa jolie fille, et aussi plus de détails sur l'appareil radio secret dissimulé dans le talon de la chaussure spéciale du professeur portait sur son pied bot.
Deux pages supplémentaires sont consacrées à un article intitulé "Plus Forts que Jules Verne" par "Arthenay". Le plus intéressant réside dans la reproduction de cinq belles gravures illustrant des scènes de romans de Verne, vraisemblablement tirées d'éditions anciennes. L'article lui-même est un résumé des prédictions des livres de Verne qui se sont réalisées et une liste de ses erreurs scientifiques les plus évidentes.
La vulgarisation scientifique s'est immiscée dans le reste du numéro, sous la forme d'un article très ennuyeux sur le dernier grand paquebot français (accompagné d'une double page en couleur) et d'une description de la façon dont Pasteur a vaincu une maladie du ver à soie. La dernière page était consacrée à de brèves notes sur des choses scientifiques, intitulées "D'ici et d'ailleurs".
Le bref édito avait une résonance familière pour le fan aguerri : "N'hésitez pas à nous écrire, à faire part de vos suggestions, à poser les questions qui vous intéressent ; nous ferons l'impossible..."
Le magazine devait être au prix d'un franc par numéro et paraître tous les jeudis.
Il n'est pas du tout improbable que Gallet tente à nouveau de doter la France d'une revue de scientifiction ; dans une lettre récente à Forrest J Ackerman, il a parlé comme si des plans actifs étaient en cours. En ce moment, cependant, son principal centre d'édition et d'écriture met à jour les connaissances de la France sur Hollywood - racontant les nouvelles qui sont apparues, les anciennes qui se sont estompées et tous les autres potins si chers au cinéphile. cœur. Mais Gallet est toujours profondément intéressé par la scientifiction, et il est probable que cet intérêt aura tôt ou tard des résultats concrets. "
merci, on essaye
Médiathèque Ronde-Couture à Charleville-Mézières. Exposition du 6 au 24 septembre sur ce grand auteur belge de fantastique
Dans le cadre du 6e Salon des Littératures Maudites de Charleville-Mézières (du 9 au 11 septembre 2022) qui proposera également dans sa programmation deux conférences sur Jean Ray.
Raymond Jean Marie de Kremer (1887-1964), alias Jean Ray et John Flanders, deux pseudonymes parmi près de 300. De multiples noms pour les multiples facettes d’un auteur belge devenu un des maîtres de la littérature fantastique, prolifique en diable (sic) avec des milliers de textes en tout genre et qui n’hésitera pas même à romancer sa propre vie.
Il fut d’abord créateur de spectacles et parolier, puis critique littéraire et cinématographique, directeur de magazines, journaliste, écrivain pour petits et grands, se spécialisant dans les contes, romans policiers, d’aventures et de mystères, sans oublier la science-fiction, le fantastique et l’horreur.
Les œuvres sous le nom de Jean Ray, dont Malpertuis et les contes du whisky, furent rééditées jusqu’en 2021 chez Alma, celles sous le nom de John Flanders le sont toujours chez Terre de Brume.
L’Amicale Jean Ray continue de son côté à éditer de nombreux ouvrages sur et de l’auteur, une mine d’information introuvable ailleurs
https://www.jeanray.be/uitgaven-fr.html
L’exposition rassemble des éditions originales et étrangères des années 20 à nos jours, des BD, des livres sur l’auteur et de nombreuses reproductions des différents artistes ayant illustré Jean Ray, dont Follet, Tardi, Brantonne, Henri Lievens pour ses couvertures chez Marabout, Nicollet pour celles chez Néo et Foerster pour celles chez Alma.
Avec aussi pour la première fois des dessins originaux inédits d’Henri Vernes (créateur de Bob Morane et grand ami de Jean Ray), des extraits audio- vidéos d’interviews, de films et de court-métrages, ainsi que toutes les fameuses couvertures des aventures d’Harry Dickson, le célèbre détective américain.
Une visite guidée aura lieu le samedi 10 septembre à 16h00. Elle permettra au visiteurs de gagner par tirage au sort 3 romans pour la jeunesse de l'auteur et un fascicule d'époque ( années 30 ) d'Harry Dickson.
https://mediatheques.ardenne-metropole.fr/.../accueil...
les éditions Alma ont arrêté leur collection Jean Ray et rendu les droits début 2022, la collection disparaitra donc une fois le stock restant vendu
Reprise de l'exposition Robotic Pulps/ RétroRobots, cette fois-ci dans la bibliothèque universitaire de La Rochelle, suite à la semaine de la SF de début décembre, l'expo durera , elle , jusqu'au 15 janvier 2022 ( fermeture annuelle 17/12 - 03/01 2022) . En partenariat avec Les Hypermondes. Entrée libre ( passe sanitaire )
Un parcours visuel des rétro-robots dans l'imaginaire collectif, des origines au XIXe jusqu'au années 50, en particulier la période "pulp", ces magazines populaires publiés aux U.S.A entre 1896 et 1955.
Après les « dime novel », petit fascicule d’histoires courtes et avant les « digest », revue proche d’un format poche, les pulps offrirent une vision rétro et délirante de ces robots, folles machines au service de l’homme ou au contraire responsable de sa destruction !
Dans ces « pulps magazines » Isaac Asimov créera le terme robotique dans sa série des robots; Capitaine Flam y fera ses débuts sous son vrai nom de Captain Future et le groupe Queen y puisera la couverture de son album « News of the World ».
Rarement exposés, plus d'une trentaine de ces fragiles magazines seront en vitrine, accompagnés de livres, jouets et figurines, ainsi que de panneaux explicatifs et de nombreuses reproductions de couvertures et d’illustrations .
L’exposition retrace aussi les premières représentations artistiques de robots, dans tous les supports (roman, cinéma, bd, arts plastiques, etc) ainsi qu'un survol sur les diverses constructions de "vrais" robots, cela en France aux U.S.A dès le XIXe puis autour du monde dès la fin des années 20, de la Chine à la Russie en passant par le Japon ou la Tchécoslovaquie, pays où est né le mot robot en 1920.
Pour plus d’informations, via facebook:
- la page événement de l'exposition : https://fb.me/e/1pc0SF4Kp
- la page française permanente sur les pulps , Pulps magazines imagination:
https://www.facebook.com/groups/1063781 … 547884710/
Joseph Altairac (1957-2020) fut un personnage incontournable du milieu de la science-fiction en France.
Grand spécialiste de la SF ancienne, critique, essayiste, il laisse un souvenir chaleureux à tous ceux qui l'ont côtoyé au fil des années, à titre personnel ou lors des différentes manifestations sur l'imaginaire (salons, conventions, émissions de radio) auxquelles il participait régulièrement.
Membre actif du fandom, sa gentillesse, sa disponibilité, sa curiosité et surtout son immense érudition nous emmenaient vers des imaginaires sans limites, des ailleurs plein de rêves, des envies de se plonger à notre tour dans tous ces romans, ces bandes dessinées, ces films et ces illustrations extraordinaires, qu'il nous faisait si bien découvrir avec sa verve et son humour.
Cette exposition, organisée à la médiathèque de Sèvres en hommage à la première année de sa disparition, est avant tout un parcours visuel, un plaisir pour les yeux, avec toutes ces couvertures de livres et de journaux d'époque, en reproductions ou en vitrine, aux thèmes et aux couleurs incroyables. Des illustrations qui restent pour beaucoup encore surprenantes aujourd'hui.
On retrouve donc ces ouvrages si bien décrits dans tous ses articles, accompagnés de ses livres en tant qu'auteur-bibliographe et essayiste.
Quelques extraits de ses articles ponctues l'exposition, accompagnés de témoignages de gens l'ayant croisé au fil du temps et d'extraits vidéos de deux de ses interviews.
Nous découvrirons également ses passions de jeunesse, ses thèmes de prédilections ( la musique classique, les mystérieux V7 , les pulps) ,nous permettant ainsi de rencontrer à notre tour, l'homme, Joseph, et le personnage, Oncle Joe.
Café Ad Astra !
Médiathèque de Sèvres jusqu'au 31 décembre 2021.
affiche lionel Londeix.
Infos sur la page-événement facebook
https://www.facebook.com/events/4133079 … discussion
une autre édition de la malvenue , 1974, bien indiquée sur la page marabout
http://forums.bdfi.net/viewtopic.php?id=978
mais pas ds la base bdfi
https://www.bdfi.net/recueils/pages/malvenue.php
je l'ai signalé sur facebook mais je ne sais si Gérard Klein passe encore par ici, et personne n'a signalé l'avoir prévenu, lui qui cherchait de ses nouvelles il y a quelques années ( je ne sais plus si c'était sur ce forum ou celui d'actusf...)
le couple Oswald mériterait un topic quelque part ( sur litpop ou ici ?) vu la quantité de livres ( Néo et autres éditeurs ) qu'ils ont sorti.... je croyais avoir fait une récap de toutes leurs collections ( néo et ailleurs ) sur litpop mais j'ai dû rêver ( et leur moteur de recherche est limité , déjà il faut plus de 3 lettres dans un mot , donc "néo " ça ne marche pas - et pas grand chose avec nouvelle édition oswald de toute façon )
par exemple les éditions pierre jean oswald ont-elles éditées de la SFF ?
via le facebook de julien Védrenne
J'ai appris hier avec une grande tristesse la disparition d'Hélène Oswald qui avait fondé avec son marie Pierre-Jean les éditions NéO (entre autres) qui ont hébergé deux collections cultes, "Le Miroir obscur" (avec d'excellentes couvertures illustrées par Jean-Claude Claeys) et "NéO Fantastique" (illustrées elles et de mémoire par Jean-Michel Nicollet). Hélène Oswald avait eu d'autres vies d'éditrice (je l'avais interviewée non loin de la Librairie l'Amour du noir tenue par mon ami Olivier Ancel pour un numéro de la revue 813). Il ne se passe pas une semaine sans que l'envie de replonger dans un volume des éditions NéO me prenne. Hélène Oswald était une grande dame (pas seulement de l'édition). Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu une publication sur son décès (Livres Hebdo, ActuaLitté vous me faites mentir ?). Il reste cet encart paru dans Le Monde et transmis par une adhérente de 813 avec qui je correspond... au sujet de Pierre Siniac (édité en son temps chez Néo), autre personne du monde des littératures disparue dans la plus grande ignorance. En attendant que "justice" lui soit rendue : "Chapeau bas, Madame Oswald, si vous croisez votre mari, amusez-vous bien de l'importance que je prête encore aux ouvrages que vous avez édité."
Dans le cadre du premier festival Les Hypermondes, ayant cette année pour thématique les robots, je repropose mon exposition " Robotic Pulp " ( Vélizy et Arcueil 2018-19) complétement refondue et augmentée, le temps du premier WE d'octobre à la médiathèque de Mérignac.
Un parcours visuel des rétro-robots dans l'imaginaire collectif, des origines au XIXe jusqu'au années 50, en particulier la période "pulp", ces magazines populaires publiés aux U.S.A entre 1896 et 1955.
Après les « dime novel », petit fascicule d’histoires courtes et avant les « digest », revue proche d’un format poche, les pulps offrirent une vision rétro et délirante de ces robots, folles machines au service de l’homme ou au contraire responsable de sa destruction !
Dans ces « pulps magazines » Isaac Asimov créera le terme robotique dans sa série des robots; Capitaine Flam y fera ses débuts sous son vrai nom de Captain Future et le groupe Queen y puisera la couverture de son album « News of the World ».
Exceptionnellement en France, plus d'une trentaine de ces fragiles magazines seront exposés en vitrine, accompagnés de livres, jouets et figurines, ainsi que de panneaux explicatifs et de nombreuses reproductions de couvertures et d’illustrations .
L’exposition retrace aussi les premières représentations artistiques de robots, dans tous les supports (roman, cinéma, bd, arts plastiques, etc) ainsi qu'un survol sur les diverses constructions de "vrais" robots, cela en France aux U.S.A dès le XIXe puis autour du monde dès la fin des années 20, de la Chine à la Russie en passant par le Japon ou la Tchécoslovaquie, pays où est né le mot robot en 1920.
Un petit concours permettra aux visiteurs, grâce aux éditions du Bélial, de gagner deux exemplaires du dernier volume paru des aventures du Capitaine Futur traduites par P.P. Durastanti , le capitaine ayant droit à une section dans l'exposition.
Pour plus d’informations, via facebook:
- la page événement de l'exposition, juste le temps de celle-ci : https://www.facebook.com/events/7101635 … discussion
- la page française permanente sur les pulps : https://www.facebook.com/groups/106378143638023
- festival les hypermondes ( également twitter et instagram) : https://www.facebook.com/hypermondes
- médiathèque de Mérignac : https://www.facebook.com/mediathequemerignac
merci
j'espères pouvoir la déplacer ( projet sur Verdun en 2022 ) , en attendant celle sur les pulps et robots que je reprendrais au même endroit mais juste le temps du 1e w-e d'octobre prochain ( à replacer itou , suffit de trouver une médiathèque intéressée )
"Pulp science fiction - aux origines de la science-fiction" Médiathèque Michel Sainte-Marie 33700 Mérignac 19 mai-18 juin 2021
C'est repartie pour la plus grande expo en France sur les pulps de science-fiction, avec comme à chaque fois des nouveautés
Plusieurs dizaines de fragiles pulps originaux en vitrines ( Weird Tales, Unknown, Astounding, Startling, Air /Wonder Stories, Science and Invention, le rare Amazing Stories Annual 1926, etc) avec de nombreux e livres sur le sujet, documents et objets divers, une trentaine de panneaux thématiques avec de nombreuses reproductions de couvertures, dessins intérieurs et diverses illustrations, ainsi que 8 grandes affiches pleines de couleurs, de délires et d'énergie.
De nombreux petits hommages, entre autre à Jacques Bergier, Jean Ray, Edgar Allen Poe, Virgil Finlay ou F.R.PaulMerci à toute l'équipe de la médiathèque pour leur accueil en ces temps sanitaires compliqués
https://www.mediatheque.merignac.com/19, Place Charles de Gaulle 33700 Mérignac Tél. : 05 57 00 02 20
Horaires : Mardi 13h à 18h30 - Mercredi 10h à 18h30 - Jeudi 13h à 18h30 - Vendredi 13h à 18h30 - Samedi 10h à 17het à l'association Les hypermondes qui coordonne l'exposition
https://www.facebook.com/hypermondes et http://hypermondes.fr/Une page -événement facebook avec infos et détails
https://www.facebook.com/events/7721434 … discussionMa page "pulps magazines imagination" qui sera consacrée uniquement à l'expo pendant la durée de celle-ci
https://www.facebook.com/groups/106378143638023PULP : nom générique donné à des magazines américains populaires et bon marché, entre fin XIXe et milieu XXe siècles, consacrés uniquement à la fiction et dont le mauvais papier est fabriqué, pour des raisons de coût, à base de pulpe de bois, d’où son nom, popularisé par le cinéaste Quentin Tarantino et son film Pulp Fiction.
Tous les genres populaires y sont traités, de la science- fiction à l’aventure en passant par le western ou l’érotisme, soit dans des pulps généralistes ou au contraire très spécialisés. Format, périodicité et pagination différents d’un titre à l’autre, ils ont en commun des couvertures sur beau papier aux couleurs vives et à l’illustration très dynamique et expressive, aguichante et provocante.
bravo
je ne sais pas si j'aurais le temps de compulser les miens ( je dois avoir la collection complète ou pas loin, que je vends d'ailleurs à qui serait intéressé ) je vais voir ça
ps: as tu transmis ça à noosfère ? si non, on peut le faire ou pas ?
via le site médiapart et le blog de son fils Jean-Jacques Birgé :
" Dans mon article sur Le Météore du 21 décembre 2012 j'écrivais : "Publié par Stellarque, le nouveau numéro du fanzine de science-fiction [n°13] aborde la collection mythique Série 2000 des Éditions Métal qu'avait cofondées mon père, avec le coauteur du Matin des magiciens, l'écrivain Jacques Bergier. Quinze ans avant la célèbre collection argentée Ailleurs et Demain (Ed. Robert Laffont) [inspirée] par Paco Rabanne, mon père et Jacques Bergier avaient ensemble imaginé des livres métallisés, cuivre, or ou argent. Cela n'en rapporta probablement pas tant, vu que mon père changea ensuite une fois de plus de métier ! [Dans le Météore], Didier Reboussin met l'accent sur les écrivains phares de la collection, Charles et Nathalie Henneberg (la véritable plume du couple alors qu'il signait seul !), Ferdinand Lecoublet dit Jean Lec [peintre et graphiste], Robert Collard dit Lortac [pionnier du dessin animé en France], Pierre Versins [historien érudit et collectionneur], Albert et Jean Crémieux, Jean Rousselot dit Christian Russel, [le journaliste] Claude Yelnick [un des scénaristes de « Mickey à travers les siècles » !], Adrien Sobra [alias Marc Agapit], etc., dont il décrit les étonnants pédigrées."
Dans le n°14 de Nous les Martiens d'avril 1989, Jean-Luc Buard écrit qu'il y a aussi Yves Dermèze (Paul Béra au Fleuve Noir), Michel Lecler (alias Lebrun ou Cade, « pape du polar »), Francis Didelot, Keller-Brainin, Maurice Vernon (alias Gilles-Maurice Poulain alias Friedrich Soffker)... "De 1954 à 1956, c'est l'aventure des Éditions Métal, où Jean Birgé, comme directeur littéraire, donne une place prépondérante aux auteurs de Science-Fiction français. Il s'investit considérablement dans cette entreprise, avec son épouse, qui l'a toujours secondé dans tout ce qu'il faisait, mais malgré le lancement du Prix Rosny en 1954 (couronnant La naissance des dieux de Charles Henneberg) et un certain succès de la collection, il se retire de l'entreprise pour cause de différend avec l'éditeur, qui publie encore quelques volumes, non S-F."
C'étaient mon oncle Gilbert et ma tante Arlette Martin qui avaient dessiné toutes les couvertures sous le pseudonyme de GAM. Je suis donc ravi que cette collection fondée par mon père soit dorénavant entre les mains d'Étienne Mineur qui à l'heure actuelle termine le livret de 52 pages de mon prochain disque...
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https://blogs.mediapart.fr/jean-jacques … NP-grcbZv8
et donc voir également le fanzine Météor No 13 l'article de
tiens toujours une petite fusée de mise à jour en haut de page ...
" - Jacques Sternberg .. La géométrie dans l'impossible (1953) - isbn : _ illust. : ?? " = collage de jacques Sternberg dixit le fiston lionel marek
"En 1953, j’avais sept ans. Ce livre représente un souvenir magique de mon enfance. D’abord, les trois collages de mon père (dont celui en couverture -cf photo) m’émerveillaient, me faisaient rêver, surtout celui figurant une jeune femme brune, vêtue d’une pélerine, figée dans l’attente au sortir d’une bouche de métro parisien plantée dans un désert de sable parsemé de vestiges de tours (illustration du conte Le rideau)"
tiens , je vois que le maître des ombres est toujours en attente d'actualisation
il sort en e-book , avec ceux déjà dispo chez Oxymoron ( merci de l'info milton)
https://halldulivre.com/ebook/979107003 … BF0M2LPdWQ
la nouvelle fut un choc...
listes non-exhaustive de ses articles et livres
https://www.noosfere.org/livres/auteur. … eau=revues
le Eons sera réédité en 01 2021 chez Rivière Blanche
https://www.riviereblanche.com/a-parait … st-33.html
merci
oui ç''est ma bibine , hommagiée à la Moebius par mon regretté ami Olivier Bello ( auteur de l'affiche de l'expo)
"Pulp science fiction - aux origines de la science-fiction" Médiathèque Voyelles - Charleville-Mézières - du 11 au 19 septembre 2020
La plus grande expo en France sur les pulps de science-fiction
Une soixantaine de fragiles pulps originaux en vitrines( Weird Tales, Astounding, Startling, Air /Wonder Stories, Science and Invention, le rare Amazing Stories Annual 1926, etc) avec une quinzaine de livres sur le sujet, quelques documents et objets divers, une trentaine de panneaux avec de nombreuses reproductions de couvertures, dessins intérieurs et diverses illustrations, ainsi que 8 grandes affiches pleines de couleurs, de délires et d'énergie.
De nombreux petits hommages, entre autre à Jacques Bergier (dont le fond est à présent à la médiathèque ), à Isaac Asimov ( centenaire de naissance oblige), Jean Ray, Virgil Finlay ou F.R.Paul
Merci à loïc Blavier et toute l'équipe de la médiathèque pour leur accueil et leur intérêt.
Une page -événement facebook avec infos et détails
https://www.facebook.com/events/1116187678776107
Ma page "pulps magazines imagination" qui sera consacrée uniquement à l'expo pendant la durée de celle-ci
https://www.facebook.com/groups/106378143638023
Médiathèque Voyelles 2 Place Jacques Félix 08000 Charleville-Mézières Tél;03.24.26.94.40 @ mediatheque.voyelles@ardenne-metropole.fr
Mardi 13:00-18:00 Mercredi 10:00-18:00 Jeudi-vendredi 13:00-18:00 Samedi 10:00-18:00
https://mediatheques.ardenne-metropole. … esentation
PULP : nom générique donné à des magazines américains populaires et bon marché, entre fin XIXe et milieu XXe siècles, consacrés uniquement à la fiction et dont le mauvais papier est fabriqué, pour des raisons de coût, à base de pulpe de bois, d’où son nom, popularisé par le cinéaste Quentin Tarantino et son film Pulp Fiction.
Tous les genres populaires y sont traités, de la science- fiction à l’aventure en passant par le western ou l’érotisme, soit dans des pulps généralistes ou au contraire très spécialisés. Format, périodicité et pagination différents d’un titre à l’autre, ils ont en commun des couvertures sur beau papier aux couleurs vives et à l’illustration très dynamique et expressive, aguichante et provocante.
Une pensée toute particulière pour Olivier Bello , mon ami et graphiste, qui a réalisé toutes les affiches et dessins de mes différentes expositions, dont celle-ci ,et qui vient de nous quitter brutalement.
«Marabout l’imagination en poche - 1949-2019»
La 16e édition des Rencontres de l’Imaginaire ( samedi 30 novembre au S.E.L toute la journée ) renoue avec l’histoire des premières collections de science-fiction et de fantastique en invitant Jean-Baptiste Baronian , ancien directeur littéraire chez Marabout de 1969 à 1977, à occuper la place d’honneur ( après notamment Henri Vernes en 2006).
Après Jean Ray en 2017, j'organise une expo pour les 70 ans de Marabout , à la médiathèque de Sèvres .
https://mediatheque.sevres.fr/in/evenements/Marabout_l'imagination_en_poche_exposition_du_12_novembre_au_4_janvier!5b8d0120-4244-4632-9d89-becdeffc8ae8
exposition surtout visuelle sur le parcours d’un éditeur plein d’imagination : inventeur des premiers livre de poche en français (1949, trois ans avant son homologue parisien « Le livre de poche ») avec une présentation novatrice (format réduit, couverture illustrée et vernissée, pages coupées, résumé et présentation avec photo de l’auteur au dos du livre) et ses idées marketing : études de marché, contact régulier avec les lecteurs (sondage) et les libraires (conseils, fourniture de présentoir), fidélisation auprès des jeunes (cadeaux, concours, club) et publicité permanente (encarts dans les livres, articles dans la presse grand public et spécialisée).
Livres d’époque et documents variés sur l’éditeur sont présentés en vitrine accompagnés de très nombreux posters, affiches et reproductions diverses montrant la richesse des illustrateurs-maison .
je m'attarde en particulier (car sujet trop vaste pour tout explorer) sur Marabout- Junior/ Bob Morane / Joubert et sur la collection SF -Fantastique / Henri Lievens. Pour ce dernier, pas d'originaux mais plusieurs reproductions et documents présentés pour la première fois .
Un grand merci aux membres du forum " les années Marabout" http://www.annees-marabout.com , à ceux des pages facebook "le club des Savanturiers " , " Marabout Flash " et quelques autres internautes pour leurs envois de scans , ainsi qu'' aux livres de J.Dieu " 50 ans de culture Marabout " et " les années Marabout " de Deplus et Lefebvre , indispensables pour toutes recherches sur l'éditeur.
programme des Rencontres du 30 novembre
A la Médiathèque de Sèvres
Mardi, jeudi de 14 h à 19 h 30, vendredi de 14 h à 18 h 30, mercredi, samedi de 10 h à 18 h 30 et dimanche 17 novembre et 15 décembre de 10 h à 13 h 30.
Café - visite guidée de l'expo le samedi 30 novembre à 14 h 30, avec lecture d'extraits de textes fantastiques parus chez Marabout et surprises à boire et à grignoter
Page facebook de l'événement avec de nombreuses photos ( et bientôt une page facebook sur l'éditeur , consacrée à l'expo le temps de celle-ci)
https://www.facebook.com/events/2327124 … discussion
rapide toilettage ( le maitre des ombres est bien conjectural)
tout a fait ( et me semble qu'il y en a un autre sans illus en couv)
il y a eu un ouvrage/ compte-rendu d'un colloque sur le sujet , faut fouiller dans le topic sur les ouvrages bio-bibliographiques dans le forum il y est , de mémoire
sinon peut etre aussi là : https://www.noosfere.org/livres/niourf. … re=-325640
beau boulot com d'hab
ce sont les limites techniques du forum mais du coup quand on fait des recherches sur présence du futur on a une tripotée de pages différentes à consulter
ne pas oublier le fournisseur de la cam ( je ne suis que le passeur ) Belzébuth ( même s'il n'a plus l'air de passer très souvent )
petite question : via belzébuth j'ai récuperé une vingtaine de " prière d'insérer" je les envoie par mail à gilles ou a christian si intéressé ?
et toujours personne ayant vu-connaissant des Fiction cartonnés ( soit disant les 25 premiers ) ....
Farfouillé partout sur le net , pas trouvé d'infos-scans des affiches promos du lancement de la revue ...
réalisées par Jean Maroquène ( que l'on retrouve je crois sur certaines couvertures de Fiction )
Quasi rien sur lui sur le net
faudrait aussi trouver un collectionneur de Mystère magazine , pour avoir un bon scan de ce 4e de couv, cette pub doit en provenir
faudra que je prenne aussi en photo ou scan les 2 types de reliures de l'éditeur ( avec réglette)
super , com d'hab
ah dommage ça ....
le poid c'est gérable ( par paquet de 2 giga via we transfert par exemple , il y a d'autres système -de mémoire) mais c'est surtout que cela va te prendre du temps , pour un résultat que je ne connais pas ( je voudrais faire genre des grands posters avec toutes les couvs, en format gros timbre, ou plus , à voir selon la taille-poid etc des scans et selon les papiers proposés par l'imprimeur ( je pensais aussi éventuellement essayer une impression sur transparent que j'aurais collé sur des épreuves métalliques vierge d'ailleurs et demain que j'avais récuperé - voir sur le topic ) , bref tout est à essayer donc sans garantie donc peut être du rescannage pour rien ...
je suppose que tu étais le seul à avoir ces fichiers ?
à toi de voir au final ( je ne sais pas si j'aurais le courage de récuperer tous les scans de bdfi.... et quitte afaire des essais à mes frais je prefererais faire un essai " en grand " )
quelqu'un aurait-il un dossier avec tous les scans des couvertures en 300 dpi ( ou plus ) ? pour les 50 ans j'aimerais faire des essais d'impressions ( projet juste perso )
Pour ceux qui n'auraient pu la voir en 2018, je reprends mon exposition de Vélizy- Villacoublay , agrandie et modifiée, sur les robots dans l'imaginaire rétro, du XIX aux années 50
rare occasion de voir une quarantaine de pulps en vitrine , des documents , des objets , posters etc
Ma page facebook , en français , sur les pulps ( n'hésitez pas à vous y abonner-liker-participer) sera consacrée tout le mois de mai à l’exposition ( news, infos diverses , nombreux articles) : pulps magazines imagination :
https://www.facebook.com/groups/106378143638023/
Robotic Pulps
Les Rétro-Robots débarquent à la médiathèque d'Arcueil du 14 mai au 1e juin 2019
Robot : cette volonté humaine qui existe depuis l’Antiquité: créer la vie et devenir ainsi l’égal d’un Dieu !
Après Angoulême en 1975, Sèvres en 2016 et Vélizy en 20109 , vous allez pouvoir admirer de vrais pulps, ces fameux magazines américains, rares et très fragiles, à l’ambiance glorifiée par Quentin Tarantino dans son fameux film « Pulp Fiction ».
Successeurs des Dime Novels (petits fascicules à deux sous) et avant les magazines « digest » d’un format proche d’un livre de poche, à une époque où n’existait pas encore les collections spécialisées de livres, les pulps furent publiés de la fin du XIXe siècle jusqu’au milieu des années 50 sur un mauvais papier à base de pulpe de bois (d’où leur nom) mais avec de belles couverture colorées et aguichantes. Ils proposaient des histoires populaires sur tous les thèmes imaginables (policier, sport, érotisme, aventures, fantastique, western, etc.) dont la science-fiction, sujet de cette exposition à la thématique robotique organisée à partir de sa collection personnelle par Jean-Yves Freyburger pour la médiathèque d'Arcueil tout le mois de mai 2019
On trouvait dans ces pulps aux titres sensationnalistes (Amazing Stories, Astounding Stories, Fantastic Adventures, Excitement, Super Science Stories) des couvertures pleines de robots plus ou moins humanoïdes, souvent très agressifs : les jeunes filles y sont en danger, les savants-fous, de créateurs pathétiques ou dangereux deviennent victimes de leurs créations et le monde n’a plus qu’à bien se tenir : c’est le power-machine !
Là sont nés Captain Future adapté en dessin-animé par les japonais et qui deviendra en France Capitaine Flam. Là également apparaissent les premières histoires de robots et leurs fameuses trois lois de la robotique d’Isaac Asimov. C’est aussi à un artiste de pulps et de science-fiction, Frank Kelly Freas (1922-2005) que le groupe Queen fit appel pour la couverture et ses déclinaisons de son album « News of the World » en 1977.
Et l’on retrouve l’esthétique pulp dans l’imaginaire d’aujourd’hui, que ce soit avec Star Trek, les Daleks du Dr Who, le robot Bender du dessin-animé Futurama ou les machines du film Matrix.
L’exposition développe le thème du robot à travers des reproductions sur les premières représentations artistiques de ces derniers, sur tous les supports : cinéma et sérials américains comme « le maître du mystère » du magicien Houdini ou Flash Gordon ; la BD avec entre autre deux couvertures originales du magazine Spirou de 1939 ; les arts plastique ainsi que les constructions de vrais robots. Tout cela d’abord en France et aux U.S.A dès le XIXe puis autour du monde dès la fin des années 20, de la Chine à la Russie en passant par le Japon ou la Tchécoslovaquie, pays où est né le mot robot en 1920 (à partir du slave « rabota », travail forcé) dans la pièce « R.U.R » de Karel Capek.
L’exposition présentera, en plus d’une quarantaine de ces très fragiles pulps, différents livres sur les robots, de nombreuses reproductions de couvertures et d’illustrations diverses, des jouets, des figurines extraites de films (Métropolis, Planète Interdite, Le jour où la terre s’arrêta).
Une visite guidée de l’exposition sera organisée le samedi 25 mai vers 15h avec une lecture de textes, autour d’une boisson et de quelques robots à grignoter !
http://www.mediatheque-arcueil.fr/2019/ … ai-au.html
Horaires de la Médiathèque :
Mardi : 15h30 à 19h .Mercredi : 10h à 18h. Jeudi : 15h30 à 18h. Vendredi : 15h30 à 19h. Samedi : 10h à 13h | 14h30 à 18h30
1 rue Louis Frébault - 94110 ARCUEIL Tel : 01 49 08 51 70 - Fax : 01 49 08 51 73 mediatheque@mairie-arcueil.fr
En RER : Station Laplace En bus : 57 Laplace RER, 323 / 380 / v1 Hôtel de Ville d'Arcueil, v4 Bibliothèque
https://www.youtube.com/watch?v=xMuizIu … zeo3YfDL-d
cool , Dieu passe encore sur BDFI
je pense que les " Grands Anciens " ( Sadoul, Klein, Goimard et quelques autres) n'auront plus d'équivalence dans l'histoire de la SFF, les choses ont trop changé: éclatement du genre, diversifications, augmentations des ouvrages/études , internet, les blogs etc etc , il n'y a plus de noms qui s'imposent de façon pérenne et universelle, même si une certaine relève est assurée
Et Mrs Klein et Sadoul ont un parcours vraiment unique , critique, historien du genre , auteur, éditeurs et multiples casquettes en plus de la SF
longue vie et encore merci pour ce long chemin qui nous donne tous ces souvenirs
1969-2019 , dommage , la collection est morte avant son 50e anniversaire et pas même un " petit quelque chose" ne sortirait en cette année pour la rappeler à notre bon souvenir...
Si un administrateur pouvait changer l'intitulé du topic en " V magazine" ce serait sympa pour le moteur de recherche ;-)
merci à Archéosf pour ses reprises d'articles
- https://archeosf.blogspot.com/search/la … 20Magazine
et son info de la mise en ligne de la revue sur Gallica
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328865684/date.r=
petite question à qui de droit: ce fanzine parle-t-il de la convention proprement dite ? je cherches d'éventuels articles/ infos sur l'exposition pulps de didier Reboussin
toujours un plaisir
j'ai changé l'intitulé du sujet
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